
Le rideau est tombé sur la présidentielle française, le président sortant Emmanuel Macron l’emporte haut la main. Finis les débats, les piques, les projets, les contre-projets, les échanges houleux et les discours surréalistes.
En quoi nous regarde la présidentielle française ? Première partenaire de la Tunisie, première importatrice de nos produits, des liens historiques, culturels et familiaux encore vivants, 800.000 Tunisiens résidant dans l’Hexagone (pas tous islamistes, loin s’en faut), la France est et restera la première amie de la Tunisie.
Imaginez comment seraient ces liens si jamais Marine Le Pen ou Éric Zemmour avaient été élus ? Imaginez les chantages au visa et au transfert de fonds qu’ils nous auraient imposés. Imaginez le volume de nos échanges qu’ils auraient revu à la baisse sous prétexte que la balance commerciale est en leur défaveur !
Nous avons aussi nos aveugles extrémistes qui voient en la France le pire ennemi de la Tunisie, sous prétexte d’avoir été la puissance colonisatrice. Paradoxalement, ils se disent arabes, oubliant dans la foulée que les Arabes, aussi, nous ont colonisés. Contrairement aux Français, ils nous ont imposé leur langue et leur religion. Alors que la France a laissé derrière elle des routes, des chemins de fer, un état civil et une voie civilisatrice, les Arabes ont laissé derrière eux des mosquées et de l’abêtissement généralisé. Pour des centaines de milliers de Tunisiens, voire des millions, c’est une évidence, ils se sentent mille fois plus proches d’un Marseillais ou d’un Niçois que d’un Saoudien ou d’un Qatari.
Zappons les extrêmes droites française et tunisienne, qui n’ont rien de bon à offrir et savourons le moment, l’élection d’Emmanuel Macron est incontestablement une bonne chose pour la Tunisie. « Quand la France éternue, la Tunisie s’enrhume ». Ce qui se passe en France nous regarde au plus haut degré bien plus que n’importe quel autre pays au monde.
Au-delà de ces réalités socio-politico-économiques, la présidentielle française nous a offert un spectacle qui n’est plus d’actualité en Tunisie, celui de la démocratie.
Nous avons eu droit à tout. De la débâcle de la gauche et de la droite françaises classiques, incapables d’atteindre les 5% aux extrêmes gauche et droite qui réunissent, à elles deux, plus de 50% des voix.
Chers amis Français, grand merci pour le spectacle démocratique que vous nous avez donné tout au long de ces derniers mois. C’était du pur plaisir. Certains nous ont déçu, d’autres nous ont émerveillé et d’autres encore nous ont laissé rêver. Grâce à vous, nous avons vécu la démocratie par procuration, comme c’était le cas, durant des décennies, avant la révolution de 2011.
Chez nous, on renoue avec la dictature. Des opposants politiques en prison, une presse aux ordres, une justice aux ordres, une armée aux ordres, une police (redevenue brutale) aux ordres et un président qui s’est accaparé tous les pouvoirs.
Après avoir limogé le chef du gouvernement, dissous le parlement, changé la composition du Conseil supérieur de la magistrature, pondu plein de décrets devenus, par sa simple signature, supérieurs aux lois et à la constitution, il a décidé la semaine dernière de changer la composition de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). Le prétexte est que cette Isie ne serait pas indépendante. Dans l’esprit du président de la République, une Isie dont les membres ont été élus par 217 députés n’est pas indépendante, alors que celle dont il nomme exclusivement les membres serait plus indépendante !
En un mot, et comme je l’ai indiqué la semaine dernière, Kaïs Saïed s’apprête à jouer un match avec ses propres règles et son propre arbitre devant un public assujetti au silence.
Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond à la tête du pouvoir, mais passons. A un certain moment, il faudrait s’interroger qu’est-ce qu’on va faire avec la démocratie ! Sommes-nous prêts pour cette démocratie ? Ne sommes-nous pas assez bêtes, assez serviles, assez incultes et n’avons-nous pas besoin d’un guide suprême pour nous diriger et nous montrer la voie ? Ne devrions-nous pas, pour notre salut, suivre comme des moutons, un chef intellectuellement supérieur ?
« Si on pense bien, pourquoi devrions-nous organiser des élections, s’est interrogé ironiquement le député d’Attayar Nabil Hajji. Peut-on connaitre nos intérêts mieux que lui ? Il désigne tout le monde partout, qu’il désigne alors les membres du parlement et qu’on économise les urnes, les bulletins et les fonctionnaires ».
