La Tunisie doit suivre une nouvelle direction, qui ne peut se faire que suite à un dialogue national pour convaincre le peuple tunisien d’adopter un plan de réforme, le tout en révélant aux Tunisiens la gravité de la situation afin qu’ils s’approprie et s’engage dans cette démarche qui va sauver l’économie du pays.
C’est ce qu’a expliqué le chef de mission auprès du FMI pour la Tunisie Chris Geiregat, lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 2 mars 2021 avec la participation du représentant résident du FMI en Tunisie Jérôme Vacher.
Au cours de cet entretien virtuel avec les médias, qui intervient suite à la conclusion achevée des consultations au titre de l’article IV avec la Tunisie, M. Geiregat a évoqué la situation économique du pays et les perspectives de développement.
« La Tunisie a besoin d’une nouvelle direction économique, une direction qui est différente de celle de la décennie passée.
Alors, nous croyons, et nous sommes d’accord avec les autorités tunisiennes, que l’avenir économique de la Tunisie dépendra de l’adoption d’un plan ambitieux de réformes, un plan de réformes qui lance l’économie dans une nouvelle direction », a-t-il soutenu.
Et d’ajouter : « Ce plan ambitieux de réformes devrait être élaboré par les autorités tunisiennes elles-mêmes. Et pour que ce plan soit accepté par la société tunisienne et par ces partenaires internationaux de développement, il sera important de communiquer ce plan aux Tunisiens et Tunisiennes et de les engager dans un dialogue national. Evidemment, des réformes difficiles ne peuvent être achevées que si tout le monde comprenne comment elles vont faire bénéficier la société en termes d’une meilleure protection sociale, de plus de croissance inclusive, et moins de pauvreté, même si le coût de l’ajustement pourrait être difficile à subir au court terme.
Autrement dit, le succès des réformes difficiles dépendra de l’approbation et le "buy-in" des principales parties prenantes en Tunisie, c’est-à-dire : à travers l’univers politique, les fédérations des employeurs et des syndicats, et les autres groupes dans la société civile. Nous appelons cette approbation un "pacte social" ; et en termes pratiques, cela veut dire que tout le monde est d’accord d’approcher le plan de réforme avec un esprit ouvert, et que tout le monde offre un peu pour que globalement tout le monde gagne grâce à une nouvelle direction pour l’économie, avec une meilleure protection sociale, plus de croissance inclusive, et plus d’emplois et de prospérité ».
Interrogé sur la situation des entreprises publiques, un volet important des réformes qui devront être engagées, Chris Geiregat a indiqué que la mission y a consacré beaucoup de temps et qu’elle a découvert que ces entreprises ont une importance capitale pour l’économie du pays, la dominant et ayant souvent le monopole.
Une grande partie font leurs activités à perte et requierent des transferts et des injections régulières de fonds, ce qui représente 7 à 8% du PIB annuel. Ces sociétés sont en plus lourdement endettées, les experts de la mission ont estimé la dette à hauteur de 40% du PIB.
Lorsque ces entreprises publiques font face à des problèmes et que les garanties sont appelées, c’est le gouvernement qui prend en charge cette situation. Il en découle des risques fiscaux importants pour les autorités surtout qu’elles ont contracté des emprunts locaux ces dernières années notamment auprès des banques publiques.
Ainsi, dans son rapport, la mission a proposé une approche holistique globale pour la réforme des entreprises publiques. Pour elle, il faut déterminer les arriérées de l’Etat envers ces entreprises et ceux pour les autres parties concernées, car ils ont remarqué qu’il y avait des arriérés en cascade.
La mission a appelé, dans ce cadre, les autorités à trouver un véritable plan d’assainissement, un plan de réforme de long terme capable de résoudre l’ensemble des problèmes de ces entreprises publiques, financiers ou autres. Entre temps, elle a proposé un plan à moyen terme qui prendra en considération le rôle de ces entreprises, de les classifier selon leur viabilité, de déterminer lesquelles sont stratégiques, lesquelles ont un rôle commercial. Pour elle, il faut centraliser le contrôle, la supervision et la gestion de ces entreprises dans une structure unique qui leur serait dédiée, tout en renforçant la gouvernance de ces entreprises pour qu’elles aient des conseils d’administration plus autonomes et indépendants, capable de prendre les décisions qui s’imposent. Il faudra aussi entreprendre des réformes financières, un texte de loi devrait être adopté dans ce sens.
S’agissant de la soutenabilité de la dette, le FMI considère qu’actuellement la dette tunisienne est soutenable, mais que le pays a besoin de prendre une nouvelle direction : le scénario de base sans réformes est que la dette deviendra insoutenable où il sera de plus en plus difficile de financer le déficit budgétaire qui engendre une croissance de 1,8% équivalente à celle de la moyenne des dix dernières années et un scénario de réformes avec une réorientation des dépenses sociales et d’investissements qui débouchera sur une croissance de 3% par an en moyenne (les réformes entreprises réclamant un certain temps pour porter leur fruit, ndlr).
Interrogé si les autorités tunisiennes ont demandé une restructuration ou un rééchelonnement de la dette, M. Geiregat a affirmé que le sujet n’a pas été soulevé lors des discussions. En ce qui concerne le fait de bénéficier d’un nouveau programme de financement du FMI, il a précisé que les autorités tunisiennes avaient indiqué qu’elles étaient intéressées mais qu’elles n’ont pas présenté jusque-là une demande officielle et que l’institution financière reste disponible.
Et de soutenir qu’aucune exigence n’a été formulée par leurs services pour l’approbation d’un programme de soutien à la Tunisie.
Sur un autre volet, l’institution financière estime qu’il est important que le taux de change soit flexible.
La mission du FMI a, en outre soutenu le rôle important de la Banque centrale dans la mise en œuvre d’une politique monétaire avec une inflation stable, permettant une stabilité globale de l’économie tunisienne et de préserver la stabilité financière du pays.
A cet effet, M. Geiregat a noté que 2020 a été une année difficile pour la Tunisie durement impactée par la pandémie de Covid-19, entraînant un ralentissement économique sans précédent.
Ainsi, l’institution financière a estimé que la contraction réelle du PIB est de 8,2 % en 2020. Elle a noté que la crise économique a creusé le déficit budgétaire qui a atteint plus de 10% du PIB, ce qui a entrainé une forte hausse de l’endettement public, de 72% du PIB en 2019 à plus de 85% du PIB en 2020.
