
Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle vise à créer cinq sociétés communautaires par délégation, selon les déclarations de Hasna Jiballah, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, chargée des sociétés communautaires.
Hasna Jiballah a annoncé, samedi 8 février 2025, dans une déclaration aux médias, qu’un mémorandum définissant la nature des relations entre les sociétés communautaires et les banques sera signé la semaine prochaine.
Elle a ajouté que les services du secrétariat d’État aux sociétés communautaires travaillent en coordination avec les différents ministères pour résoudre les problématiques existantes et surmonter les difficultés rencontrées par les propriétaires de ces entreprises, afin de garantir la réussite de cette initiative. La secrétaire d’État a également précisé que le nombre de sociétés communautaires a atteint 160, dont 145 ont été légalement créées.
Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaouad, avait révélé que 144 entreprises communautaires ont été officiellement enregistrées au Registre national des entreprises.
Il a précisé que 42 de ces 144 entreprises ont obtenu un financement global de douze millions de dinars, soulignant que 21 d’entre elles ont déjà démarré leurs activités.
M.B.Z
Je m'explique:
- un fait: nous avons actuellement un total national autour de 13 milliards de TND de créances douteuses dont approximativement 53% du coté des banques privées et de 47% de ceux des banques publiques. --> voir le lien web *** de Business News TN du 12 Août 2023
- un fait: Au temps de Ben Ali, le secteur touristique tunisien était en particulier à l'origine des créances irrécouvrables / douteuses de notre système bancaire. Au temps de Ben Ali, l'oligarchie tunisienne a eu des crédits hors des conditions juridiques et du marché de quelques centaines de Millions de TND qu'elle n'a jamais remboursés. --> tout cela avec le silence de notre BCT et de ses ex-gouverneurs
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je n'ai pas les chiffres récents , 50% des créances douteuses de la STB, le 1/3 des créances douteuses de la BNA et le 1/4 des créances douteuses de la BH sont dans le domaine touristique (certaines de ces créances douteuses sont déjà en sommeil éternel...) Et on n'a absolument rien fait entre 2011-2021 afin de récupérer ces milliards de TND. C'était même le contraire:
- a) entre 2011-2021, on injectait gratuitement (recapitalisation) des milliards d'euros dans un système bancaire en faillite alors qu'il aurait fallu confisquer d'abord les hôtels de ceux qui ne voulaient/veulent pas rembourser leurs dettes et de les vendre (les hôtels) à l'internationale.
- b) entre 2011-2021, après la recapitalisation de nos banques de 2014-2015 (financé par le budget de l'Etat tunisien et l'argent de l'endettement) le niveau de dettes classées revenait à son niveau le plus haut en 4 ans...
- Et que faisons nous aujourd'hui, après 2021? Oui, nous sommes entrain de refaire les mêmes cooonneries de notre système bancaire du temps de Ben Ali et des soi-disant corrompus de la décennie soi-disant noire? Pourquoi, la réponse devrait être évidente'?'
- En Allemagne, c'est le Bureau de l'emploi (Arbeitsamt) qui accorde les microcrédits aux chômeurs à 0% d'intérêt et seulement en fonction du Business Plan. Seulement les "Business plan" ayant une bonne idée d'investissement ont une chance d'être financés par un microcrédit. Et c'est l'Etat allemand qui accorde l'argent indispensable pour les microcrédits directement au bureau de l'emploi (Arbeitsamt).
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de même en Tunisie, il ne faudrait injecter de l'argent dans les sociétés communautaires, seulement si le Business Plan est solide et persuadant / convaincant. Par contre la question qui s'impose est évidente, qui devrait évaluer le Business Plan sur sa faisabilité et sa rentabilité?
--> un fait: en Tunisie, le un taux de créances classées par rapport aux engagements de crédit oscille entre 13,5% et 18% avec des taux extrêmes périodiques de plus de 20%,
- En 2023, sur un total national d'environ 13 milliards de TND de créances classées 47,5% sont dans le secteur bancaire public, et 53% dans le secteur privé.
- notre BCT est / était incapable de mettre en oeuvre une gestion plus rigoureuse de sa politique de prêts: l'étude de la demande et du demandeur, l'analyse des risques, la formulation de garanties, l'octroi et le suivi du crédit, puis le remboursement, le provisionnement, et le recouvrement. --> Le processus d'obtention de crédits en Tunisie ne présente que dans les apparences une certaine conformité mais dont les modalités réelles s'en éloignent.-->
a) Notre système bancaire concentre la prise de risque sur les garanties patrimoniales ou personnelles et non pas sur la viabilité réelle du projet et sa capacité de remboursement (à l'image de nos récentes entreprises communautaires). --> une surestimation des garanties et des hypothèques. Et en cas de difficulté majeure, notre BCT fournit la liquidité afin d'éviter le risque de la mise en faillite de certaines de nos banques'?'
b) Les contraintes politiques venant de Carthage son à l'origine de la majorité des créances douteuses (la preuve est l'article ci-dessus), ceci est vrai avant et après 2021'?'
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Et ainsi, on se trouve dans une boucle (loop/répétition) infinie: excès de créances douteuses pour les raisons que j'ai cités ci-dessus, et leur extinction/anéantissement réalisé(e) par une injection d'argent frais (planche à billets ) de notre banque centrale, ou par recapitalisation en injectant de l'argent public ou encore une mise en sommeil'?'
pour plus de détails voir aussi le lien web *** de Business News TN du 12 Août 2023
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
A la fin de l'année, ils se partagent les dividendes pour gagner le SMIG, soit 500 dinars par mois, soit 6000 dinars par an, ce qui correspond à un total de 6000 * 50 = 300000 dinars ou 300 millions de millimes.
D'après la loi, ces 300 millions ne doivent représenter au maximum que 35 % des bénéfices. D'où un total de bénéfice: 300 / 0,35 = 857 millions de millimes.
Supposons que leur affaire dégage 20 % de bénéfice. Leur chiffre d'affaire annuel doit correspondre à: 857 / 0,20 = 4 286 millions de millimes, soit environ 4,3 milliards de millimes.
Conclusion: pour gagner le SMIG, il faut trouver 49 associés et créer une société communautaire qui fait un chiffre d'affaire de plus de 4 milliards de millimes par an, soit 12 millions de millimes par jour y compris dimanches et jours fériés.
Les chiffres sont têtus !!!
Je suis sûr que madame comment elle s'appelle, la nouvelle ministre des finances, une matheuse redoutable, trouvera des failles dans vos calculs. Vous avez oublié les paramètres barkit rabbi, yjib Allah et foutage de gueules étatique.
Pourquoi ne pas aider de jeunes entrepreneurs , leur assurer un financement bancaire et, en même temps, une expertise et un suivi comptable de la part des banques prêteuse ?
Les besoins sont énormes, les compétences existent, alors pour quoi cette pseudo solution anachronique et bancale?
C'est à ne rien comprendte des ressorts du président...
C'est ça qque t'as appris ton idole zaghrata la culture de la hogra?