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Gzara : le comité de défense de Belaïd et Brahmi refuse tout jugement bâclé et exige la vérité
06/02/2025 | 15:04
2 min
Gzara : le comité de défense de Belaïd et Brahmi refuse tout jugement bâclé et exige la vérité

L'avocate et membre du comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, Imen Gzara, a indiqué qu'un certain nombre de décisions reflétaient une intention de bâcler le traitement de l'affaire.

S'exprimant le 6 février 2025 au micro de Mosaïque FM, Imen Gzara a exprimé le rejet du comité de défense de toute sentence préméditée et préparée à l'avance. Selon elle, le comité a fait preuve de patience durant les douze dernières années en raison de son attachement à la vérité.

Imen Gzara a annoncé le boycott des audiences de l'affaire des assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi à la suite de la décision de tenir un procès à distance, c'est-à-dire des auditions et des témoignages menés depuis une salle de la prison. Elle a également évoqué comme raison le changement à trois reprises du président de la chambre chargée de l'affaire, l'interdiction au public d'assister à l'audience, ainsi que l'annonce d'un calendrier fixé à l'avance.

 

 

 

« On cherche à clôturer le dossier ou à le transformer en une occasion de tester l'application de mesures illégales... Nous voulons un procès équitable... Nous refusons de participer à ce processus... Nous voulons des jugements révélant la vérité », a poursuivi l'avocate.

L'affaire compte plus de 35 personnes accusées de 18 crimes terroristes. L'avocate a confirmé que le nom de l'ancien ministre Ali Larayedh figurait dans la liste des accusés. Celle-ci compte, aussi, les noms de Mohamed Taher Ayari, nahdhaoui et oncle du terroriste Boubaker Lahkim et Wahid Ghomri, agent de liaison entre les djihadistes et l'appareil secret d'Ennahdha.

Il est à noter que le comité de défense des martyrs a rendu public, le 30 janvier 2025, un communiqué dénonçant des irrégularités et annonçant le boycott des audiences. Le communiqué a dénoncé des audiences restreintes, une justice militarisée, une instabilité judiciaire qui fragilise l’affaire, la décision de tenir des audiences à distance, ainsi que la pression exercée sur certaines parties de l'affaire.

 

S.G

06/02/2025 | 15:04
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