Le FMI projette un rebond modeste de l’économie tunisienne d’environ 3,8%. Toutefois, il prévient qu’il y a des risques considérables autour de cette projection, notamment à cause de l’incertitude sur la durée et l’intensité de la pandémie, ainsi que le calendrier des vaccinations.
L’institution financière pense que la Tunisie fait face à deux défis immédiats en 2021 : sauver des vies et ramener les finances publiques sur les rails vers la soutenabilité. A cet effet, il faudra supporter les programmes sociaux et sanitaires pour sauver des vies et de préserver les conditions de vie, tout en favorisant aussi l’investissement pour supporter la relance économique ; et il faudra réduire la dette et les déficits budgétaires.
Le FMI a émis un ensemble de recommandations dans le rapport de la mission, qui couvrent six sujets principaux.
Renforcer la protection sociale et augmenter les investissements publics (notamment en santé, éducation et infrastructure) pour supporter la croissance et la création d’emplois. Afin de créer les espaces budgétaires pour ces dépenses prioritaires, les futurs budgets de l’état devraient bien gérer la masse salariale de la fonction publique, réduire les subventions énergétiques qui gaspillent des ressources (tout en protégeant les ménages vulnérables), réduire les transferts aux entreprises publiques qui sont mal-gérées, et finalement, assurer une équité dans la fiscalité.
Promouvoir l’initiative et l’investissement du secteur privé comme les moteurs principaux de création de bons emplois et de croissance.
Lors de nos discussions, la mission était impressionnée par le grand potentiel économique de la Tunisie, avec sa proximité du marché européen, ainsi que les compétences techniques et le niveau d’éducation de sa main d’œuvre qualifiée, comme les ingénieurs et des spécialistes en IT. La mission note aussi le potentiel d’investissements dans l’économie verte et dans l’économie digitale pour créer des emplois.
Pour augmenter durablement la participation du secteur privé dans l’économie, on pourrait éliminer les monopoles, éliminer les goulots dans l’infrastructure comme dans les ports, et réduire le fardeau de la bureaucratie.
1/ Renforcer la protection sociale et augmenter les investissements publiques (notamment en santé, éducation et infrastructure) pour supporter la croissance et la création d’emplois. Pour créer les espaces budgétaires pour ces dépenses prioritaires, les futurs budgets de l’état devraient bien gérer la masse salariale de la fonction publique, réduire les subventions énergétiques qui gaspillent des ressources (tout en protégeant les ménages vulnérables), réduire les transferts aux entreprises publiques qui sont mal-gérées, et finalement, assurer une équité dans la fiscalité.
2/ Promouvoir l’initiative et l’investissement du secteur privé comme les moteurs principaux de création de bons emplois et de croissance.
- Lors de nos discussions, la mission était impressionnée par le grand potentiel économique de la Tunisie, avec sa proximité du marché européen, ainsi que les compétences techniques et le niveau d’éducation de sa main d’œuvre qualifié, comme p.e. les ingénieurs et des spécialistes en IT. La mission note aussi le potentiel d’investissements dans l’économie verte et dans l’économie digitale pour créer des emplois.
- Pour augmenter durablement la participation du secteur privé dans l’économie, on pourrait éliminer les monopoles, éliminer les goulots dans l’infrastructure comme dans les ports, et réduire le fardeau de la bureaucratie.
3/ Réformer les entreprises publiques. Nous recommandons que les autorités tunisiennes élaborent une stratégie de réforme à moyen terme qui évalue le rôle de ces entreprises publiques dans l’économie, qui centralise la tutelle, qui renforce leur gouvernance, et qui améliore leur transparence financière.
4/ Une réduction du déficit budgétaire pour regagner la soutenabilité des finances publiques à moyen terme.
5/ Pour la Banque Centrale, achever une inflation basse et stable, parce que l’inflation est comme un impôt qui touche surtout les pauvres. En plus, nous recommandons vivement que la Banque Centrale évite tout financement monétaire du déficit budgétaire, et qu’elle permette au taux de change de s’ajuster aux développements du marché. Finalement, nous recommandons aussi que la Banque Centrale continue à suivre de très proche le secteur financier pour détecter tout signe de détresse des emprunteurs et de créances douteuses.
6/ Finalement, nous recommandons que les autorités redoublent leurs efforts pour avancer la bonne la bonne gouvernance et la transparence, ainsi que dans la lutte d’anti-corruption. Faire des progrès dans ces domaines créera de la confiance dans le secteur publique, réduira le gaspillage de ressources financières, et attirera des investissements ; et ainsi supportera la croissance et la création d’emplois.
I.N
IL FES JET FIRRAS TAWA!!! Pas d'autres alternatives pour sauver la barque. Le sérieux travail et les sacrifices pour récupèrer ce que nous avons perdu durant les 10 ans passés. Il nous faut au moins 20 ans pour reconstituer ce que nous avons bousillé, à condition nous mettons de coté la BAROUITA avec son contenu
le FMI : " Les autorités doivent révéler aux Tunisiens la gravité de la situation économique ".
Dois-je me tordre de rire ou bien dois-je pleurer pour le Tunisien autochtone ?
1 ) C'est quoi REVELER LA GRAVITE DE LA SITUATION ECONOMIQUE
2) Qu'est- ce- que les autorités ont caché au Tunisien et qu'il n'aurait pas vu
Ca fait DIX ANS que le TUNISIEN se bouffe les trippes.
Ca fait DIX ANS que le TUNISIEN a compris qu'on l'a projeté dans de sales draps.
Ca fait DIX ANS que le TUNISIEN a compris la situation économique dans laquelle on l'a embourbé.
Ca fait DIX ANS que le TUNISIEN a compris qu'un air de Grèce flotte au-dessus de sa tête.
Ca fait DIX ANS que le TUNISIEN bouffe de la vache enragée.
L'économie, il la connaît, il la vit au quotidien. Il se lève avec, il dort avec MAIS IL NE SERA PAS QUESTION POUR LUI DE MOURIR AVEC !