Continuons dans l’ironie avec cet excellent texte pondu voilà trente ans par Taoufik Jebali pour son inégalable et indémodable pièce de théâtre, Klem Ellil.
« Je vais le lui dire à la toute première occasion et advienne que pourra, épargnez-nous cette histoire d’élections. Elle est antipathique, elle n’est pas dans nos traditions. Mais c’est quoi cette histoire ? Nous sommes juste une douzaine. Même celui qui se fâche et qui se met en colère, il n’a nulle part où aller. A la toute première occasion, à l’Aïd, à un enterrement, à un mariage, le benjamin va aller embrasser l’aîné. C’est comme ça, depuis toujours. C’est pour ça, je vais le lui dire à la toute première occasion, épargnez-nous cette histoire d’élections. Mais qui t’a demandé de les organiser ? Qui t’a dit qu’il se fait tard pour les organiser ? Alors pourquoi tu les organises ? Nous sommes une seule famille, des Tunisiens, entre nous, musulmans, sunnites, arabes, il n’y a pas d’étrangers parmi nous. Alors pourquoi ces voitures qui klaxonnent, la télé allumée, et l’autre qui tacle, et l’autre qui jure et l’autre qui menace… Alors pourquoi tout ça ? Pourquoi nous nous dénudons devant n’importe qui ? Ils nous en veulent depuis toujours. Ils vont se dire : voilà les arabes, ils ne sont jamais d’accord, ils se querellent tout le temps. Ainsi, à la toute première occasion, je vais le lui dire ! Au nom de la Tunisie, de l’avenir de la Tunisie, du sort de la Tunisie, des oliveraies de Tunisie, des routes de la Tunisie, épargnez-nous ces élections ! Épargnez-nous les scandales !
Analysons l’histoire du seul prisme économique. Pourquoi ces dépenses faramineuses et ce gaspillage ? Pourquoi cette colle pour coller les affiches, ces urnes, ces cadenas, cette peinture… Il ne s’agit pas d’une seule urne, ce sont des milliers et des milliers d’urnes. Calculez ! Chaque urne exige un nombre de clous, de la peinture et un cadenas. Et puis il y a ce rideau noir ! Et ces écoles ! Qui va les ouvrir le dimanche ? Et toute cette poussière qu’on va devoir balayer ! Et les cafés noirs ? Nous avons plein de volontaires, il faut bien leur offrir un café ! Et pourquoi tout cela ? Pour qu’un Tunisien, musulman, sunnite glisse un bulletin dans une urne ?! Mais désigne-toi depuis le départ et fous nous la paix ! On s’attable dans un café et on nous annonce qu’on a désigné untel et l’histoire est finie ! Qui va dire non ? C’est indécent ! Votre apparence suffit ! Une fois ce sera toi, une fois ce sera moi et c’est tout. Je vais le lui dire à la toute première occasion ! Consacrons cet argent à un projet. Donnons-le à nos enfants. Construisons avec cet argent un hammam. Pourquoi pas ? Laissons le hammam de côté, c’est pour les bourgeois, il faut du savon etc, construisons une usine de pipes à eau (chicha). Les gens manquent de pipes et toi tu me parles d’élections ? Je vais le lui dire à la toute première occasion, l’intérêt supérieur de la nation exige qu’on annule ces élections !
Ah, tu as peur des scandales à l’étranger ? Eh ben, c’est simple ! Laissons-leur la démocratie et supprime-nous les élections, elles coûtent cher à l’État ! ».
Une maxime pour finir, celle de Winston Churchill : « La démocratie est le pire des systèmes, à l'exclusion de tous les autres ».
Cliquer ici pour voir l’extrait de la pièce de Taoufik Jebali




Puisque vous avez cité et commenté la France amicalement, ce dont je vous remercie, je me permets de rebondir sur la question du titre, 'qu'est-ce qu'on va faire avec la démocratie ?'
On peut se poser des questions sur le fonctionnement d'une démocratie. Certaines conditions sont évidentes, il faut les rappeler.
D'abord, la démocratie suppose que tous les partis, toutes les composantes politiques acceptent l'ALTERNANCE. On est élu, ou pas, pour une période limitée et connue d'avance, c'est comme ça, il faut l'accepter. Si on a 'perdu' l'élection, on essaiera de faire mieux la prochaine fois... En fait, on n'a jamais perdu, on a participé à la démocratie, on a évité qu'un éventuel mauvais choix soit éternel et on permet à la société d'évoluer.
Souvenez vous en 2012, lorsque l'ARP débattait de la nouvelle constitution, des orateurs à la tribune brandissaient le Coran en s'exclamant 'la constitution, la voilà!".
