
Le ministère des Finances vient, enfin, de publier les résultats provisoires de l’exécution du budget de l’État à fin mars 2025. Des chiffres qui font état d’un excédent budgétaire, en hausse de 74,31% par rapport à la même période un an auparavant.
Selon les données communiquées, l’excédent budgétaire a atteint de 2,08 milliards de dinars fin mars 2025 contre 1,19 milliard de dinars fin mars 2024. Les recettes de l’État ont augmenté de 3,9% pour cette période, évoluant de 12,08 milliards de dinars à 12,56 milliards de dinars, dont 1,18 milliard de dinars de revenus non fiscaux (+2%) et 11,19 milliards de dinars de revenus fiscaux (+7,7%) divisé en 4,89 milliards de dinars d’impôts directs (+10,4%) et 6,3 milliards de dinars d’impôts indirects (+5,7%). Au cours de cette période, l’État a reçu 0,18 milliard de don.
Les dépenses sont resté quasiment au même niveau (-0,6%) atteignant 10,3 milliards de dinars contre 10,36 milliards de dinars pour la même période un an auparavant, mais elles ne reflètent toujours pas la situation économique du pays, car plusieurs créanciers de l’État ne sont pas encore payés. Ainsi sur les 11,59 milliards de dinars de compensation prévus dans la loi de finances 2025, seulement 1,53 milliards de dinars ont été dépensés (à peine plus du 1/7 du montant total, ndlr), 198,7 millions de dinars pour les produits de base, 979,2 millions de dinars pour les carburants et 349,2 millions de dinars pour le transport. 64,1% du montant de la compensation dépensé a été consacré aux carburants, 22,9% au transport et 13% aux produits de base. Comme d’habitude, l’État s’est payé avant ses autres prestataires. À titre d’exemple, les bénéficiaires de la compensation n’avaient pas été payés depuis plusieurs mois (entre 12 et 17 mois d’impayés), pour un montant dépassant le milliard de dinars jusqu’à fin décembre 2024.
La plus grosse rubrique en termes de dépenses demeure la masse salariale avec plus de 5,48 milliards de dinars dédiés (un peu moins de la moitié des ressources collectées pour cette période) et en hausse de 3%. Les charges de financement relatives à l’intérêt de la dette ont baissé de 10,4% passant de 1,83 MD fin mars 2023 à 1,64 milliard fin mars 2024, 1,12 milliard de dinars relatifs à la dette intérieure et 521,5 millions de dinars relatifs à la dette extérieure.
Le principal de la dette s’est situé à 7,41 milliards de dinars (+38,6%), dont 2,76 milliards de dinars de la dette intérieure (+153,9%) et 4,65 milliards de dinars de la dette extérieure (+9,2%).
I.N.



il faut taper sur les portefeuilles des consommateurs et des vendeurs avec des amendes trop lourdes qui vont jusqu'à la saisie de leur biens et de leur appauvrissement .
mais j adore cette phrase :
" '? titre d'exemple, les bénéficiaires de la compensation n'avaient pas été payés depuis plusieurs mois (entre 12 et 17 mois d'impayés), pour un montant dépassant le milliard de dinars jusqu'à fin décembre 2024."