Alors quand le FMI dit que les autorités doivent révéler la situation économique, n'est-il pas là en train de se moquer du Tunisien qui, lui, la vit dans sa chair chaque jour cette situation nauséabonde qui l'asphyxie un peu plus à chaque seconde qui passe
Après la 2ème GM, voilà ce que les Yankees ont réussi :
" Le plan Marshall a sauvé l'Amérique | Les coulisses de l'histoire | ARTE "
Superbe émission qui explique la stratégie américaine à vouloir dominer la planète.
Ce plan s'appelle de nos jours : BqM, FMI et Cies...
Rien n'a changé dans la stratégie, les uns sont morts, les autres ont repris le flambeau.
Et ces grâce aux dettes des uns et des autres que les Yankees et Cies assurent leur survie !
MOI, je rêve du jour où le TUNISIEN descendra dans la rue pour scander :
" khoboz w ma, FMI et Cies dégage ! "
la faineantisme l'insconscience le manque de maturite citoyenne l'absence de culture de l'effort au sein de la majorité de ce peuple
contribue fortement a la catastrophe socioéconomique que nous vivons
Je vous donne rendez vous dans 4 ou 5 mois pour la 9eme degradation d'affilee de notre note souveraine en 8 ans
la Tunisie sera probablement classée C c'est a dire pays insolvable a moyen terme d'où nécessite de rééchelonner notre dette; et donc j'insiste : coup d'etat militaire en vue
parce que les reformes exigées par nos débiteurs ne pourront pas être mises en place
avec les abrutis criminels de l'UGTT d'un cote
et les mafias issues de la généralisation de la corruption et de l'économie informelle de l'autre
De hauts grades militaires sont en train de se concerter discretement en Tunisie et ailleurs :
l'armee se prepare doucement mais surement; son intervention temporaire dans les affaires publiques est sollicitee en Tunise et a l'etranger
Les moments les plus sombres de notre histoire restent hélas a venir parce que a cause de l'UGTT et du désespoir des laisses pour compte beaucoup de sang va couler
Ainsi est faite l'histoire ; nous perdrons probablement sous peu notre liberté et nos maigres acquis de dignité en raison de l'incompetence et de la clochardisation de la classe politique et des hauts fonctionnaires
Sans pour autant etre certains de retrouver le chemin d'une economie competitive
On se rend compte que ceux qui se sont accaparés les postes en Tunisie depuis 10 ans sont hors sol : manifestations bidons, bataille de coqs, exploitation de la religion, ...
Le navire "Tunisie" est en plein déperdition ... avec des incompétents, ignorants, peureux, affamés à la gouverne ...
Les personnes, les partis qui ont gouverné la Tunisie sont responsables de la situation actuelle et de ses conséquences. Eux (les gouvernants) se sont enrichis grâce à la corruption, les malversations ...
C'est le peuple va payer maintenant ... et va revenir des siècles en arrière .... Il y aura moins de santé, d'éducation, d'alimentation, d'infrastructure .... plus de maladies, de pauvreté, d'ignorance, de gourbis, de malnutrition, de délabrement, ..... pour le Tunisien moyen.
Est-ce qu'Ennahdha va réussir à les tenir en jouant avec la religion ? Que va être la réaction de l'UGTT si ça part en Cxxxxx ?
On va vers l'inconnu ... et on risque de vivre des moments sombres ....
La Grèce va peut-être s'en sortir grâce à l'Europe .... et la Tunisie ?
on va perdre selon moi bientot notre souverainte
Il y a un ensemble de reformes economiques et administratives INDISPENSABLES
L'economie tunisienne souffre de blocages structurels en raison du captage de ses sources de creaytion de richesse d'innovation de developpement durable par une oligarchie mafieuse ( 23 familles semi mafieuses precisement)
Ces familles accaparent l'esemble des circuits economiques et les principales opportunites de profit dans le pays
En #0 annnees a peine ces semi-mafieux, avec la complicite DIRECTE de l'administration tunisienne, a hypotheque notre avenir et celui de nos enfants.
Il existe un cas similiare ; l'Argentine, qui a ete detruite en 30 annees
Lisez le fabuleux commentaire de Leon sur le sujet : https://www.businessnews.com.tn/limogeage-des-directeurs-generaux--les-explications-du-ministere-des-finances,544,106344,3
Les pratiques de captage et de contrôle de la création de valeur en Tunisie depuis des decennies engendrent l'explosion de l'économie informelle, les blocages corporatistes, et la raréfaction « artificielle » des opportunités.
I s'agit d'une economie de profit protégé par l'Etat bien que ce profit soit FONDAMENTALEMENT ILLEGAL
Au lieu de laisser libre cours aux dynamiques d'une économie ouverte fondée sur la « libre concurrence et non faussée », pouvoir politique et forces économiques oligarques ont mis en place UN SYSTEME MAFIEUX parraine par l'Etat et structure autour de barrikeres a l'entree (agrément, licence, autorisation et autres protections) et captant tout accès aux opportunites d'affaires et d'innovation qu'il s'agisse de marchés publics, d'octroi de crédits bancaires, de subventions ou bien encore de dérogations et de niches fiscales.
Au total, ce type d'arrangements et d'accommodements conduit donc, à un modèle économique cloisonne opaque et entravé, structure autour d'alliances matrimoniales et de reseaux d'affilies et d'obliges dans toutes les institutions regulatrices des flux economiques ( ARP ( oui ARP) Office du Commerce CEPEX API APIA INNORPI Banques publiques comme privees Ministere de l'Industrie Douane .....
ce systeme pilote par ces 23 familles empêche toute initiative nouvelle par le blocage délibéré de l'accès aux marchés, et ce par le truchement de toutes sortes d'artifices réglementaires, financiers et fiscaux
Ainsi par exemple 80% des fonds internationaux d'aide a la mise à niveau de notre tissu industriel des 25 dernieres années ( 5 800 milliards !!! ) sont allés à moins de 20% des demandeurs (nos fameuses 23 familles...)
Les aides economiques aux PME/TPE des 5 dernieres annees (1100 milliards) ont ete elles aussi captees par cette mafia institutionnalisee par l'Etat
Il s'agit au total d'un gisement trans generationnel aux mains d'une oligarchie solidaire et bien protégée, liée par un entrelacs de relations matrimoniales. Un « capitalisme de copinage » selon l'expression consacrée.
