Le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi et son vice-président, Ali Laârayedh sont, depuis midi à la caserne de Bouchoucha pour leur audition par la brigade antiterroriste. Ils sont convoqués dans le cadre de l’affaire d’envoi des jeunes tunisiens en Syrie.
L’audition de Ali Laârayedh n’a débuté que vers 17 heures et s’est poursuivie jusqu’à minuit, sans repos ni nourriture assurent les avocats, alors que Rached Ghannouchi attend que son tour arrive.
Les avocats de la défense ont demandé le report de l’audition de Ghannouchi, vu l’heure tardive, mais le parquet a refusé la demande.
En cette soirée de lundi 19 septembre 2022, les islamistes sont sur le pied de guerre dénonçant des agissements barbares. L’assesseur du président du parlement, Maher Medhioub publie frénétiquement des statuts où il n’hésite pas à vouer au malheur ceux responsables de la situation.
Le cacique du parti, Noureddine Bhiri a fustigé les autorités en ces termes : « Malgré ses 80 ans et son état de santé, Rached Ghannouchi n’a pas été auditionné depuis sa convocation à midi. Il s’agit d’un grave dépassement, d’une violation des droits et libertés, des procédures pénales et des conditions de procès équitable. Il s’agit d’une forme de torture ».
Dans un communiqué officiel publié vers minuit, le mouvement Ennahdha a dénoncé les conditions des interrogatoires, considérant qu’il s’agit d’une forme de torture et d’abus et faisant porter la responsabilité des conséquences de la situation au pouvoir en place.
PS / Nicolas Sarkozy à été retenu durant 15 heures et personne n'a rien dit !
Chouaya fihom. Ils méritent une vraie torture, celle qu'on réserve à guantanamo pour les terroristes. Tfouh 3alikom, inchallah cette fois votre compte est bon. Matokhrjou lel habss ken les pieds devant.. Je vous hais les islamistes.
After the bridge of London vient le tout de MONGOLIT BOURGUIBA ...
Pour une "garde à vue", c'est vraiment à loupe qu'on va le passer.
Normal que le "lieutenant" Ali Laârayedh passe en "premier", c'est le sort réservé aux "petites frappes", aux complices, le "capo dei capi" Ghannouchi, ayant droit à un interrogatoire bien mijoté.