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Gouvernement, parlement et médias publics au service de Sa Majesté
12/04/2023 | 12:39
10 min
Gouvernement, parlement et médias publics au service de Sa Majesté


Le président de la République, Kaïs Saïed a tout fait pour asseoir son contrôle sur le pays. Il a, depuis l’annonce des mesures exceptionnelles du 25 juillet 2021, mis hors circuit ou fait pression sur les institutions pouvant lui barrer la route. La mise en place d’un parlement lui servant d’élément de décor va considérablement aggraver cette situation.


Le Tunisie nage en eaux troubles et la possibilité de la faillite du pays semble de plus en plus se transformer en réalité. Une flambée des prix sans précédent, des pénuries et une stagnation de la croissance économique : un véritable triangle des Bermudes de l’économie commence à prendre forme au niveau de la Tunisie. Le marché financier tente de résister à la crise, mais le rôle important joué par les entreprises étatiques à ce niveau finira par l’abattre. La situation des finances publiques, rappelez-vous, est désastreuse et effrayante. La gravité de la conjoncture actuelle nécessite une intervention rapide sous forme d’un plan de sauvetage économique combiné à des réformes appliquées sur le moyen et le long termes.

Mais, le président de la République, Kaïs Saïed, n’est pas du même avis. Il a, depuis son coup d’État du 25 juillet 2021, opté pour un processus priorisant les questions d’ordre politique. Ces soutiens ont souvent expliqué cela par le besoin de garantir la stabilité du pays avant de trancher les questions d’ordre économique. C’est, ainsi, que nous avons eu droit à :

Un gouvernement d’exécution et qui n’a pas de mot à dire : l’équipe présidée par Najla Bouden a prêté serment en octobre 2021. Depuis cette date-là, la cheffe du gouvernement et certains ministres n’ont toujours pas accordé d’interview à un média tunisien. D’autres esquivent tout simplement les journalistes et se contentent de quelques timides déclarations. On en est même venu à oublier l’existence de quelques ministères tels que ceux de l’Équipement, de l’Enseignement supérieur ou des Domaines de l’État. Les limogeages, à titre d’exemple, sont décidés sans apporter d’explication. Les prestations de serment des nouveaux ministres se déroulent en l’absence de la cheffe du gouevernement. Le gouvernement est tout simplement au service du président et de son projet. Il ne négocie ou ne s’oppose à rien. Les ministres sont plus des agents d’exécution !

 

Une consultation électronique avec un taux de participation de seulement 7,6% du corps électoral recensé à l’occasion des présidentielles de 2019 (sept millions d’électeurs inscrits) : Quelque 534.915 Tunisiens y ont participé. L’événement était loin d’être une réussite et n’a pas séduit les citoyens malgré la mobilisation de moyens importants. Des meetings, des campagnes de distribution de tracts, l’exploitation d’enfants, une soirée nocturne à coup de mezoued et Kasbah au sein d’un foyer universitaire ou encore un gouverneur faisant la propagande de la chose n’ont pas suffi. Rappelez-vous, le gouverneur de Ben Arous, Ezzeddine Chelbi était la star de cet événement. Il a montré à toutes et tous qu’il était un fidèle sujet du chef de l’État.

Une commission chargée de rédiger le projet d’une nouvelle constitution : Les membres de celle-ci avaient été nommés par le président lui-même. Il a imaginé un simulacre de dialogue national lui permettant d’apporter une touche de légitimité au référendum qui se tiendra par la suite. C’est dans ces circonstances qu'est née la commission nationale consultative pour une nouvelle République. Brahim Bouderbala, actuel président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) y participe en sa qualité de président de la commission des affaires économiques. Avant cela, il avait tenu bon à soutenir, en tant que président de l’Ordre national des avocats de Tunisie, le chef de l’État et son projet politique. Par la suite, il a continué à défendre Kaïs Saïed et le projet soumis au référendum malgré les nombreuses critiques adressées au document en question. Les membres de la commission avaient, également, fait partie des opposants à la nouvelle constitution. Ils ont affirmé que celle-ci n’avait rien à voir avec la proposition qu’ils avaient présenté. De son côté, Brahim Bouderbala, comme tout disciple dévoué, a fait l’éloge du projet et a assuré qu’il prenait en considération les recommandations de la commission.

