Le ministre de l’Agriculture, Elyes Hamza, a affirmé, dans une déclaration accordée ce vendredi 4 mars 2022, à Mosaïque FM, que le stock de céréales (blé et orge) couvrira les besoins des Tunisiens jusqu’aux mois de mai et juin.
« Nous avons pris nos précautions, pour le moment les stocks que nous avons suffiront à couvrir nos besoins jusqu’à mai et juin après quoi nous aurons nos propres récoltes. Il n’y a aucun problème, le stock existe en blé dur, blé tendre et orge » a-t-il souligné.
La ministre du Commerce et du Développement des exportations, Fadhila Rabhi, avait indiqué que le pays importe 100% de ses besoins en blé tendre, 50% de ses besoins en blé dur et 100% de l’orge destiné au fourrage. Les importations de céréales proviennent de divers fournisseurs, mais à leur tête se trouvent l’Ukraine et la Russie.
Si la ministre s’est aussi montrée rassurante, en soutenant que le pays était capable de subvenir aux besoins des citoyens en blé et en farine d’ici le mois de mai - qui coïncide avec la prochaine moisson - la réalité des choses est que le prix des céréales va s’envoler, suite à ce conflit, alors que les ressources du pays sont au plus bas. Des hausses de prix toucheront, évidement, d’autres denrées et produits, notamment le gaz et le pétrole.
On notera que depuis l'éclatement de la guerre en Ukraine, les Tunisiens se sont rués sur les commerces pour faire des stocks de farine et de pâtes. Aujoud'hui certains supermarchés ont instauré des quotas pour chaque achat et il devient de plus en plus difficile de trouver ces denrées dans les rayons.
M.B.Z
Alors, on parle de l'envolée possible des prix.
C'est à croire que même lorsqu'il n'y a pas problème, on cherche à le créer.
Agiter les peurs ?
Le pays a suffisamment de chats à fouetter pour n'avoir pas besoin d'en rajouter.