Le climat politique témoigne d’une grande instabilité depuis plusieurs années. Les assassinats des leaders du Parti unifié des patriotes démocrates, Chokri Belaïd, le 6 février 2012 et du Mouvement Echaâb, Mohamed Brahmi le 25 juillet 2013 avaient accentué la colère et l’exaspération des Tunisiens.
Comme chaque année, des manifestations sont organisées afin d’exprimer cette colère et dénoncer la stagnation des enquêtes judiciaires.
C'est dans ce sens que plusieurs organisations et partis politiques tels que l’UGTT, l’Ordre national des avocats tunisiens, l’ATFD, Echaâb, Al Massar et le Parti unifié des patriotes démocrates s'étaient donnés rendez-vous le 6 février à la place des droits de l’Homme, à l'avenue Mohammed V.
A dix heures et demi, ce sont plus de deux cents personnes qui s’étaient déjà rassemblées et avaient commencé à scander des slogans tels que « Martyr repose-toi, nous continuerons à mener la lutte » ou « Travail, liberté, dignité ».
S.G
Honte à ceux qui croient banaliser le crime politique.
Honte à ceux qui parlent de démocratie et de justice et qui consentent aux discours de ceux qui ont bafoué le droit et la Justice.
Il est possible qu'en ce pays les libertés seront encore bafouées par ceux qui y référent sans cesse par démagogie.
Il est possible, aussi, que tous ces pantins soient mis de côté par un pays capable de se regarder en face.
Il est nécessaire, en revanche, de poursuivre les criminels et leurs donneurs d'ordre, et seulement à ce prix l'on pourra parler de démocratisation.
Car, depuis une bonne décennie, nous avons vécu la pire honte de notre histoire.
Ils peuvent, et ils ne ratent jamais l'occasion, dénoncer Bourguiba et Ben Ali et les nommer "dictateurs".
Il y faut du culot pour écrire cela, et traiter de "facho" un homme qu'ils n'egaleront jamais.
Les soutiens volontaires et les autres de cette abomination ayant laissé le champ libre à des incultes, délinquants, menteurs et voleurs portent une lourde responsabilité.
Or, il se trouve que ce sont les mêmes, ignorant leur vilenie, qui nous font le récit d'un moment, celui d'avant le 25/7, comme une séquence où les libertés et la démocratie avaient dignité et existence.
Il en faut de la mauvaise foi, et du déni pour effacer de la mémoire tant de faits et méfaits, d'atteintes aux droits élémentaires de toutes catégories de citoyens, jusqu'aux assassinats, l'intrusion dans l'intime ou la prétention à régenter les consciences en nous classant en laicards, en apostats et par conséquent ennemis de l'islam.
Islam qu'ils prétendent incarner, et dont tout témoigne qu'ils en sont les destructeurs.
L'islamisme, Ennahdha et ses satellites et petites mains sont un fléau.
Kais Saied les combat.
Je soutiens son combat pour la justice.
Contre les corrompus, les voyous, les voleurs.
Alors, les Bouchlaka, et son clan, les Karama de Ayari "plus propre" selon un imbécile, doivent rendre des comptes.
Et, il ne faut pas les lacher.