Un référendum suivi d’élections législatives : le taux de participation au référendum était de 28% selon une première annonce. L’Instance supérieure indépendante pour les élections, nommée elle-aussi par Kaïs Saïed, a fait passer ce chiffre à 30% et à fermer les yeux sur plusieurs infractions électorales commises lors de la campagne référendaire. Là encore, les soutiens du chef de l’État dont l’actuel président de l’ARP ont fait l’éloge d’un référendum n’ayant réussi à attirer le tiers des électeurs. Mais, le véritable cataclysme politique a eu lieu à l’occasion des législatives. Le taux de participants n’a pas dépassé les 12% lors de chacun des deux tours organisés à l’occasion de cet événement. Brahim Bouderbala avait, dans une première déclaration de presse, évoqué l’impact de l’absence de patriotisme et de ce qui serait une trahison de ceux qui n’ont pas voté. Pour lui, il faut choisir entre être au service du projet du président ou être qualifié de traître et de renégat.

 

Bien évidemment, l’intégralité de ces événements a eu lieu sous le regard et le silence complice de Najla Bouden. Elle était présente, mais uniquement dans l’aspect physique de la chose. Elle ne s’était pas prononcée sur ces choses-là. Elle a joué à merveille son rôle d’agent d’exécution et a même donné du sien dans la répression des droits et des libertés. Son équipe s’est empressée d’appliquer le décret n°54 relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d'information et de communication non pas pour des menaces contre des politiciens ou des agressions verbales sur des journalistes, mais contre la presse, les activistes et les politiciens. La plus récente de ces affaires est celle de Mohamed Boughalleb. Le journaliste avait affirmé que le ministre des Affaires religieuses avait troqué la Mercedes du ministère pour une BMW modèle X6. Il a indiqué que le véhicule en question avait été saisi dans le passé par la douane, qu’il faisait l’objet d’une enquête et qu’il a été mis à disposition du ministre. La justice a ouvert une enquête qui jusqu’à maintenant ne fait que confirmer cette version. Or, Mohamed Boughalleb fait l’objet d’une enquête lancée sur plainte déposée par le ministre en vertu du décret n°54. C’est tout simplement paradoxal et à l’image de la politique du gouvernement. Les ministres se croient intouchables et protégés par Kaïs Saïed en raison du soutien continu à ce dernier.

Les atteintes à la presse et à la liberté des médias ne se limitent pas à ce niveau-là ! Les journalistes ont déjà été empêchés et interdits de faire leur travail. Le 13 mars 2023 et à l’occasion de la première plénière du nouveau parlement, des dizaines de journalistes se sont dirigés vers l’hémicycle de Bardo afin de couvrir la séance comme ils avaient l’habitude de le faire même en temps de Ben Ali. Ils ont été surpris de découvrir qu’on leur interdisait l’accès aux bâtiments. Seulement les équipes de la télévision nationale et de l’Agence Tunis Afrique presse ont pu exercer ce nouveau privilège qu’était l’accès à l’ARP. Il s’agit là d’une décision reflétant les innombrables discours tenus par le chef de l’État à l’encontre des médias. Il avait exprimé son agacement contre certains médias tel que la radio Mosaïque Fm dont le PDG, Noureddine Boutar croupit en prison depuis la fin du mois de janvier. Une grande partie des élus s’était excusée de la chose et a assuré que le nouveau parlement gardera de bons rapports avec les médias.

Mais ce qui avait été qualifié de journée sombre de l’histoire de la Tunisie n’était qu’un avant-goût. La veille de la plénière du 11 avril 2023 dédiée à l’adoption du règlement intérieur, les médias privés ont découvert qu’ils seront encore une fois privés d’accès au parlement. Il s’agirait d’une décision du président de l’ARP, Brahim Boduerbala. Ce dernier ne se soucie, donc, pas du droit du citoyen de s’informer ou de la liberté de la presse. Il n’a qu’une seule chose en tête : épurer le parlement des ennemis du président de la République ! Ces satanés médias privés qui complotent contre la sûreté de l’État, qui ne cesse de critiquer sa majesté Kaïs Saïed et qui offrent une tribune libre à l’opposition !

D’ailleurs, ceci explique la décision d’interdire les médias privés seulement. Les médias publics (ou ce qui en reste) ont déjà fait preuve d’une grande loyauté et d’une soumission sans précédent. Le journal « La Presse » avait publié un article dans sa première page intitulée « Merci monsieur le président » suite à une visite de ce dernier. La Télévision nationale a complètement fait disparaître l’opposition de ces émissions. Il ne s’agit plus que d’un outil de propagande. Tout le monde y met du sien pour démontrer son asservissement. Même, la présentatrice du bulletin d’informations ! Celle-ci avait, à l’occasion de l’un des bulletins du soir et alors que le pays souffrait d’une grande pénurie de lait, évoqué les inconvénients et les dangers que représentait la consommation de ce produit. Les plateaux politiques et émissions spéciales n’ont pour principal message que la réussite du processus politique entamé depuis le 25 juillet 2021 !