On peut se poser la question: le Coran fait-il mention de la démocratie? L'alternance est-elle inscrite dans le Coran? Je vous laisse répondre, mais si la réponse est non, le pays n'est pas prêt pour la démocratie.
Il faut rappeler que la démocratie est un fait culturel, elle a été inventée par les Grecs anciens, et ne peut donc pas satisfaire des peuples dont la culture n'est pas issue de la civilisation grecque antique. Pas automatiquement, en tous cas.
Un deuxième point à souligner est la difficulté du SUFFRAGE UNIVERSEL.
Tous les citoyens votent, sans distinction de sexe ou de niveau d'instruction.
Est-ce bien? Par exemple, je suis un citoyen ordinaire de la classe moyenne française, ai-je le niveau pour juger lucidement et objectivement de la compétence des candidats? Que sais-je de l'économie, de l'imbrication des économies de nos pays modernes qui nous impose de respecter des règles édictées par d'autres, mais que l'on doit accepter si l'on veut participer aux échanges mondiaux et en bénéficier ?
Personnellement, j'ai été très frappé par le rejet populaire de Mehdi Jooma, le seul premier ministre qui a su casser la spirale vers le bas, durant les six mois où il a été aux commandes.
On lui a reproché son haut niveau d'instruction, mais est-ce une tare que d'avoir le niveau pour appréhender la complexité du jeu socio-économique?
On lui a reproché d'être nahdaoui, et alors? C'était une information capitale, que celle de savoir si un ministre nahdaoui était capable de diriger, car les autres ont prouvé le contraire! Et la réponse est OUI, Jooma l'a prouvé, mais pas ceux qui s'en revendiquent actuellement. La séparation des pouvoirs, inhérente à la démocratie, est ici essentielle.
On lui a reproché sa carrière dans un très grand groupe international, mais y a t-il meilleure expérience?
Bref, les citoyens sont-ils, sommes nous capables de choisir les meilleurs, les plus capables de faire avancer nos pays? La réponse est peut-être non, et c'est peut -être pourquoi certains pays ont choisi, par exemple, la monarchie parlementaire, comme l'Espagne, la Grande Bretagne, le Maroc...
Le cas du Maroc est singulier, puisqu'il concilie la religion et la pérennité du pouvoir, et l'alternance, à travers un parlement renouvelable.
Au final, et pour rester court, on peut penser que la Tunisie n'a pas encore trouvé sa voie.
Peut-être un despote éclairé? Après tout, on l'aime, ou pas, mais Bourguiba n'a pas été un malheur pour la Tunisie!
Evitez le modèle iranien...
Va dormir au lieu de vomir.
Merci pour votre retour amical et touchant. Je pense que certains pro. du dénigrement le sont par pure malveillance. Certains lapent la gamelle et mordent la main secourable en guise de remerciement.
Bien à vous.
Je tenais à le dire.
La France est une démocratie, beau et grand pays, ouvert, accueillant, généreux et définitivement métissé. N'en déplaise à ses détracteurs en raison de sa laïcité, par dépit, haine, séparatisme, ignorance ou simple indécrottable bêtise.
La Marine a, une fois encore sombré. On ne versera pas une larme de crocodile. Notez cependant qu'à chaque fois l'écart se resserre. Il n'est pas exclu qu'à la troisième tentative elle crève le plafond de verre. Souvenons-nous de F. Mitterrand.
Serait-elle à l'Elysée, et alors !
Les institutions démocratiques de ce pays sont solides. Ses forces et capacités de résistance insoupçonnées. La Marine ne fera rien d'autre que long feu. Pschitt...aurait dit Chirac. Je suis de ceux qui ne sont pas inquiets.
Elle fera long feu.
Vichy ne fut qu'une parenthèse, triste certes, mais parenthèse dans la longue et prestigieuse histoire d'un pays qui s'est un temps fourvoyé mais a su se ressaisir et se reprendre en main.
Nous avons beaucoup à apprendre de ce pays proche et ami.
N'en déplaise aux détracteurs, pour certains tout de haine irrationnelle pétris.
Au sujet du vote RN, un élu rural a écrit le billet dont le vous livre le lien (inchallah ca marche!) :
https://www.facebook.com/groups/351170698638862/permalink/1403132953442626/?app=fbl
C'est exactement cela. La carte du vote RN recouvre pile poil celle des déserts ruraux.
La balle est donc dans le camp de Macron, pour qui j'ai voté, en espérant qu'il va comprendre...
