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Grève ouverte des cadres et agents de la santé
28/05/2023 | 22:02
1 min
Grève ouverte des cadres et agents de la santé

 

Le secrétaire général de la Coordination nationale tunisienne des cadres et des agents de santé, Chokri Mabrouki a annoncé, dimanche 28 mai 2023 que les cadres et les agents de la santé devraient observer une grève ouverte et un sit-in d’une semaine au siège du ministère à partir du lundi 29 mai 2023.


Chokri Mabrouki déclare que ce mouvement de protestation sera traduit par la suspension des services des consultations externes et complémentaires dans tous les établissements hospitaliers. Il ajoute que le pouvoir manipulait les droits des cadres de la santé et de leurs employés.


La Coordination nationale tunisienne des cadres et des agents de santé revendique l'adoption d'un statut de base pour tous les professionnels du secteur et le recrutement des aides soignants qui sont touchés par le chômage.


S.H

28/05/2023 | 22:02
1 min
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Commentaires
Zarzoumia
Consternant
a posté le 30-05-2023 à 08:23
Il est consternant dans ce pays de toujours attaquer ceux qui défendent leurs droits et ne jamais évoquer la responsabilité de l'état dans les conflits sociaux. On ne discute jamais le bien fondé des revendications. On se contente de jeter le discrédit sur les grévistes en évoquant des pratiques, que là aussi, l'état a son rôle à jouer pour les éradiquer. On ne fait jamais le lien entre conditions de travail et droit des travailleurs avec la qualité du service public que les tunisiens espèrent. Le rôle du gouvernement est de désamorcer ces problématiques, communiquer pour expliquer à l'opinion publique les tenants et les aboutissements. Dans plusieurs secteurs, la santé l'éducation le transport, on souffre de manque de moyens et un déficit sur le plan de la gouvernance. C'est au gouvernement d'être transparent, d'établir un plan d'action clair en s'appuyant sur le dialogue social et en prenant l'opinion publique comme témoin pour enlever toute ambiguïté et permettre l'émulation des idées.
Il est temps d'avoir une approche rationnelle loin de la démagogie et les postures idéologiques ou partisanes.
Comment restructurer, comment rationnaliser et optimiser nos moyens, comment définir nos priorités en adéquation avec nos moyens ?
Aller au fond des problèmes et réfléchir au lieu de jeter le discrédit.
Moncef FERTANI
malheureusement, l'ingratitude ne tue pas
a posté le 29-05-2023 à 08:16
Voilà des gens qui se permettent de mettre la vie des citoyens pauvres en danger ( 35 % de la population) alors qu'ils ont vu leurs salaires plus que doubler depuis la révolution.
Pour comble, ils bénéficient du parapluie de L'UGTT qui leur assure l'impunité la plus totale pour:
- travailler au noir dans le privé (cliniques, labos d'analyses, infirmeries)
- ouvrir leurs propres infirmeries
- dérober et revendre médicaments, matériel médical, etc..
Ils ne se rendent pas compte de ces "privilèges" et de ces passe-droits inespérés.
Et dire qu'hier le S.G adjoint de L'UGTT glorifiait le haut degré de patriotisme de la centrale syndicale;
Ah! si l'ingratitude pouvait tuer!
Farhat Hached doit vraiment se retourner dans sa tombe!
Citoyen_H
ET OUI
a posté le à 22:05
"Farhat Hached doit vraiment se retourner dans sa tombe! "

Idem pour le zolatte en hibernation, qui doit être dans tous ses états !!!


retraité
l'Etat doit prendre sa responsabilité
a posté le 29-05-2023 à 07:49
le droit à la santé est inscrit dans toutes les constitutions tunisiennes il n'est pas question de faire grève et refuser de soigner les citoyens et qui vaut à non assistance à une personne en danger, la santé , le transport public , l'eau , l'électricité le gaz et les carburants sont des secteurs clés qu'on ne peut pas faire grève n'importe comment et n'importe quoi , il y a des pays étrangers un service minimum obligatoire assuré pour ne pas impacter leurs citoyens surtout la santé et le droit à la vie et dans d'autres il est interdit même de faire grève malheureusement depuis la révolution bénie des grèves récurrentes sont observés dans les secteurs publics sans soucier des intérêts supérieurs de la population il est temps légiférer une nouvelle loi sur les grèves dans le secteur public pour que les citoyens ne souffrent pas des grèves à répétition et que l'?tat cesse de payer les jours de grève de ses fonctionnaires comme dans le secteur privé .