Au c'?ur de ce dispositif, se trouve le secteur bancaire : avec 26 banques publiques et privées (la France en compte 27), la Tunisie devrait disposer d'une offre bancaire stimulée par la concurrence, à la pointe pour gérer l'argent des Tunisiens et surtout pour financer l'économie..
La raison en est simple, explique Anis Marrakchi, economiste de renommee mondiale : quelques familles détiennent des participations croisées dans les principales banques et n'ont donc aucun intérêt à exacerber la concurrence.
Elles détiennent également la plupart des grandes entreprises du pays, financées bien sûr en priorité. Avec l'?tat, qui doit s'endetter auprès des banques pour combler son déficit budgétaire, elles assèchent les ressources financières pour le reste de l'économie.
Soyons clair : ou bien le systeme de caste rentiere est aboli definitivement ou bien notre pays va se desintegrer
Bientot>
En soutenant la pseudo démocratie des traitres vendus, le FMI a continué de financer les dépenses populistes et les déficits budgétaires croissants ainsi que le déficit de la balance commerciale estimé à 20 mille milliards par ans.
Le FMI approuve le recrutement par la Nakba de plus de 140 milles nouveaux fonctionnaires fictifs, il approuve l'explosion de la masse salariale de ses fonctionnaires, les nominations partisanes par allégeance, les avantages en nature, ces bons d'essences ses voitures et maisons de fonction, ces bonniches, ces chauffeurs, ces gardiens, ces faux frais de déplacement à l'étranger,
Il approuve la prise en charge par l'Etat des retraites de plus de 30 milles bénéficiaires de l'amnistie générales. Il approuve aussi cette inflations de députés d'outre-mer toujours absents et payés en devises, ces ministres ces secrétaires d'Etat et conseillers largement rémunérés pour des services non rendus'?'?' Bref il a fermé l'?il sur ces dépassements du moment que le compteur de la dette continu de marquer.
La politique du FMI a contribué à la ruine du tissu économique du pays. Nos entreprises fermaient à cause de la concurrence déloyales des entreprises étrangères et non pas à cause du COVID. Grace à l'UGTT les entreprises publiques avaient perdu leurs solvabilités et leurs compétitivités grâce à la démocratie et les greves portés au sommet de la hiérarchie des lois sous l'applaudissement des démocrates Américains.
Aujourd'hui grâce à la constitution que vous soutenez, la grève est un droit constitutionnel. A titre d'exemple les médecins sont dans leurs droits de refuser de porter secours à autrui. Vous avez cautionné l'anarchie et pris la parti du couple batard islamo-anarchiste mandaté par l'occident et l'orient pour disloquer et vendre la Tunisie bradée aux puissances étrangères.
Les réformes que vous proposez se résume à la libéralisation des entreprises publiques juteuses à des prix bradés avec la dévaluation continu du Dinars Tunisien. Une politique que vous soutenez
Vous voulez nous faire comprendre que les Banques sont les seules responsables de l'inflation par la hausse des taux d'intérêt, mais vous omettez de dire que 90 % des produits sur les marchés sont importés et que les prix sont impactés par la dévaluation du Dinars. Donc il s'agit bien d'une inflation importée et non locale . Messieurs les banques Tunisiennes ne peuvent prêter à des taux inferieures aux taux réels de l'inflation. Vous soutenez l'actuel gouverneur de la BCT car il a omis à ses obligations de protéger la monnaie locale et de réduire les importations à crédits. Ces stratégies travaillent bien vos intérêts expansionnistes.
Bref , l'espace n'est pas dédié et il y'a de quoi écrire des livres sur votre responsabilité sur les crises économiques en Tunisie vos implications avec le couple batard contre nature Islamo-anarchiste, vos stratégies expansionnistes visant à détruire le tissu industriel locale par l'encouragement des importations, vos proposition de brader les entreprises publiques suite à la dévaluation du Dinars et le pourrissement de ces entreprises grâce à la démocratie ANRCHIQUE de l'UGTT.
Cessez de nous ramener vos lumières des STATES pour empoisonner d'avantage l'économie et le climat social de la Tunisie.
OUI NOUS SOMMES CONSCIENT DE LA GRAVITE DE LA SITUATION, ca nous rappelle les années 1882, l'époque précoloniale
Mais nous sommes aussi conscient de vos manigances, de vos manipulations des traitres vendus. Vous êtes les principaux responsables de l'actuelle situation de la Tunisie
Ils ont perdu le droit moral de faire la leçon aux autres, tant qu'il n'y a pas un consensus entre eux afin d'ériger dans l'immédiat la Cour Constitutionnelle, seule Instance suprême régalienne habilitée à régler sur le champ les litiges pouvant intervenir entre les différentes têtes du pouvoir;
Ensuite, et ce n'est qu'ensuite qu'ils pourront jouer aux pédagogues....
Les tunisiens connaissent la gravité de la situation économique du pays et savent que le gouvernement essaie de la dissimuler de peur d'une révolution à laquelle ils ne pourront pas faire face.
Donc, le gouvernement et l'UGTT balaient sous le tapis en attendant que peut être quand ça explosera ils ne seront pus au pouvoir et responsables du chaos.
Dans un "j'accuse" historique, j'avais sommé tous les ministres de dire au peuple les vérités économiques et les perspectives catastrophiques qui attendaient notre pays, aussi bien en termes de souveraineté qu'en termes de survie. Je n'ai eu comme réponse que les chiffres optimistes et des projections heureuses avec des lendemains merveilleux.
Il est clair qu'il ne fallait pas être Keynes pour deviner qu'un pays qui croule sous une dette odieuse et monstrueuse, ne pouvait se prévaloir de perspectives optimistes. Est-ce que vos ministres ne l'ont pas vu? Est-ce à ce point que l'instruction en Tunisie a abruti les plus diplômés ou bien est-ce du crétinisme congénital, porté depuis des siècles? Si une telle évidence n'a pas été intelligible pour vos dirigeants, comment voulez-vous qu'elle le fut pour le commun du peuple d'imbéciles et d'écervelés que la haine et le régionalisme ont rendu complètement aveugles; allant jusqu'à leur faire trahir leur pays et les mettre dans la misère et la colonisation.
