alexametrics
jeudi 18 avril 2024
Heure de Tunis : 22:31
A la Une
Etablissements publics - Signature du plan des réformes entre le gouvernement et l’UGTT
31/03/2021 | 16:58 , mis à jour à 11:00
3 min
Etablissements publics - Signature du plan des réformes entre le gouvernement et l’UGTT

Le chef du gouvernement Hichem Mechichi et le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi ont signé ce mercredi 31 mars 2021, le plan d'études de réformes relatif au système de compensation et de la fiscalité ainsi que les réformes relatives aux établissements publics. Lors de cette cérémonie un communiqué conjoint a été signé entre le gouvernement et la centrale syndicale. Sept établissements publics seront soumis à l’étude des réformes à commencer par Tunisair, El Fouledh, l’Office des terres domaniales, la Stam, la Pharmacie centrale, la Siphate et la Steg.


A cette occasion, le secrétaire général de la centrale syndicale s’est félicité de la signature de ce communiqué conjoint, estimant que ce pas franchi était attendu depuis des années. Il a souligné que les Tunisiens étaient les mieux placés pour connaître les réformes nécessaires à mettre en place et qu’il n’était pas question de se soumettre aux recommandations étrangères pour servir les intérêts de la Tunisie.

« Depuis des années, nous avons appelé à une équité fiscale, sans laquelle nous ne pouvions prétendre à une équité sociale. D’autre part, on a toujours accusé l’UGTT d’être figé par rapport à la question des établissements publics. Ces établissements ne sont pas à vendre ou à acheter, mais des réformes sont nécessaires à leur pérennité et leur efficacité afin qu’ils soient une locomotive et un pilier du développement. Ils seront un exemple à suivre en terme de bonne gouvernance » a indiqué Noureddine Taboubi.

Il a, également, assuré que le système de compensation sera réétudié, citant entre autres la subvention des hydrocarbures ou encore certains produits alimentaires.

Noureddine Taboubi a assuré que la Tunisie avait besoin de dirigeants responsables et d’une véritable union, soulignant que depuis l’indépendance, on œuvre à construire un pays laïc, social où il fait bon vivre. « Nous avons tous les prérequis et les compétences nécessaires. Arrêtons les insultes et les tiraillements. Apprenons de nous erreurs et avançons! Il suffit d'une volonté sincère pour que la Tunisie soit une véritable référence ».

 

Pour sa part, le chef du gouvernement, Hichem Mechichi a considéré que la journée est historique. « Aujourd’hui, nous sommes parvenus à un consensus avec la centrale syndicale pour entamer un pas important vers la mise en place des réformes économiques et sociales. Ce processus ne peut être que participatif. Pour ce faire, nous avons d’abord commencé par instaurer un climat de confiance avec notre partenaire social, afin de pourvoir avancer ».

Hichem Mechichi a assuré qu’il a pu constater, au fil des discussions avec l’UGTT, qu’il n’y a pas de sujets tabous et que tout peut être discuté tant qu’il y a des volontés sincères et de réelles intentions pour servir le pays.

Le chef du gouvernement a affirmé que les établissements publics sont des trésors de familles sur lesquels il faut capitaliser. Il a reconnu leur rôle dans la construction de l’économie nationale, considérant, toutefois, qu’ils souffrent actuellement de plusieurs difficultés qu’il faut résoudre.

« En discutant avec la direction de l’UGTT, nous avons trouvé un terrain d’entente lorsque nous avons exposé nos approches mutuelles. Ce processus participatif ne peut que nous renforcer. Le plan de relance économique repose également sur la réforme de la politique fiscale et du système de compensation. Il faut reconnaitre que la situation est difficile et que le risque est grand, mais ensemble, main dans la main, nous serons plus forts ».

S.H

31/03/2021 | 16:58 , mis à jour à 11:00
3 min
Suivez-nous
Commentaires
A__Zut !
Belle pêche !
a posté le 02-04-2021 à 19:23
Taboubi, le poisson d'avril accroché à l'hameçon de Méchichi (& consorts ) ...

