
Le journaliste Zied El Heni a exprimé sa tristesse quant à la situation de son confrère, Mohamed Boughalleb. Il a considéré que ce dernier était persécuté au point de porter atteinte à sa santé et à sa vie.
Dans une publication Facebook du 4 avril 2024, Zied El Heni a considéré que la justice tunisienne avait les mains liées et qu’elle était soumise à l’injustice et à l’oppression. Il s’est interrogé sur les raisons derrière le refus de la demande de libération de Mohamed Boughalleb par le président de la chambre correctionnelle. Ceci aurait permis à ce dernier de se faire soigner.
« Quel mal aurait subi le procureur de la République, Faycel Gatri en soutenant la demande de libération du journaliste et citoyen Mohamed Boughalleb en raison de son état de santé ?
Comment pouvons-nous qualifier ce que subit Mohamed Boughalleb et la situation générale ?
Le citoyen serait à ce point insignifiant dans mon pays ? », a-t-il déploré.
Zied El Heni a mis l’accent sur le travail réalisé par Mohamed Boughalleb en tant que journaliste. Il a considéré que l’injustice dont il faisait l’objet devrait nous pousser à nous interroger sur le sort des prisonniers lambdas, dépourvus de toute influence et dont personne n’évoque la situation.
Zied El Heni a tenu toute personne ayant soutenu le putsch du chef de l’État, Kaïs Saïed, y compris celles ayant revu leur position et celles continuant à le soutenir aveuglément pour responsables de ce crime. Il a indiqué que tout tyran finissait par tomber et que ses soutiens finiront dans les oubliettes. Zied El Heni a accompagné sa publication d’une photo de Mohamed Boughalleb menotté à bord d’un véhicule sécuritaire.
Pour rappel, le journaliste Mohamed Boughalleb devait comparaître, le 3 avril 2024, devant la justice. Ceci n’a pas eu lieu en raison de son état de santé. L’audience a été reportée au 17 avril 2024 et la demande de libération déposée par le comité de défense rejetée.
Mohamed Boughalleb a été arrêté et conduit vers la caserne d'El Aouina. Il a été auditionné par la cinquième brigade centrale de la Garde nationale, selon son avocat Hamadi Zaafrani. Mohamed Boughalleb a été convoqué en tant que suspect. Son avocat avait présenté un certificat médical attestant que son état de santé ne lui permettait pas de comparaître à l’Aouina, mais la brigade a rejeté le document.
Mohamed Boughalleb avait décidé de médiatiser son affaire. Selon le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, qui s'est exprimé sur radio Mosaïque Fm, l'affaire concerne une plainte déposée par une fonctionnaire.
La plaignante accuse le journaliste d'avoir utilisé sa page Facebook personnelle afin de l'insulter et de porter atteinte à son image et à sa réputation. D'après la même source, les accusations auraient été, à nouveau, portées contre elle durant une émission télévisée. La plaignante a été auditionnée hier 21 mars 2024 et a réaffirmé son souhait de poursuivre Mohamed Boughalleb en justice.
S.G

Pas un jour que la Nature fait ne passe sans voir l'arme " 54" , confectionnée minutieusement par Q.S , s'ébranler afin d'interpeller , journalistes , artistes, politiques , humoristes , juristes... et les jeter au trou sous les applaudissements de ceux qui , il y a peu , dénonçaient , à juste titre , tout exercice excessif du pouvoir !... Il faut avouer que le seul domaine dans lequel excelle l'actuel maître de la Tunisie c'est celui de permettre à certains anonymes de devenir des " martyrs " jouissant de la sympathie du Peuple voire de son soutien et de son infaillible défense ....
Et un véhicule est de son parti.
Nous faire la morale quand on sait que la mort d'ouvriers ne lui ferait sirti la plume, c'est vraiment trop bas.
Soutenez-vous tant que vous voudrez, solidarité de classe ou corporation oblige, mais de grâce gardez vos considérations sur le pays, le citoyen.
J'applaudirai ces messieurs et dames, et je serai du nombre de lettres soutiens lorsqu'ils feront montre d'esprit de citoyenneté.
Et le tgm continuera de rouler.
Insulter les gens est devenu un signe de liberté d'expression en Tunisie pseudo révolutionnaire.
En plus, certains corps de métier y compris les journalistes se croient au dessus de la loi.