Je me souviens même avoir dit pourquoi les ministres réagissaient de la sorte et au profit de quelles parties le faisaient-ils. Je tiens quand même à vous le rappeler: Ils réagissaient de la sorte, appuyés par les médias de traitres, pour continuer à faire croire au peuple que la révolution était le bon choix afin qu'il ne la regrette pas. Ils le faisaient certainement sous ordre (direct pour les rares initiés, et indirect pour le commun des profanes), et au profit des pays qui sont derrière leur sacro-sainte révolution. Ceux-là mêmes qui les rassuraient sur le côté financier: N'ayez crainte, l'argent coulera à flot; nous sommes là pour asseoir définitivement votre révolution. Mais surtout, et ce qu'ils ne disaient bien sûr pas, pour détruire toutes les fondations de la Tunisie jusqu'à toucher vos Universités une fois la misère installée.
Aujourd'hui essoufflés par le Covid, ces mêmes instances demandent de dire la vérité économique au peuple; chose que demandait Léon depuis 2013.
Par conséquent, et afin de cultiver vos ministres, je vous envoie dans ce qui suit l'un de mes anciens articles sous 7 envois (Vive le 7 Novembre), et je vous invite à faire le parallèle avec ce qui se passe en Tunisie, et surtout pour voir comment vos merdocrates (mélange subtil entre technocrates et démocrates, avec une pincée de trahison pour que la sauce prenne, ces très hauts diplômés, vous ont trahi. Lorsque vous préfériez les écouter au lieu d'écouter Léon qui n'a jamais trahi son pays.
Bonne Lecture.
Prendre conscience de son ignorance est la première voie d'accès à la sagesse. Je leur dédie donc, comme cas d'école, cette première leçon d'Histoire Monétaire et Financière d'un pays jadis souverain, et qui avait remis ses destinées à la banque mondiale et au FMI.
Je parle de l'Argentine. Ce pays qui vibre dans les coeurs des tunisiens de mon âge comme vibre encore la barre de Témime contre la Pologne, en 78 à Rosario.
La chute aux enfers de ce pays scientifiquement très développé et qui n'a rien à envier au états unis, est due au problème de "la dette éternelle". Il sombra totalement à partir des années 80, bien que ce mal avait débuté deux siècles auparavant (c-a-d depuis son indépendance). La dette extérieure argentine a été une source d'appauvrissement et de corruption, et à l'origine des pires scandales.
Dès le premier emprunt contracté par Rivadavia en 1824 auprès de la banque anglaise « Barring Brothers », la dette a servi à enrichir des financiers argentins, à contrôler les finances, et à vider le pays de ses richesses. Cette dette extérieure a de tout temps été liée aux milieux d'affaires, avec la complicité de presque tous les gouvernements, depuis Mitre et Quintana à la fin du XIXème, jusqu'aux très récents Carlos Menem et De la Rua.
La politique de l'endettement a engendré en Argentine des générations de technocrates et de fonctionnaires, plus disposés à servir les banques et les compagnies internationales, qu'à défendre les intérêts du peuple et de leur pays. Les portraits des dirigeants du système bancaire de l'état, diplômés de Oxford, de Harvard, et des meilleures institutions argentines, du XIX-ème siècle jusqu'aux contemporains de Menem et de De la Rua, ornent encore les galeries officielles de la banque centrale.
Bourguiba n'avait pas tort lorsqu'il confinait les activités des militaires aux seules casernes et ne les appelait qu'aux moments durs que traverse cycliquement le pays.
En Argentine, et bien que la justice avait prouvé les origines odieuses et non souveraines de la dette, la pression de l'establishment a été plus forte, et le politique a fini par céder.
Depuis ses origines, la dette a dicté la politique nationale et aliéné le patrimoine public. En 76, Après la défaite américaine au Vietnam, la crise s'installe en Argentine, et avec la hausse du prix du pétrole, le pétrodollar arrose le monde, et les banques proposent des crédits à 3%. La naissance de la dette du tiers-monde en est issue. En effet, en 81, avec des taux d'intérêts atteignant les 16%, les pays endettés se trouvent logiquement en faillite. L'alliance entre les banques étrangères et les multinationales prend le pouvoir en Argentine.
Après sept années de politique néolibérale, le régime militaire laisse un pays exsangue avec une dette extérieure de 45 milliards de dollars dont la moitié est en réalité une dette privée.
35 milliards dus à des banques étrangères installées en Argentine (City Bank, First Boston, Chase Manhattan, Bank of America, aux banques italienne, française, allemande, espagnole, mais aussi la banque de Rio et la banco Quilmes, Galicia,..). Les multinationales comme Esso, Fiat, IBM, Ford, Mercedes, Swift, Pirelli, et une multitude de groupes locaux argentins, sont à l'origine d'une dette privée démesurée, qu'un haut fonctionnaire du régime militaire (Domingo Cavallo) a fait reprendre par l'état. Devenu super-ministre de l'économie sous les Gvnts de Menem et de De la Rua, il est responsable de l'accroissement permanent de la dette et des pires spoliations subies par le peuple argentin.
Quant à la dette extérieure, elle est encore plus illégitime et plus odieuse. D'une part, parce qu'il est illégitime de rembourser des banques dans un pays où il y a plus de 25 millions de pauvres et d'indigents; d'autre part, à cause des taux très élevés, dépassant les taux d'usure. Elevés à un tel point, qu'ils rendaient la dette non remboursable. Si le taux avait été "normal", la dette argentine aurait été entièrement recouverte en 1988. L'entourloupe est due au fait que les maisons mères ont prêté de l'argent à leurs filiales. Il s'agissait donc de mouvements internes que l'on a fait passer pour des dettes extérieures.
On achetait des dollars que l'on déposait dans une banque aux états unis, et usant de ce dépôt comme garantie, on obtenait un prêt pour racheter des dollars et ainsi de suite, et ce, grâce à la différence du taux d'intérêt. Du vol de haute voltige! Cela a généré des fortunes à partir du vent; et a appauvri aussi bien les citoyens que le pays. Les plus grands bénéficiaires furent les groupes économiques "traditionnels" (toujours les mêmes).