Morale:
Si vous aimez la pêche à la ligne, les lignes rouges ne sont pas aussi décourageantes qu'on le prétend ..!
AVERROES( IBNI RUSHD)
L UGTT: DOIT RESTER APOLITIQUE:
a posté le 01-04-2021 à 15:04
L'ugtt ne serait efficace que si elle respecte et applique le rôle qui est le sien. Ors, sa dérive idéologique dérange. Les responsables syndicaux ont perdu la raison, ils ne respectent ni la charte syndicale ni l'éthique sensé défendre, pire ils sont devenus de redoutables politiciens craints de tous et par tous. Je risque de me répéter, la centrale syndicale est devenue par ce fait un problème insoluble et compliqué en Tunisie. Il faudrait résoudre ce problème et le plus tôt serait le mieux. On ne peut pas être juge et partie comme on ne peut être législateur et revendicateur syndical, pour que ce mouvement devienne fort il faut qu'il soit neutre et libre. Ne confondons plus les époques, F. HACHED a eu de bonnes raisons de se politiser, aujourd'hui la classe ouvrière qui traverse des moments pénibles et difficiles a besoin de syndicat fort APOLITIQUE.
MDO
Enfin un des clous rouillés cède
a posté le 01-04-2021 à 14:39
Comme tout le monde l' a constaté la situation à laquelle est arrivé le pays est liée essentiellement à des clous rouillés qui empêchent sa machine de bien fonctionner et un de ces clous n'est autre que l'organisation dite syndicale qui, après avoir sympathisé avec le dictateur pendant 23 ans a trouvé le champ libre dès 2011 et n' a cédé qu'après avoir mi le pays à genou et maintenant après les exigences de la BM et FMI on la trouve docile et ses slogans de souveraineté nationale et de lignes rouges volent en éclat après que les syndicalistes ont retardé durant cette dizaine d'années la réforme tant souhaitée de tout le secteur public pour qu'ils renflouent leurs poches des revenues de la corruption et ne laissent derrière eux que des entreprises publiques fantômes dont le coût de la remise en fonctionnement ne peut malheureusement qu'hypothéquer le présent et le futur du pays.
expert
apprendre de ses erreurs : UGTT
a posté le 01-04-2021 à 14:09
pour l UGTT. pire de ne pas vouloir reconnaitre ses erreurs s c est de ne pas apprendre de ses erreurs.
MALAHI
DES MOTS ET ENCORE DES MAUX !
a posté le 01-04-2021 à 13:33
On lisant cet article, j'ai cru écouté des paroles habituelles de ceux qui veulent nous faire croire que tout va bien, et tout le monde est sur la même ligne. Bref mettre des mots pour dire qu'ils sont d'accords à restructurer les entreprises publics; je crois qu'ils ne pensent pas de la même manière et les mots ne sont que des MAUX ! Ils nous font croire qu'ils ont trouvé la solution. Les entreprises publics sont dans le déficit permanent et une analyse pertinente pour chacune sera nécessaire et une direction de sauvetage et de reforme avec privatisation pour certaines!
Adel
Raté !
a posté le 01-04-2021 à 13:04
Sans réforme de l'UGTT et de la mentalité du gouvernement, on n'arrivera à aucun résultat.
Chaba7
C'est une plaisanterie !
a posté le 01-04-2021 à 11:59
Un plan de réformes initié par l'UGTT est equivalent à rechercher une ligne droite le long de la quadrature d'un cercle. C'est l'UGTT qui a détruit l'ensemble des entreprises publiques dans notre pays. S'attendre à ce que l'UGTT réussisse à reconstruire ce qu'elle a ravagé équivaut à demander à des engins utilisés dans la démolition d'immeubles à reconstruire ce qu'ils ont détruit....faut pas rêver!!
Forza
Il faut parler aussi avec l'utica et connect
a posté le 01-04-2021 à 11:16
Des discussions seulement avec l'UGTT risquent d'apporter des résultats non balancés. Il faut inclure les entrepreneurs dans ces discussions, ce sont eux qui créent les emplois. Je sais bien qu'il s'agit d'entreprises publiques mais des solutions peuvent être des partenariats entre privé et publique.
salim
regor
a posté le 01-04-2021 à 10:31
la seule regorme radicale c est dissoudre l,ugtt et mettre tous les syndicd en prisons au sahars
tounsi
Comique
a posté le 01-04-2021 à 08:49
moi franchement je ne crois pas a cette parodie. Ou est phosphate gafsa ? est ce que c'est une socièté qui est en règle et qui fait fait des résultats positifs ? ou est la STIR ? ou est la SNCFT ? et j'en passe.
Voila pourquoi ceci est du pure cinéma.
Excursionniste
Un Referendum pour dissoudre l'UGTT !
a posté le 01-04-2021 à 00:58
Regardez cette photo, on dirait que c'est lui le propriétaire de toutes les sociétés publiques !