Nizar Bahloul, nous recommence les mêmes mensonges de ceux qui nous répètent encore, que c'est grâce au défunt dictateur déchu Bourguiba, qu'on a vu l'école en Tunisie. Personne ne parle des 1400 années de l'existence des écoles coraniques en Tunisie, lorsque les Français et tous les Européens gîtaient dans leurs grottes moyenâgeuses. Ni même que la langue française n'avait même pas d'école, hormis les cocoricos de l'homme de théâtre Molière ou du politicien Montesquieu. Ce ne fût qu'en 1936, que la loi Zay sur l'enseignement primaire, instaure une scolarité obligatoire jusqu'à 14 ans. En 1959, la loi Berthoin, fixe l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans. Une obligation qui fut transmise à ses colonies en Tunisie et ailleurs.
Et ce mensonge, de Bourguiba qui devrait avoir débarrassé les Tunisiens de leurs poux, alors que le savon ne fut découvert pour la fabrication et pour la vente aux populations, même en France, qu'à partir de 1950. Le shampoing, presque une décennie après. La preuve, c'est qu'il n'y avait pas de salles de bains dans les maisons et dans les immeubles de France. Qu'allaient-ils faire de salles de bains, sans savon et sans shampoing.
Des mensonges mal synchronisés avec la réalité de la vie humaine, qui ne passent que chez les débiles qui regardent Jébali & Co., et qui les prennent pour leur école.
Allah yèhdinè wè yèhdikom.
la colonisation ? pour pomper les mines, exploiter le peuple, et déformer les noms pour se moquer : Kasserine, Sadok ou chadok ...
Le principal exportateur d'huiles comestibles réduit considérablement ses exportations. Une nouvelle explosion des prix alimentaires est à prévoir.
Selon les estimations du Département américain de l'agriculture (USDA), un total de 77 millions de tonnes d'huile de palme seront produites cette année. Jusqu'à présent, l'Indonésie a fourni 60 % de la demande mondiale. La Malaisie est numéro deux avec une part de marché de 25 %.
Il y a quelques jours, le président indonésien Joko Widodo a annoncé dans une allocution vidéo qu'il était nécessaire de disposer de suffisamment d'huile de cuisson à un prix abordable dans son pays et pour ses citoyens. L'annonce semblait anodine, mais elle signifiait une interdiction totale d'exportation de l'huile alimentaire par le pays.
En conséquence, les consommateurs du monde entier doivent se préparer à une nouvelle hausse des prix de l'huile de cuisson. En effet, l'arrêt des exportations tombe au mauvais moment : des pénuries d'offre déterminent le paysage mondial : l'huile de soja est déjà rare en raison d'une sécheresse en Amérique du Sud, l'huile de tournesol en raison de la guerre en Ukraine, et l'huile de colza en raison de mauvaises récoltes au Canada. Cela a fait grimper massivement les prix des huiles alimentaires au cours des derniers mois.
Plusieurs pays ont vivement critiqué l'arrêt des exportations prévu par l'Indonésie.
critiqué la situation. ...
J'ai la solution rapide, simple pour éradiquer l'Islamisme Nakbaoui :
Le retour à la Dictature Pire et Dure.
C'est simple et radical et le peuple criera de nouveau :
Khobz wa Maa et Ghannouchi laa !
Isn't ?
Non.. il veut accomplir un rêve de jeunesse.
Un rêve d'etudiant de droit et attaché à la fac .
Comment rédiger une constitution qu'il a rêvé et la mettre en pratique .
Comment laisser une constitution qui ne pourra jamais être refaite de son vivant et après.
Comment trouver un successeur à sa taille qui le remplacera après sa mort .
Croyez moi .. KS quittera le pouvoir soit par la grâce de dieux soit par les militaires..
Voilà pourquoi il veut une nouvelle constitution et des pseudo élections..
Le chocotom du 23 Octobre 2011 était bel et bien empoisonné. Et, hélas, il n'y a pas de vaccin contre ce poison, comme il n'y a pas de vaccin cotre la stupidité !!!
Vous ne connaissez rien ,absolument rien de la France ni des français...
La France n'a pas d'amis, elle a uniquement des intérêts...
Dans tous les cas, il n'est pas à chercher du côté de la Turquie
" nos frères en islam" qui, par la complicité des frérots a démantelé des pans entiers de l'économie du pays, gère bien de nos aéroports et, cerise sur le gâteau, nous méprise royalement. Les autres "frères en islam" qui n'ont pour nous que dédain, arrogance et répulsion sont les boursouflés de pétrodollars pour qui nous ne sommes pas mieux qu'une catin.
La France mérite bien qu'on lui baise les pieds... Ne vous méprenez pas, ce n'est qu'une métaphore.