Fort heureusement, une grande partie des élus a exprimé lors de cette plénière leur refus catégorique à cette manœuvre. Il s’agissait d’une décision parachutée et portant atteinte à leur image, selon eux. Ils ont fait pression sur le président de l’ARP et leur collègue pour pousser vers la soumission de la question de l’interdiction des médias privés au vote. Il s’agissait pour eux d’une priorité et d’une affaire qui doit être tranchée avant même le début des débats autour du règlement intérieur. Brahim Bouderbala s’est retrouvé dans l’obligation de se soumettre à la volonté des élus. Il a incroyablement échoué avant même le début des débats. Afin de s’épargner l’humiliation d’un vote remettant en cause sa crédibilité et la légitimité de sa décision, il a proposé verbalement, durant la plénière d’autoriser l’accès aux médias à l’hémicycle de Bardo. L’annonce a été applaudie par les élus et validée sans vote, mais, ça reste un échec ! Un échec politique touchant à l’image du président du parlement, mais aussi à celle du président de la République puisque des députés ont démontré qu’ils ne soutenaient pas totalement les campagnes de diabolisation.



La crise politique en Tunisie ne cesse de s’amplifier. Une véritable bombe à retardement risque de nous exploser à la figure en raison de la fragilité de la classe se voulant au pouvoir. La chose a été, considérablement, notée suite à l’absence de plus de dix jours du président de la République. Personne n'était apte à nous fournir des données crédibles et concrètes. On a supposé que ceci résultait de l’isolationnisme dont faisait preuve Kaïs Saïed à tous les niveaux. Cet argument est souvent mis en avant lors des débats autour de la dégradation continue de la situation économique du pays. Or, l’intégralité des éléments ici mentionnés démontre que le chef de l’État est loin d’être seul. Il bénéficie du soutien inconditionnel des médias étatiques, du gouvernement et du président de l’ARP. Tous sont prêts à tout pour demeurer les fidèles serviteurs du système. Rien n’est de trop pour les beaux yeux de Kaïs Saïed. Une position qui ne peut qu’aggraver la situation puisque la Tunisie qui stagnait et souffrait de l’absence de mesures touchant aux dossiers économiques nage, de nos jours, en plein déni. La dégradation de la situation du pays n'est pas le fruit d'un isolationnisme ou d'un renfermement sur soi-même, mais d'un entêtement du pouvoir en place encouragé par des soutiens appliquant la politique de la fuite en avant et incapables de reconnaître leurs erreurs.

 

Sofiene Ghoubantini

12/04/2023 | 12:39
10 min
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Commentaires
ahmed
lamentable comme choix de photos.
a posté le 13-04-2023 à 08:24
C'est quand même curieux de voir la même photo, issue d'une séquence vidéo dont on a pris une photo figée qui sert la cause de plusieurs protagoniste, sur plusieurs post d'opposants, ( Tweet Adnan Mnsar & co ). Qui était la source de ce choix. La source qui donne l ordre de lancer la chasse aux sorcières .
C'est dommage. En manque d'information nos journalistes se mettent au photoshop .
riri
quel commentaire inutile
a posté le à 10:46
J'ai rarement lu un commentaire aussi inutile.
Bbaya
La photo résume tout!
a posté le 13-04-2023 à 00:18
Le jour où ce derbella a été nommé président d'une commission économique, le pays matkomlouche ekyema
Hannibal
Et oui
a posté le 12-04-2023 à 19:15
Ben Ali était certe un dictateur,mais le peuple manger à sa faim et il y avait de la sécurité.
Avec se pseudo président c'est la dictature avec la faim et la sécurité en moins.
Sachant qu'il a plus de pouvoir que Ben Ali ou même Bourguiba.
1/3i
pas dictateur....
a posté le à 02:35
mais plutôt autocrate...
Une différence assez importante..
MH
@1/3i bonjour
a posté le à 10:06
Vous avez tout à fait raison, mais la dictature commence toujours ainsi. Je peux vous dire avec certitude que nous vivons dans une dictature potentielle.
Forza
La photo parle par elle-même
a posté le 12-04-2023 à 18:47
Regardez-moi ce Bouderbala, on dirait un esclave devant son maitre au moyen-age, est-ce que ce monsieur est capable de contrôler l'exécutif? Cette photo seule démontre que c'est une chambre d'enregistrement et son chef la ybil la iyil.
Nehentes
Les bouffonnerirs de Mr Saed sont devenues secondaires
a posté le 12-04-2023 à 18:18
Le vrai probleme c est de savoir comment Saed et ses courtisans vont faire face a la crise socioeconomique qui semble inevitable
l ampleur et la duree de cette crise font que sa resolution est hors de portee de l equipe presidentielle