A la fin de la présidence d'Alfonsin, la dette extérieure frôle les 54 milliards de dollars. Suite à sa démission, et après avoir à son tour trahi ses électeurs, comme je l'expliquerai plus bas, son successeur, le néo-péroniste Carlos Menem, laisse les créanciers déterminer eux-mêmes ce qui leur est dû (étonnant!). Le congrès argentin ne débattra jamais de la dette, ignorant la constitution et les décisions de justice. Dix ans plus tard la dette a atteint 130 milliards de dollars.
Remarquez le parallèle frappant avec ce qui se passe en Tunisie. Ces dettes dites « publiques », n'ont rien de publiques. Elles ne sont pas utilisées pour le "public" c'est à dire pour le peuple. Si elles servent les privés, cela s'appelle, au mieux, une « dette privée ». Ou encore, pour le peuple du pays qui la contracte, une dette odieuse ou illégitime.
Une ancienne directrice du FMI, Karen Lissakers, avait dit: "Si nous appliquons la théorie de la dette odieuse, la dette du tiers-monde n'existerait plus".
En 83, avec le rétablissement du régime "démocratique" sous le radical Raul Alfonsin, la trahison s'est poursuivie. Son discours social démocrate promettait de défendre les droits de l'Homme, combattre la pauvreté, soigner, éduquer et nourrir, par la seule démocratie. Le pauvre homme avait même affirmé qu'il n'obéira ni aux groupes financiers internationaux, ni aux privilégiées locaux. Voeux pieux.
Comme tout homme politique, il n'avait pas de solution miracle. En 85, des richesses publiques transitent vers les banques et les grands groupes, pendant que le peuple se meurt. Auteur d'un double discours, Alfonsin promet de dénoncer la dette, tout en ordonnant au gouverneur de la banque centrale de la légitimer.
Si Alfonsin a « trahi », sa trahison est sans commune mesure avec celle de son successeur, Carlos Menem. Très proche du petit peuple pour avoir été l'élu d'une ville pauvre, jamais un dirigeant n'a autant trahi que lui. Il n'aura même pas attendu quelques jours avant de trahir son peuple en prenant à contrepied ses propres promesses dès les premiers jours ayant suivi son investiture. Son programme sera celui de la minorité libérale et conservatrice. Il a vite compris de quel côté il devait se placer pour assurer ses poches et sa longévité au pouvoir. Certainement pas du côté du peuple dont il n'a cure. Jamais il n'y eut une alliance entre conservateurs et péronistes avant Carlos Menem. Très vite, il s'est fait à la vie de la haute société et a tout de suite fait allégeance à la mondialisation, donc aux pouvoirs financiers qui soumettent l'Argentine depuis des décennies pour ne pas dire des siècles. Comme en Tunisie, le Foot, cette malédiction pour les peuples l'y a beaucoup aidé, puisque son mandat correspond à l'Argentine de Maradona et l'engouement total des argentins pour le foot; Boca Junior n'était pas une équipe mais une religion. Les travailleurs qui, jadis avaient appuyé son investiture, furent même l'objet de répression. De l'anti-impérialisme et de la politique péroniste de non-alignement, promesses qui l'avaient aidé à accéder au pouvoir, il passa à une relation si forte avec les états unis, qu'il ne lui restait plus qu'à embrasser Bouche Père sur la Bush (je veux dire Bush Père sur la bouche). Pour un président d'origine arabe, c'est une double trahison. Il faut dire qu'entre les arabes et la trahison, il y a une longue histoire d'amour.
Son seul et unique programme sera celui de la banque mondiale et du fonds monétaire international. Il faut quand même lui accorder les circonstances atténuantes puisque toute la « junte » syndicaliste l'avait suivi dans sa trahison, car la corruption n'est malheureusement pas moins importante dans ces milieux, et qu'un chef d'état d'origine arabe sait « convaincre » (c'est-à-dire « acheter ») les corrompus potentiels.
Il a désossé et vendu le pays, en privatisant tout, et en particulier les services publics, sous le regard d'un peuple qui n'en revenait pas. Pour ce faire, il a dû acheter magistrats et députés et le Sénat avait fini par voter les « privatisations ».
Les complices majeurs de ce massacre d'état furent, comme à l'accoutumée, les médias. Si la trahison n'arrive pas toujours par eux, elle ne se fait malheureusement jamais sans eux. Car les peuples sont dupes et souvent de simples moutons de Panurge.
Une décennie mafieuse où les députés qui ont voté des lois honteuses contre la nation argentine, ne pouvaient plus se réunir sans couverture policière de peur du peuple. Le parallèle en Tunisie est évident quand on sait comment on fait voter par « ordre » nos fameux représentants du peuple qui, en réalité, ne représentent qu'un simulacre de démocratie et qui ne voteront que ce que leurs imposent les atlantistes sous-couvert de leurs dirigeants. Chaque semaine apportait son lot de protestations avec, toutes proportions gardées, des mouvements semblables à ceux des gilets jaunes. A l'instar des ces derniers, excédés par l'ingérence de la politique économique européenne et mondiale dans leur quotidien, les protestataires argentins en veulent à leur bourreau FMI-iste et étasunien. En effet, ces contestations en Argentine font suite à une période économiquement obscure, où le budget de l'état se vote à Washington. Comme le budget de l'état tunisien ne peut être approuvé sans l'aval de nos créanciers, c'est-à-dire l'UE, les états unis, et surtout le FMI.
L'arnaque qui s'en suivit fut des plus extraordinaires et ressemble fortement à ce « maintien » actuel du dinar face à l'euro. En effet, Menem avait décidé qu'un pésos vaudrait un dollar. Une décision imbécile qui allait faire mettre les clés du pays sous la porte et de facto le placer dans un état de soumission et de colonisation. Le pays qui produisait quasiment tout ce qu'il consommait, et qui exportait de la technologie, en était arrivé à importer les produits de première nécessité. Cette mise à niveau du pésos avec le dollar a quand même eu la vertu de baisser considérablement l'inflation. Mais en contrepartie, et vu qu'il n'y a pas de miracle en finances, cela s'est répercuté sur les crédits qui sont devenus plus qu'usuraires puisque les intérêts sont passé à 50% annuel. En cette même période, ils étaient d'environ 6% aux états unis. D'autre part, cela a évidemment ruiné les commerçants et les PME argentines dont les produits n'étaient plus compétitifs face à ceux de provenance étrangère. Tous les commerces et entreprises industrielles ont fini par mettre la clé sous la porte. Explosion des fortunes mal acquises, comme il se passe actuellement chez nous où l'on voit des familles qui vivaient dans la pauvreté s'enrichir sans que l'on sache par qui, ni comment.
