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Hasna Jiballah : l'investissement n'est plus le monopole des hommes d'affaires !
11/12/2024 | 12:40
1 min
Hasna Jiballah : l'investissement n'est plus le monopole des hommes d'affaires !

 

La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi, chargée des entreprises communautaires, Hasna Jiballah, a annoncé la création prochaine d’entreprises communautaires dans le secteur pharmaceutique à Sousse.

 

« Les entreprises communautaires sont capables de créer une dynamique de développement économique, social et écologique dans chaque région du territoire tunisien. Cela ne se limite plus au domaine agricole, mais s’étend désormais à tous les secteurs économiques, tels que l’environnement, le tourisme, l’artisanat, les transports routiers et les services », a déclaré la responsable lors d’un forum sur les entreprises communautaires tenu le mercredi 11 décembre 2024 à Sousse.

Hasna Jiballah a également annoncé : « Plusieurs projets sont en préparation dans le domaine pharmaceutique, notamment à Sousse. »

Elle a ajouté que « l’investissement n’est plus le monopole des hommes d’affaires et de l’économie rentière, grâce à l’émergence d’initiatives collectives couvrant tous les secteurs. Cela a renforcé leur capacité à conquérir les marchés mondiaux, notamment grâce à des accords avec de grandes entreprises économiques, comme la société de Rjim Maatoug ».

 

La veille, Hasna Jiballah a tenu une réunion visant à accélérer davantage les procédures en faveur des entreprises communautaires. Ce projet constitue l’une des pierres angulaires du programme de Kaïs Saïed, président de la République, qui le considère comme une solution au chômage et un moteur potentiel de l’économie nationale.

 

I.N.

11/12/2024 | 12:40
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Commentaires
citoyen
Collectivisme
a posté le 11-12-2024 à 22:50
Retour à la case collectivisme d'il y a 50 ans.
Comme disait Einstein: Inutile de penser à un résultat diffèrent si on emploie les mêmes méthodes.
A bon entendeur
Gg
Un homme (ou ffemme) d'affaire...
a posté le 11-12-2024 à 18:34
...un vrai, pas un escroc, est quelqu'un qui travaille, souvent beaucoup. Il ose entreprendre, risquer ses sous et est assez lucide pour ne pas trop se planter.
Il fait marcher l'économie, répond aux besoins des clients. Il a compris comment ca marche, et fait marcher les affaires sans attendre des décrets présidentiels. Accessoirement aussi, il crée de l'emploi!
Bref, ils sont indispensables pour payer les impots qui font vivre vos kolkozes.
On fera le bilan de vos communautés dans deux ans, chiche?
JUDILI58
LE POT AUX ROSES
a posté le 11-12-2024 à 17:31
Voilà la veritable raison . Casser la hiérarchie économique établie. Sauf qu'il y a d'autres moyens que les societes communautaires pour aboutir à cela. Des moyens moins hasardeux et moins coûteux pour la collectivité. A titre d'exemple la loi sur les faillites, la cogestion, la lutte contre les monopoles, la reglementation bancaire, la lutte contre l'evasion fiscale, la repression des ententes.....
Mirfof
Ben Toumia
a posté le 11-12-2024 à 17:22
Je ne sais pas pourquoi mais elle me rappelle étrangement Sonia ben Toumia ( de ladefunte ARP) Surtout physiquement.
Welles
Staline, Mao
a posté le 11-12-2024 à 17:13
Nous voilà revenu au temps du communisme; le pouvoir d'aujourd'hui n'a rien appris de l'horreur de ces expériences désastreuses.
le financier
mashallah le monde est a nous grace a la revolution de KS il manque juste le livre vert
a posté le 11-12-2024 à 16:33
voila ce qu elle dit : " Cela a renforcé leur capacité à conquérir les marchés mondiaux, notamment grâce à des accords avec de grandes entreprises économiques, comme la société de Rjim Maatoug "
machallah on va avoir des licornes cotés au nasdaq avec ses societés communautaires

avec ce genre de phrase on comprend tout de suite qu elle n a aucun niveau
Gg
Et tout cela voute combien à la société ?
a posté le 11-12-2024 à 15:57
800D par mois + cotisations SS + eau, électricité, essence, véhicules... tout payé par les impôts de ceux qui bossent dans de vraies entreprises.
Bon courage!
Abir
Ce n'est pas surprenant
a posté le 11-12-2024 à 15:24
Les kwanjias sont toujours dominants au pouvoir, la preuve, ils ont calmé leurs enfants terroristes jusqu'au nouvel ordre et leur chef est en veilleuse douteuse !!! Et pourquoi ks n'a pas touché aux kwanjias qui occupent les administrations et les institutions illégalement?!
Tanit
Certains islamistes sont toujours au pouvoir
a posté le 11-12-2024 à 14:50
Il n'y a qu' à leur look et leurs idées.
Rationnel
Le cas intriguant du projet Rjim Maatoug
a posté le 11-12-2024 à 14:50
L'histoire se répète. Comme dans la période Ben Saleh on confisque les biens publics et privés pour les offrir aux supporters du régime. Le projet Rjim Maatoug est un bien public, les sociétés communautaires sont des entités privées. Donner des biens publics a des sociétés privées est un vol des biens du peuple.
Le projet Rjim Maatoug est un projet réalisé par l'armée avec un financement de plusieurs parties dont l'Italie (plus de détails disponibles sur plusieurs sites, plusieurs articles écris en 2017 soit deux ans avant le Fath Saidien).
Pour investir on a besoin d'argent sous formes de prêts auprès des banques. Est ce qu'on va forcer les banques a octroyer des prêts non recouvrables a des sociétés dont la chance de succès et la pérennité sont improbables. Si ces sociétés font faillites qui va compenser les banques?
Gg
A la conquête des marchés mondiaux!
a posté le 11-12-2024 à 14:11
Mdr
DHEJ
A l'éçouter...
a posté le 11-12-2024 à 13:45
Je dirais qu'elle démissionnera pour lancer sa société avec Kaies...


"l'investissement n'est plus le monopole des hommes d'affaires" du charabia
Tarek
les mots changent, les idées sont les mêmes
a posté le 11-12-2024 à 13:30
Bourguiba avait tenté le tout publique et les "collectivités", et avait été forcé, proche de la banqueroute, d'ouvrir légèrement l'économie (secteur privé trié sur le volet, secteur offshore... ), ce qui a soulagé temporairement les finances de l'état, apaisé les tensions mais n'as pas résorbé le chômage.
Ben Ali a quant à lui promu l'idée du "travail indépendant", les patentes en régime réel et les SUARL comme solution au chômage persistant, le bureau du travail avait été renommé à l'époque "bureau de l'emploi et du travail indépendant"...
Nahda a foncé sur les faux emplois "sociétés d'environnement etc" pour soulager les jeunes dans les zones défavorisées ...
vient à présent un mix entre les trois...
l'idée fondamentale est la même: refus catégorique de reformes libérales qui ôteraient a l'état son hégémonie absolue sur la sphère économique et la redonnerait à l'individu, cependant, c'est la seule chose qui pourrait apporter la prospérité à ce pays dénué de ressources naturelles: l'ouverture, la liberté. il faudrait à un moment faire "confiance" au Tunisien et le libérer, il y a suffisamment d'énergie créative dans chaque Tunisie pour changer radicalement l'économie de ce pays, si on le laissait faire.