alors un irresponsable scizophrene comme Mr Saed risque de faire basculer ce pays dans l horreur

et je pese mes mots
AMMAR BEZZOUIR
Vous voyez les Benou Hilal ..
a posté le 12-04-2023 à 17:02
En présence de l'émir Rathia Allahou 3anhou, les là77àsa n'ont ni le droit de respirer, ni de péter et encore moins d'ouvrir la gueule.

La complication la plus fréquente est d´avoir les hémorroïdes chroniques incurables du troisième degré et de porter toujours des culottes pour adultes unisex!
hourcq
Roi ou Sultan?
a posté le 12-04-2023 à 15:46
La photo est parlante. Tous baissent les yeux devant le port majestueux du Président, largement élu par le peuple, faut-il le rappeler, mais qui a su profiter des circonstances pour s'arroger tous les pouvoirs. Va-t-on le surnommer Kaïs le magnifique comme le sultan turc Souleyman?
En tout cas, si le peuple manque de pain, il pourra toujours lui offrir de la brioche comme la défunte reine de France, Marie-Antoinette; durant la Révolution. Elle a fini sur l'échafaud comme son mari Louis XVI, un brave homme dépassé par les événements.
Les temps ont changé et on ne souhaite la mort de personne mais la Tunisie, comme le souligne l'article, est sur la corde raide avec une situation économique et sociale qui s'aggrave.
Et relever le pays ne sera pas chose aisée vu la méfiance qu'inspire ce pouvoir aux investisseurs.
TAHAR
Comme au temps de Bou-Petit-Cou, tous fonctionnaires et fidèles au régime jusqu'à la mort.
a posté le 12-04-2023 à 15:28
Dans 5 à 10 ans maximum, la Tunisie sera un Etat défaillant, comme le Liban ou le Venezuela. Une économie socialiste planifiée, un repeuplement avec des travailleurs peu performants venus de toute l'Afrique, l'expulsion des performants et des entreprises, la punition du travail et la récompense des paresseux, la destruction du secteur de l'éducation, systeme APC de la Santé, le délabrement des infrastructures, la pénurie artificielle d'énergie et d'eau, la revalorisation du 3askar et des flics, un Président (Lè Ibil wè lè i3il) sous la houlette des juntes militaires tunisienne et algerienne, etc.
Aucune économie ne peut survivre à cela. Mais les hommes politiques qui ont mis tout cela en place ne sont pas tombés du ciel, ni ne se sont effondrés sur la Tunisie comme une catastrophe naturelle, non, ils ont été " élus ".
L'heure zéro, comme en 1956, n'est plus très loin, à la différence qu'il n'y a plus personne pour reconstruire le pays. La volonté de travailler et l'expertise font défaut. Avec des syndicalistes de BenouHilèl, des Hafterich de Facebook et de toutes catégories, des professionnels du Noufi et du Chkobba, des sectes de football, des politiciens littéraires qui ne savent calculer , des pédés, des jardiniers des mines de phosphate, des nouveaux scientifiques du genre et diverses autres ordures dégénérées, on ne peut pas faire tourner un pays.
Alors, amusez-vous bien à disparaître.

Je vote maintenant pour le parti Kalsounallah, pour que la misère prenne fin. De toute façon, il n'y a plus rien à sauver ici...
Abir
correction
a posté le 12-04-2023 à 15:25
J'espère qu'ils respirent au moins !
Djodjo
Un religieux qui roule en x6
a posté le 12-04-2023 à 15:20
Même s'il est nul part indiqué dans le coran que l'on a pas le droit de rouler en x6, un religieux matérialiste ça fait désordre.