Montrez et expliquez vos solutions au peuple , et c'est lui qui va voter et choisir !

l'UGTT n'est qu'une organisation syndicale, et le pays n'est pas son propriété privé, sinon il faut dissoudre cette organisation comme on avait fait avec l'RCD. Il faut protéger cette révolution.

Et bien sûr le gouvernement actuel ne peut pas continuer ! Dégage !
A__Zut !
Tansparent à n'y rien voir !
a posté le 01-04-2021 à 00:07
Tout cela ne nous dit finalement pas ce qui a été précisément mijoté et signé et, donc, ce qui nous attend, consommateurs et contribuables, pour le présent et pour l'avenir (le nôtre et celui de nos enfants), alors qu'avec le FMI, c'était au moins plus franc, plus clair !

Mais chut ! On est dans la cuisine des grands, pas à la soupe populaire !
Abella
N'importe quoi !
a posté le 31-03-2021 à 22:59
C'est du blablabla entre un chef de gouvernement sans ministres ou presque et qui doit partir au plutôt et un chef d'une centrale syndicale qui cherche désespérément une couverture nommé dialogue nationale !
observator
Il ne faut pas lâcher la pression
a posté le 31-03-2021 à 22:10
Il est naïf de croire que ce syndicat accepte les réformes vraiment nécessaires pour le pays.
Les tunisiens ne doivent jamais oublier que ce syndicat de malheur a toujours à sa tête la même clique.
Celle qui a déclenché des milliers et des milliers de grèves payées sans contre partie qui a donc grandement participé à l'affaiblissement de notre monnaie par rapport aux autres monnaies, qui nous a poussés plus encore dans la gueule du FMI.
En attendant de connaître la nature et l'importance de ces réformes qui vont durer des années, nous tunisiens allobs continuer à payer les déboires de Tunisair et le reste du secteur public.
Et cela va nous coûter encire très très chère.
Par leur rôle destructif joué au service de la mafia qui pille le pays, Taboubi et sa clique ont tout fait pour affaiblir le pays vis à vis des organismes financiers internationaux .
Et il réclame des décisions souveraines.?

Soussi
Reformes
a posté le 31-03-2021 à 20:02
Pour assurer les bonnes reformes il faut trouver les personnes adequates
Pas comme la bonne dame nomee sur Shems FM
DHEJ
Les salariés du public...
a posté le 31-03-2021 à 19:04
A défaut de réformes à base d'énergie monetielle et d'énergie monetique, les établissements publics créeront des clients potentiels du commerce parallèle.

Ferid BELHAJ de la BM n'y comprend rien. D'ailleurs il n'est pas le seul, avant lui un certain Elyes FAKHFAKH.
aldo
==== mchichon YIHDIK RABBI ====
a posté le 31-03-2021 à 18:33
yizzi mit K........... , les 7 entreprises tu vas leur sortir la tête de l'eau avec






































yizzi mit K......... TU NE SAIS PAS MENTIR , t'arrives même pas à réparer UN 1 seul TUNISAIR , yizzi mitserdik , 7 sociétés d'un seul coup et au même temps ? mouch barcha alik ya mdek - N'OUBLIES PAS LE BORDEL QUE T ' AS FOUTU --- FIL KAMOUR ---







Soussi
Le temps
a posté le 31-03-2021 à 18:11
Ya Si Hichem
Est ce que vous avez le temps necessaire pour gerer la Presidence du Gouvernement et le ministere de l interieur?
retraité
les réformes sont nécessaires
a posté le 31-03-2021 à 17:28
les tunisiens connaissent bien leurs difficultés financières de leur pays et les causes de cette importante crise ainsi que les solutions mais les gouvernants depuis 2013 sont en partie responsables ne veulent faire les réformes nécessaires il faut que les bailleurs internationaux surtout les organismes internationaux de crédits haussent le ton menacent de couper les vannes des crédits pour que nos gouvernants actuels et le syndicat qui mènent une campagne de grèves et de revendications salariales intenses depuis 6 ans dans le secteur publique et parapublique engendrent ainsi une course folle salaire inflation et déficit public se mettent d'accord pour une sortie de crise wait and see .