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Eau potable : déficit de 22% des nappes phréatiques dans certaines régions de Tunisie
06/08/2016 | 21:00
1 min
Eau potable : déficit de 22% des nappes phréatiques dans certaines régions de Tunisie

Un Conseil Ministériel Restreint (CMR), tenu aujourd’hui samedi 6 août 2016 au palais du gouvernement à la Kasbah sous la présidence du chef du gouvernement de gestion des affaires courantes, Habib Essid, a examiné la situation du système d'adduction en eau potable durant la saison estivale.

 

Il a évoqué, en particulier, les causes de la perturbation de la distribution des eaux dans certaines régions pendant cette période, laquelle revient, essentiellement, au déficit pluviométrique et à la dégradation des nappes phréatiques de 22% soit 400 millions de mètres cubes d’eau. Dans certaines régions, les ressources en eau ont baissé entre 15 et 65%, ce qui a entraîné une pression sur la consommation de l’eau potable.

 

Le CMR a insisté sur la nécessité d’assurer le suivi quotidien de ce dossier pour combler les insuffisances et éviter la perturbation des systèmes, dont ceux du Cap Bon, de Sfax et du Sahel, à cause de la baisse des ressources du barrage Nabhana. L’accent a été mis sur la nécessité de maîtriser davantage la répartition des ressources entre les zones supérieures et inférieures et d’examiner la possibilité de renforcer le système par des puits supplémentaires et par la création de stations de dessalement de l’eau à travers une étude élaborée par le ministère de l’agriculture.

 

Habib Essid a souligné la nécessité de maîtriser les ressources disponibles en eau potable, de s’assurer de la distribution quotidienne dans les différentes régions et d’assurer un suivi de chaque région pour évaluer la pression sur la consommation. Il a insisté sur l’alerte précoce concernant les éventuelles perturbations, évoquant la possibilité de créer des points supplémentaires d'approvisionnement en eau pour renforcer les systèmes existants, notamment, pendant les périodes de pic de la consommation allant entre juin et septembre de chaque année.

06/08/2016 | 21:00
1 min
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Commentaires (11)

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DHEJ
| 08-08-2016 15:33
Pain et eau et Ben Ali non...

veritas
| 07-08-2016 19:29
....archi-vrai...
.....pour faire fuire les touristes....

Jupiter
| 07-08-2016 16:53
Pour le plutôt possible visité un psychiatre vous êtes des malades.

veritas
| 07-08-2016 14:41
J'ai déjà parlé lors des précédents articles et atchi-vrais ce que vous dites j'ai soupçonné même que les coupures proviennent de sabotage contre le tourisme en pleine saison car le terrorisme a échouer pour continuer a pourchasser les touristes on utilise maintenant l'arme de l'eau pour faire les touristes et en même pour pourrir la vie des tunisiens qui manifeste jour après jour leur hostilité grandissante contre les khwanjias qui ont tout pour détruire le pays et la préparer aux prochains colonisateur direct du pays .
Les coupures sont commandités et ne sont pas le fait d'un quelconque hasard .

veritas
| 07-08-2016 14:34
Les gens un peut partout dans tout le pays creuse des pays sans autorisation c'est normale si tout 600-700m il y'a un puit ça afflue sur les nappes phréatiques l'état doit chiffrer le nombre des pays dans chaque région et ordonner par la suite la fermeture des puits qui Sont pour cause dans l'épuisement des nappes phréatiques .
Le ministère de l'agriculture et de l'environnement doivent régler ce problème sans délais .

G&G
| 07-08-2016 13:06
Pourquoi le tunisien voulait toujours cacher le soleil par le tamis. Au temps du makhlou3 nous étions passé par des années de sécheresse avec dix fois plus de touristes mais jamais de coupures d'eaux.
Pourquoi nos commentateurs ne veulent pas parler de ca. Ça leur fait mal au coeur.
Les malheureux naifs comme ce charter possèdent une explication convaincante

versus
| 07-08-2016 12:22
L'UTICA ne prévoie aucune cellule de crise, les industriels ne manifestent aucunes observations de pénuries d'eau dans les nappes, qu'ils tarissent avec des sondages dont certains clandestins, même si les autorisations sont quasi gratuite de la part du CRDA.
Ce qui est étonnant, c'est que personne ne parle de la réduction drastique des dons et financements internationaux concernant l'adduction d'eau et même la dépollution, les fonds s'évaporent plus vite que l'eau.

3ABROUD
| 07-08-2016 10:13
On n'y est pas loin ! L'eau est de plus en plus rare, et de plus en plus de mauvaise qualité. Cette question passe inaperçue ; elle n'intéresse pas les "coument" ! Les techniques actuelles d'utilisation d'eau ne permettent pas sa rationalisation. Pour se laver la sale gueule, il faut plus de dix litres d'eau, dont au plus, un litre est effectivement utilisé. Le reste est une grande eau qui passe en pure perte. Toutefois, pour limiter le gaspillage, en l'absence de la mentalité civique, il faut vendre l'eau au citoyen gaspilleur à un dinar le mètre cube pour la tranche 0-20 m3. Le prix irait croissant avec les tranches suivantes. D'autre part, il faut fournir des robinets permettant la rationalisation de l'eau dans les foyers.

retraité
| 07-08-2016 09:40
c'est vrai cette année il y a un gros deficit pluviométrique dans certaines régions du et certains barrages sont presque vides comme ceux de Nebhana et bir mcherga et autres ,le gouvernement aurait du prendre des mesures à la fin du printemps mais pa maintenant en plein milieu de l'été et en plein canicule .
Enlisant cet article je n'ai trouvé aucune décision de la gestion catastrophique de la SONEDE consommation abusive gratuite de son personnel et beaucoup de fuite et de gaspillage dans ses conduites de distribution et dans ses installations parfois une fuite dans une conduite dans un quartier reste une journée entière avant d'être réparée .
Aussi aucune mesure sur la surexploitation de la nappe phréatique par des industries très consommatrices d'eau ou les industriels ont recours à creuser clandestinement des sondages de plus en plus profonds et en nombre pour éviter de payer la SONEDE et l'ONAS à l'insu et au su des autorités qui laissent faire alors que à ma connaissance il y a une loi qui stipule une autorisation spéciale des autorités concernées.

TEBOURSOUK
| 07-08-2016 08:55
La ville de Teboursouk au nord ouest jadis été celle qui sert d'autres régions du pays.
On ne me l'a pas dit,c'est une vérité.
Les sources de cette ville ont été absorbées par la Sonede.
J'ai bien entendu par ma famille que certains cartiers de Teboursouk en plein centre ville n'ont pas d'eaux pendant 6 jours.
Comment voulez vous que les investisseurs Tunisiens et étrangers aillant créer des projets.
C'est une honte.
C'est une honte.
C'est une honte.