Deux Argentines sont nées: Celle des riches et celle des pauvres, contigus, vivant chacun son monde.
700 millions de dollars furent empruntés à la banque mondiale pour payer les licenciements, et autant pour les intérêts d'emprunts. Pire encore, les travaux inhérents aux anciennes entreprises publiques privatisés étaient subventionnés par l'état. Imaginez que je vous vende la Poste ou les autoroutes et que je continue indirectement à en assurer la maintenance par des subventions. Il est même arrivé que l'heureux acquéreur d'une entreprise publique intente un procès à l'état, et ce, en dépit du fait que la plupart d'entre-eux n'avaient pas honoré leur contrats.
Consommateurs et travailleurs, le peuple entier fut lésé par cette politique. Le chômage est passé à 20% et tous les acquis sociaux sont devenus comme un ancien rêve.
Du statut de pays le plus développé d'Amérique Latine, l'Argentine est passée au statut du pays le plus sous-développé (la Tunisie en Afrique). Des quartiers entiers vivent dans des conditions indignes ne serait-ce pour un chien, sans toit, sans travail, sans produits de première nécessité, et dorment souvent à même le sol.
Après le mandat Menem, le pays a décidé de lutter contre la corruption et le crime organisé (aussi bien au niveau de l'état devenu mafieux que des simples citoyens poussés par la pauvreté), mais sans toucher au système économique et à la Dette extérieure. Cette dernière, fut même érigée en politique financière (un ministère lui est quasiment dédié). Cette tentative, encore une fois morte-née, fut incarnée par le tandem Fernando de La Rua et Carlos Alvarez. Les évènement qui suivront prouvent que l'on peut faire les efforts que l'on veut, en poursuivant la politique du FMI, la situation ne peut qu'empirer.
Le peuple qui ne faisait plus confiance aux néo-péronistes protecteurs, appelait ses nouveaux dirigeants à ne pas « trahir » comme leurs prédécesseurs. Encore un voeux pieux: Baisse des salaires des fonctionnaires, augmentation des impôts: c'est tout ce qu'ils auront. Les nouveaux responsables signèrent même la prolongation des concessions de gaz. Une richesse de 50 milliards de dollars dilapidée et cédée illicitement pour seulement 300 millions de dollars.
La catastrophe sociale qui s'en suivit élimina purement et simplement la classe moyenne, enrichi les riches et appauvri les pauvres. Tunisiens, est-ce que cela ne vous rappelle rien?
Le peuple affamé et appauvri sort dans les rues. De la Rua opte pour le répression et des jeunes chômeurs sont assassinés. Une quasi-famine a élu domicile dans les quartiers pauvres et les gens désabusés n'eurent même plus la force de manifester.
Comprenez maintenant pourquoi Ben Ali n'était vraiment pas le modèle à suivre pour les atlantistes et les néo-colonisateurs. Ses notes, il ne les devait qu'à la réussite financière et à la croissance. Nos Menem, De la Rua, Alvarez envoyés par la CEE, les états unis et le FMI, sont les Jomaa, Chahed, et autres diplômés sans conscience. Ils suivent à la lettre les doléances du FMI et de la banque mondiale. Ils ont été « dressé » durant leurs études dans la promotion de ce système. Initiés à travers des start-up qu'ils montèrent et qu'ils vendirent plus tard, ils croyaient pouvoir réussir en politique en prenant leur pays pour une grosse start-up. Ils n'ont aucune conscience et aucun sens de ce qu'est la responsabilité envers un peuple. En termes de politique leurs méthodes FMI-istes sont la pire des politiques économiques et sociales. Mais çà, il faut être Léon pour le comprendre.
Pour revenir à l'Argentine, et après un quart de siècle, le bilan économique est désastreux: La dette publique et privée est passée de 8 milliards de dollars à 170 milliards de dollars et une somme équivalente a quitté le territoire national. A l'aube de l'an 2000 le pays se trouvait en cessation de payement.
Mais le dernier mot revient toujours au peuple qui dès 2001, a réagit violemment. Ni la dictature de Menem, ni celle de De la Rua, imposées par le FMI, ni le paternalisme insidieux des états unis, n'ont pu retenir ou prévoir la réaction du peuple.
Le modèle libéral s'est achevé en une vraie hécatombe. Le vrai peuple d'Argentine dénonça le FMI qu'il baptisa « International Misery Found ». La pression populaire était tellement forte que la répression n'était plus possible. L'insurrection du 20 décembre 2001 allait, à l'instar du soulèvement du 17 octobre 1945 qui intronisa Péron, ou celui de Cordoba en 69, sonner le glas de ceux qui trahissent leurs peuples à l'avantage de l'ordre mondial. Un soulèvement extraordinaire du peuple appauvri et trahi.
Victoire au Peuple! Victoire à la Justice! Victoire aux opprimés! Face à la violence, le président De la Rua démissionne, et le peuple signe la première Victoire Argentine contre la mondialisation.
Victoire qui a mis au pouvoir le sauveur de la Nation argentine; celui qui a inversé toutes les tendances, aussi bien celles de chiffres (chômage divisé par deux, sécurité sociale rétablie'?') que celles de la souveraineté par la ré-acquisition des sociétés pétrolières et autres bien du peuple argentin. Il s'agit du vrai péroniste de gauche Nestor Kirchner, à qui avait succédé sa femme Cristina Kirchner. Il avait su renégocier la dette, à un point tel qu'il perdit tout crédit international sur le plan financier. Mais sa foi a fait sortir son pays de la crise. Il mourut avant la fin du mandat de sa femme qui lui succéda (étonnant comment la mort profite toujours aux mafieux internationaux!) d'une crise cardiaque. En réalité, il était logique qu'ils gouvernent en tandem.
L'actuel a trouvé un pays en bonne santé. Alors il se permets les écarts « libéraux » qui jadis avaient mené l'Argentine à la catastrophe; un peu comme le font les gouvernant qui ont trouvé les caisses pleines de dinars et de devises le 14 janvier maudit. Le Fonds de Misère Internationale et les pays qui le dirigent se chargeront bien de vous enfoncer.
Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya;
Résistant.
VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
Si vous n'êtes pas conscients de cette vérité, allez vous faire cuire un oeuf. Votre salaire, bientôt sera un provilège. Tout ce que je vous ai dis à ce jour depuis 2015 s'est avéré réel. donc, l'UGTT, les progressistes, les modernistes, les démocrates .... Allez vous faire foutre, sans union vous n'êtes rien du tout.
Savez-vous combien s'élève le montant de la trésorerie le Mardi 02-03-2021 ? Il ne paiera même pas un PME de 5 personnes. Eh oui, c'est la vérité que vous découvrirez maximum dans 25 jours. Je m'arrête là.
Dans quelques jours, ceux et celles qui ont préférés rester chez soi au chaud et ceux et celles de 'Akhta Rassi Wadhrob', vous découvrirez le résultat de votre nonchalance, vous ferez parties de ceux et celles qui seront baisés à la moelle comme 99% de ce peuple d'ignares.
Restez encore chez vous, à contempler, à regarder, à critiquer .... Bientôt vous allez être giflé comme vous ne l'avez jamais été, et c'est bien fait pour votre gueule. Vous avez tout fait pour le mériter. Le buveurs de pisse vous pissent dessus, quel beau tableau.
Ce peuple mérite plus que ça. Un peuple qui lèche la main de Ghannouchi mérite la Guillotine. Savourez.
Et pour cause, d'abord c'est que le mal est tellement profond et que nos autorités sont d'une inconscience et d'un amateurisme sidérant pour être capable de voir la réalité en face.
Deuxièmement, tous les milliards que les Institutions financières internationales ont versé à la Tunisie se sont volatilisés (c'est tellement gros que je me pose des questions si vraiment notre pays a reçu tout cet argent !!!).
Pour le moment, on s'accuse et on se dispute pour 500 vaccins, on compte combien de personnes Ennahdha a mobilisé (pour combien d'argent!!) et d'où vient cet argent si ce n'est de l'argent sale (de la corruption et de la contrebande).
Tant qu'il n'y aura pas une analyse exhaustive du bilan économique et des faits de la dernière décennie, point de salut. Il faudra dire la vérité au peuple pourquoi notre pays est tombé si-bas. Il faudra qu'on nous dise pourquoi la Troïka s'est comporté en vrai gang. Ces obscurantistes ont pillé les caisses de l'Etat. Ils ont transformé la société tunisienne en une société sale, agressive, mal éduquée. Le comble, cette population est devenu très pauvre, c'est elle qui va payer très très cher l'addition alors qu'elle n'a rien fait de mal.
IL FAUDRA QUE CEUX QUI NOUS ONT GOUVERNE RENDENT DES COMPTES.
A mon avis ce sera fait par la force des choses car les gens vont finir par descendre dans la rue et chasser tous ceux qui nous. ont menti et ruiné.
Pour le moment, il n'y a personne en vue capable de redresser la situation.
MALHEUREUSEMENT, LA TUNISIE N'A EU QU'UN SEUL BOURGUIBA ET QU'UN SEUL HEDI NOUIRA.
Programme incompatible avec la nahdha, ses méthodes maffieuses, ses incompétences et sa volonté de ne travailler qu'à l'enrichissement personnel => la nahdha à éliminer du circuit
Programme incompatible avec la notion de démocratie à la tunisienne=> infaisable sans une main de fer
Programme nécessitant un arrêt complet des revendications en tous genre => mort des syndicats
Programme nécessitant un engagement citoyen de TOUS LES TUNISIENS du bas jusqu'en haut de l'échelle => on peut rêver
INFAISABLE MALHEUREUSEMENT
Aussi dans les directions mais sans Pitot !
Alors il nous recommande de rediriger les goulots !
Avant les recommandations de Geiregat, l'économie tunisienne est dans la merde ;
Après les recommandations de Geiregat, l'économie tunisienne continuera à être dans la merde.
Il échappe à notre expert la formule pour calculer la force capable de changer LA DIRECTION DES GOULOTS !
Vous n'avez pas une cour constitutionnelle par manque d'intelligence. Vous êtes les prisonniers de vos betises. Ce n'est pas grave. C'est normal lorsqu´on vit dans le monde Arabe, et en plus dans un monde de musulmans sous-développés par rapport à leurs enceintes, les ex-musulmans de l'ex-Espagne. Vous êtes les prisonniers de vos betises. Ce n'est pas grave. C'est normal lorsqu´on vit dans le monde Arabe, et en plus dans un monde de musulmans sous-développés par rapport à leurs enceintes, les ex-musulmans de l'ex-Espagne.
Et on avait dit que tous les prêts accordés soit par le FMI ou autres banques mondiales, sont destinés depuis fin 2011 jusqu'à ce jour, pour la régularisation des salaires des recrutés (sudistes concitoyens de nahdha) et ce pour la forme, dans les ministères et les sociétés publiques de Tunis et jamais dans les villes (fiefs de nahdha) de Gabes et de Mednine distantes, par ailleurs, d'environ six cent kilomètres de Tunis la capitale.
Soit des salaires fictifs perçus comme argent de poche à ces recrutés, etvafin de leur permettre l'achat (par facilités ) de véhicules neufs pour se promener à Tunis et visiter le bled, et à l'acquisition de logements modernes neufs à Tunis obligatoirement, alors que ces recrutés possèdent des logements dans leurs villes cités précédemment; et que de surcroît leur majorité ont du travail (fixe) dans leurs villes respectives, mis à part les dividendes qu'ils perçoivent de leur commerce particulier ou de leurs terres agricoles rentables.
Voilà à quoi ont servi les prêts, sans compter les voyages d'agrément (avant la pandémie) et les séjours et les sinécures dans les hôtels, ou à l'acquisition de commodités ultramodernes et de plus en échange (donnant-donnant) aux voix de vote à accorder à nahdha par connivence aux élections législatives et municipales de Tunisie.
N.B. les salaires de ces centaines de milliers de recrutés dans la fonction publique, seront interminables; et la Tunisie aura toujours besoin d'argent pour subvenir à leurs régularisations.
- Cet écrit (takilas) est à inscrire dans vos registres et dans vos journaux (FMI) comme témoignage...