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Fatma Mseddi : la relation entre le gouvernement et l’ARP est tendue
11/06/2024 | 09:54
3 min
Fatma Mseddi : la relation entre le gouvernement et l’ARP est tendue

 

La députée Fatma Mseddi, était l’invitée, mardi 11 juin 2024, de Hatem Ben Amara dans la matinale de Jawhara FM.

Elle a indiqué que les représentants des banques seront entendus dans le cadre de l’initiative législative portant sur la révision du décret-loi 88 portant sur la société civile et les associations. « Le but de cette loi est de lutter contre les financements étrangers suspects (…) des milliers d’associations violent la loi, rares sont celles qui fournissent leurs rapports et agissent dans les règles (…) certaines associations, dont l’association de bienfaisance qatarie obtiennent des millions de dinars (…) notre rôle est d’aider l’État (…) certains députés sont contre cette loi et il y a des députés qui sont rangés du côté des associations, cela a fait que les délais d’examen ont été longs, cela est de même pour le gouvernement qui est aux abonnés absent, et je me pose des questions sur cette indifférence » a précisé l’élue.

Elle a affirmé que certaines associations œuvrent pour les intérêts de pays étrangers.

Fatma Mseddi est revenue sur l’affaire qui l’oppose à l’Isie, soulignant qu’elle n’avait fait que relever que l’instance, avec seulement quatre membres au sein de son bureau, ne disposait pas du quorum légal, soit sept membres pour assurer ses fonctions. « J’ai adressé une correspondance au président de la République dans ce sens et j’ai été surprise au mois de février de faire l’objet d’une plainte pour diffusion de fausses informations (…) pourquoi tout le monde a peur de Farouk Bouasker ? Qu’est-il donc devenu ? On en arrive à parler de l’instance de Bouasker désormais. L’Isie n’a pas les prérogatives d’interprétation de la constitution (…) cette plainte est politique (…) j’ai été entendue par la commission de levée de l’immunité » a-t-elle précisé.

Concernant le décret 54, la députée a dit maintenir sa position pour le report de sa révision, soulignant que la justice doit suivre son cours et trancher.

 

 

« J’ai été poursuivie par Rached Ghannouchi, trois fois, pour diffamation et la justice a tranché en ma faveur malgré les pressions politiques (…) je suis une députée indocile et je dérange beaucoup de mes collègues (…) une plénière secrète va être tenue pour examiner ma levée d’immunité (…) je pense que les députés seront professionnels, cette affaire n’est qu’une critique formulée sur des bases légales contre une instance et ne devrait pas justifier cette mesure (…) la vérité est que la relation est tendue entre le gouvernement et l’Assemblée sur la question des prérogatives. Le gouvernement boycotte les initiatives des élus, on en arrive à les supplier pour nous écouter (…) le problème est politique, certaines personnes, qui sont contre la réussite du processus du 25-juillet, veulent véhiculer l’idée que ce qui se passe en Tunisie est une dictature en bâillonnant l’Assemblée et en empêchant que des institutions contrôlent d’autres, ces parties sont au sein même du système » a-t-elle conclu.

 

 

M.B.Z

11/06/2024 | 09:54
3 min
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Commentaires
riri
elle accuse l'ISIE de haute trahison
a posté le 11-06-2024 à 15:15
" le problème est politique, certaines personnes, qui sont contre la réussite du processus du 25-juillet, "

Elle accuse l'ISIE d'être contre le processus du 25 juillet et de le torpiller volontairement?

l'ISIE peu a nouveau la poursuivre pour diffamation non?