Le fait qu'une partie de la population tunisienne - en partie celle originaire des régions de l'intérieur - n'ait jamais depuis presque 2000 ans contribué a la création de valeur ( matérielle, politique, socio-culturelle ) au sein de ce pays est peut être l'un des facteurs explicatifs de l'incapacité de notre "société " a envisager l'avenir; et a effectuer des choix conscients et responsables.
La même frange de la population tunisienne est incapable d'exercer l'acte démocratique parce qu'elle est incapable de se construire un lien authentique et cohérent avec l'histoire et le patrimoine de ce pays; et a partir de la, être en capacité d'exercer une citoyenneté responsable.
Ainsi que je le répète de manière obsessionnelle l'exercice de la responsabilité est affaire de maturité personnelle et d'intégrité.
Avec la présidence tragico-comique de Mr Saed nous sommes face a nous mêmes : une poussière de résidus: l'essentiel, c'est a dire la vitalité et l'avenir de la Nation tunisienne, a été sacrifie sur l'autel du délire ploutocrate, mélange répugnant d'insignifiance d'arrogance et d'ignorance
Drôle de scénario : l'empire Ottoman revient
Transposer sur ces sociétés des paradigmes en se référant à Churchill ou comme le fait un auteur sur ce site en invoquant Max Weber, Habermas ou Rousseau est une hérésie. C'est une société qui vit à la marge de l'histoire. Ce qui convient c'est une lecture à travers le prisme de l'histoire des sciences naturelles et l'évolution de l'homme. La démocratie devient alors un paradigme darwinien.
Osons croire démocratie et travailler, dans le pouvoir des individus, des citoyens, osons rêver et affirmer : nous méritons un meilleur système, nous avons le pouvoir de travailler pour cela et de nous battre pour une démocratie qui satisfasse nos besoins. Avec de la volonté, le vouloir, l'honnêteté, la citoyenneté, à commencer par l'environnement déjà ha ha
Inchallah Inchallah Inchallah Inchallah
En chef de l'opposition conservatrice (comme De Gaulle, il a été évincé du pouvoir après avoir gagné la guerre), il critique l'exercice de la démocratie par la majorité travailliste du gouvernement Attlee.
Son célèbre aphorisme est d'ailleurs une contraction de son affirmation complète selon laquelle la démocratie est "la pire forme de gouvernement à l'exception de toutes celles qui ont été essayées au fil du temps".
En disant cela, il entend appuyer sa critique des travaillistes auxquels il reproche précisément de croire que parce qu'ils ont été élus, ils pourraient se permettre tout, en particulier de ne pas respecter les droits du Parlement, ni la souveraineté du peuple en voulant faire voter des lois allant contre ce qu'il appelle le caractère du peuple.
Transposer sa formulation à nos jours en Tunisie revient à le positionner aussi bien contre Saied, qui ne comprend pas qu'il ne peut passer outre un certain nombre de libertés acquises par les Tunisiens qui y forgent un caractère distinct des réflexes dictatoriaux, mais aussi contre tous les parlementaires qui, ces dernières années, ont manifesté un irrespect total du Parlement, comme s'il s'agissait de leur propriété.
Mais cette transposition a des limites. La dite classe dirigeante en Tunisie est trop éloignée de l'idée démocratique pour lui appliquer des conceptions de pays où la tradition démocratique est ancrée, comme en Angleterre où les partis travailliste et conservateur sont considérés incarner des missions de service public.
Bref, la Chine est encore loin, comme dit le titre d'un film algérien pour signifier que si l'on recommande d'aller quêter le Savoir jusqu'en Chine, ça reste encore loin et même très loin...
La démocratie ça se mérite.
Nous tunisiens, serait-il pas plus sage de mettre la barre un peu plus haut, à l'échelle des vertus et des vices humains ? De ne pas se contenter des bons, des brutes et des truands dont nous disposons dans scène politique. Il faut travailler dure pour préparer la citoyenneté indispensable pour la démocratie. N'est-ce pas.
Les vrais opposants et patriotes sont diabolisés et écartés du pouvoir
A propos , la première chose qu'a fait macron c'est de faire jouer l'hymne européen et non la Marseillaise. Tout un symbole.
C'est ce que tous les français doivent comprendre.
J'ai vu la joie discrète de ma femme à l'annonce du résultat!
Sous prétexte que des islamisteux ont profité et saigné l'Etat, kais saied a cassé tout le processus démocratique et il est en train de casser l'?tat.
Continue monsieur dark vador à réfléchir comme un mouton, tu te réveilleras à l'abattoir