Va falloir que l'on revoit cette notion de prestige de l'état, c'est une excuse bidon pour profiteurs.
Jibril
Soutien constant
a posté le 12-04-2023 à 14:30
Et il dispose aussi du soutien constant et ferme du peuple tunisien , soutien que vous occultez dans votre monologue,quoique le peuple tunisien n existe pas pour vous, dans vos litanies a dormir debout anti Kaeies Saeid..
Juan
parle en ton nom
a posté le à 18:29
tu n'es pas le peuple.
Peuple tunisien
@Jibril
a posté le à 14:39
Je t'interdis de parler en mon nom. Déjà, ton maître ne cesse de prétendre incarner ma voix. '?a suffit comme ça.
Frezz
Une partie du peuple seulement
a posté le à 15:53
Il y a aussi en Tunisie des opposants à kais, ils sont nombreux et ils ont eux aussi des droits, notamment, celui de savoir si un ministre des affaires religieuses est intègre ou pas.
Citoyenne
Qui êtes-vous et de quel droit vous parlez au nom du peuple?
a posté le à 15:37
On n'a pas attendu KS et votre 25 juillet pour savoir que le peuple est une entité hétérogène et changeante, et multiple. Ce n'est parce qu'un président est élu qu'il a un chèque à blanc...KS à qui j'ai donné ma voix ne me représente plus, et je n'ai plus confiance ni en lui, ni en son gouvernement, ni en son gouvernement et sa justice fantoches. Regardez la photo, elle résume tout, la position et les yeux enfoncés dans le sol de la "cheffe de gouvernement font honte a la femme tunisienne.
Djodjo
De quel soutien tu parles ?
a posté le à 15:16
Comment savoir ce que pense le tunisien ? Il y en a 12 millions, des élections présidentielles pourrait lever les doutes ?

Par contre ce que l'on sait c'est qu'aucun des projets de kais n'a rencontré un engouement populaire et le plus dramatique d'entre eux concerne les législatives, 11 % max.

D'ailleurs, tu le savais toi que kais au premier tour a fait 18% des voix et si au second tour il fait 72 % c'est grâce aux voix des autres partis qui se sont reportés sur sa personne dont ceux de nahda.

Si des élections honnêtes avec des débats contradictoires entre les différents candidats devait avoir lieu, pas sur que kais passe haut la main.
Abir
Ya wallah 7ala !
a posté le 12-04-2023 à 14:29
Les yeux baissés! J'espère qu'ils respire au moins! Cette machallah a l'air coupé sa respiration!
souilem
Yezzi Fok! on en a marre de vos remarques
a posté le 12-04-2023 à 14:19
On sait tout, on n'a pas besoin d'en savoir plus, cette flambée des prix sans précédent, des pénuries et une stagnation de la croissance économique est générale, elle est observée en France, en Angleterre et partout suite à la guerre entre la Russie et l'Ukraine. vous n'êtes pas crédible, vous roulez pour Ennahdha qui te paie, sale traître, essaie de positiver tout en incitant les tunisiens à consommer selon leurs moyens et à aller travailler, les cafés sont pleins et les paresseux sont nombreux. Les tunisiens doivent s'adapter à ces nouvelles situations puisque les partis de la décennie noire ont raflé tout l'argent et vidé les caisse de l'Etat. La Tunisie pourrait s'en sortir de cette crise internationale si l'UGTT se met à travailler et le gouvernement assure le suivi de ses dossiers.
Juan
république synonyme de démocratie
a posté le 12-04-2023 à 14:14
vous appelez çà, république ?
quelle honte !!
Hermès
La dégradation du pays
a posté le 12-04-2023 à 14:12
Ce sont les individus comme vous ya Ghbantni qui ont dégradé et détruit le pays .
Encore plus, lorsqu'un commentaire ne vous plaît pas, merci quand même de l'afficher et vous êtes tenus de l'afficher....
Tunisino
Ceci n'est pas grave
a posté le 12-04-2023 à 14:10
Tous les hauts fonctionnaires sont au service de Zakafouna, ceci n'est pas grave, ce qui est grave est son aveuglement et aventurisme, il est loin d'être capable même de gérer une micro entreprise. Arnaquer Les tunisiens ordinaires, qui sont une majorité, par des discours populistes ne peut pas durer, Zakafouna payerait cher son amateurisme et irresponsabilité.
Hermès
Ya si Ghbantni !!!
a posté le 12-04-2023 à 14:08
Pourquoi vous n'aviez jamais écrit sur Essebssi durant son mandat !!!?
Parce qu'il était l'ami de tous les journalistes, qui avaient fait tout pour qu'il soit élu président de la République.
Djodjo
@hermes
a posté le à 14:29
Quel rapport avec l'article, comme le journaliste n'a pas parler de Essebssi, du coup, il n'a pas le droit de dire les faits concernant kais ?

Comment c'est possible d'avoir un raisonnement aussi limité ?