
Dans quelques semaines, ce confinement ne sera qu’un lointain souvenir. Un souvenir sombre ou apaisant, qu’on aura envie d’oublier ou de raconter. Raconter à nos enfants et petits-enfants ces jours où on aura vécu cloîtrés, la peur au ventre. Ces jours où on aura survécu à une énorme catastrophe sanitaire et où on aura été assez braves pour vaincre (ou presque) une pandémie planétaire.
Vive nous ! Fascinant peuple, petit par la taille mais grand par les paradoxes. Les Tunisiens sont ces êtres fascinants qui vous étonneront toujours mais qui vous feront sourire dans tous les cas. Parfois sourire jaune.
D’ici 48heures la honte aura changé de camp. L’illicite redeviendra licite et les Tunisiens redeviendront eux-mêmes. Jamais l’attrait de l’alcool n’aura été aussi grand qu’en ce mois de la piété et du recueillement. Jamais les tables n’auront été aussi fournies et aussi bien décorées qu’en ces moments de la privation et de l’abnégation.
Deux questions sont sur toutes les bouches : quand les mosquées pourront de nouveau ouvrir leurs portes aux fidèles et quand les caves à vin et les bars seront de nouveau en service aux plus fidèles encore ? Questions existentielles qui cohabitent en plusieurs d’entre nous et font ce joli paradoxe – au bord de l’implosion – que nous observons chaque jour.
D’ici 48 heures, il ne sera plus « haram » de déjeuner en public ou de boire sa bière bien fraiche sans se cacher. Seule la viande de porc, l’égalité dans l’héritage et la musique qu’on écoute pendant l’appel à la prière seront désormais interdits. Notre hypocrisie et nos paradoxes pourront de nouveau sortir en plein jour et cohabiter avec nous sans la moindre gêne.
Réunis l’espace de quelques mois face à un monstre invisible, nous pensions être devenus des personnes meilleures. Nouvelles habitudes de consommation, distanciation sociale, hygiène irréprochable, télétravail pour tous… Mais cette pandémie aura-t-elle permis de nous souder un peu plus ? Excusez mon pessimiste, mais je suis dans le regret de répondre par la négative. Il en faudra plus pour nous réunir à nouveau, nous, petit peuple morcelé par les idéologies bâtardes, par les politiques loufoques et par l’incompréhension. Ce n’est pas demain que nous vivrons en mode arc en ciel et bisounours. Peut-être que nos petits-enfants, ou nos arrière-petits-enfants, auront cette chance. Je le leur souhaite. Ce ne sont pas les échanges d’insultes de nos parlementaires ou les menaces…pardon, vœux de notre chef d’Etat qui nous rapprocheront.
Demain est un autre jour. Certains devront trouver un sens à leur existence sans la série Nouba et ses messages subliminaux (d’une délicatesse rare, me soufflent les groupies), d’autres devront revenir à la vie normale et apprendre à cohabiter les uns avec les autres, de nouveau lâchés dans la grande jungle de la vie.
« On pense qu'on est libre mais on ne l'est pas. On ne fait qu’emprunter le même chemin encore et encore et encore », disait Jonas, héros de la série allemande Dark, une production à vous glacer le sang. Et nous, le sommes-nous ? A partir de lundi, le confinement n’aura de confinement que le nom. Mais serons-nous libres ? Apprendrons-nous de nos erreurs ? De quoi seront faits nos lendemains.
Quant à moi, particule élémentaire d’un microcosme qui me dépasse mais auquel j’essaye d’apporter mon grain de sel, je vous dis adieu… On se reverra certes, mais sous une autre forme. Bonne fête à vous tous, allez chercher bonheur.
Ce journal de confinement se désintégrera dans 30 secondes….
Deux voies : la mosquée ou le bar?
Ben le choix est fait mais avec modération !
good celebration of aid
Deux voies comme dit dans le verset 10 sourat Al balad alors comment choisir ?
Choisir le début pour q happy ending.
Happy Aid à tous!
Et bonne commémoration de 1350 années d'islam en Tunisie et au maghreb en général.
Donc bonne fête sacrée d'aid el-fitr (seghir) à tous les vrais ltunisiens qui préservent les rites et les us comme il se doit, et non à ceux qui utilisent l'islam comme fonds de commerce et de le monnayer pour duper les tunisiens et s'enrichir illicitement par l'arnaque et la corruption; et qui à ce jour ne connaissent rien de l'histoire élogieuse de la Tunisie qui les a abritée correctement par humanisme.
Mais qui, par contre, trouvent le moyen, maintenant, de la méconnaître et de trahir la confiance de son peuple dont ils ont, en fin de compte, dénigré indignement et méchamment par des assassinats.
Ils n'arriveront jamais à duper le peuple tunisien, et ce même avec les connivences de tierces personnes étrangères dont leurs intentions sont malsaines et qui espèrent , par le biais dédits traitres, une possible colonisation offerte sur un plate
Longue vie à notre fille ST qui grâce et ses interventions philosophiques et sociales nous a ramenée et expliquée ce qui se passe vraiment en Tunisie de 2011 à 2020.
Je suis très fier de cette jeunesse qui a retrouvé ses origines et sa liberté d'expression en se permettant de donner des :
Leçons de vie à tout un chacun et de nous poser les vrais problèmes de cette Tunisie martyrisée, violée et soumise à 1 dogme venu d'ailleurs!!
Continuez dans le chemin Tunisien que vous vous êtes tracée et grace aux bonnes volontés d'1 NB très ouvert sur les pb de notre Tunisie mais aussi soucieux de la bonne marche de son Business et je souhaite à la Tunisie que cette voie tracée par des jeunes intelligents et qui ont les crocs
réussissent pour une Tunisie Nouvelle libérée des marches forcées et imposée par des sectes nuisibles venue d'ailleurs.
Dieu protée la Tunisie.
Très bonne fête de l'Aid El Fitre à tous les lecteurs de notre site.
Dieu vous garde ST
Si le contexte change et si on tient compte de l'espace-temps, alors la plupart des paradoxes trouvent une solution.
Le problème c'est quand les comportements, jugés paradoxaux, deviennent instables. Le risque de conduire à l'arbitraire devient fort élevé.
P.S. J'ai l'impression que vous avez un titre possible de votre livre: Au rythme de nos paradoxes
Non.
NON.
C'est tout, non!
Bonne fête à vous, et compagnon, enfants, famille, amis. Des gens biens, puisque vous êtes des leurs!
Et puis les monopoles, les commerces inutiles et qui ne peuvent dépendre à la rigueur de l'Etat, et les recrutements superflus et effectués rien que pour servir le populisme des pseudos partis politiques qui ne cherchent qu'à se partager les biens de l'Etat entre eux et non pas de servir le peuple bénévolement (en plusieurs mmoments et situations) comme lors des années d'extase connues après 1956.