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Abdessalem Saïdi : La pénurie d'eau est récurrente depuis 3 ans
01/08/2016 | 13:19
1 min
Abdessalem Saïdi : La pénurie d'eau est récurrente depuis 3 ans

 

Abdessalem Saïdi, directeur central à la SONEDE, était l’invité de Jihène Miled  sur Mosaïque FM ce lundi 1er août 2016 pour s’exprimer à propos des coupures d’eau à répétition enregistrées dans certaines villes du Sahel et sur les causes de l‘épuisement des nappes phréatiques en Tunisie depuis 3 ans.

 

Abdessalem Saïdi a expliqué que la Tunisie vit une période de sécheresse qui dure depuis 3 ans. Il a ajouté que pour cette année, les coupures à répétition sont plus importantes.

Le manque de pluie associé à la sécheresse des nappes phréatiques ont perturbé l’approvisionnement des villes du Sahel en eau potable. Comme indiqué par le directeur central de la SONEDE : « les villes de Sousse, Monastir, Mahdia, Nabeul et le grand Sfax ainsi que la région du cap bon subissent des perturbations quotidiennes et nous avons décidé de couper l’eau la nuit pour préserver les ressources en eau potable restantes. Il a ajouté que prévenir les citoyens à l’avance «  augmenterait  le sentiment de panique et épuiserait les ressources en eau potable restantes trop rapidement, ces coupures vont, par ailleurs, se poursuivre jusqu’à dans 3 semaines ».

 

Le directeur central de la SONEDE a également expliqué que le système d’approvisionnement en eau dans les régions précitées connait un manque de 50 mille mètre cubes dû à la fermeture du barrage de Nebhana à Kairouan qui est, par ailleurs, complètement sec. Cette sécheresse a réduit les capacités de la SONEDE en approvisionnement de 15%, comme l’a expliqué Abdessalem Saidi.

 

K.H

01/08/2016 | 13:19
1 min
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Commentaires (13)

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versus
| 02-08-2016 18:06
La sécheresse n'est pas fautive, les nappes se remplissent de 5 mm pendant que les industriels (trop souvent clandestinement) et les agriculteurs en pompe 8 mm, par accumulation les nappes déclarent forfait et celles qui travaillent peuvent servir à faire les pâtes, le sel en bonne quantité y est déjà incorporé.

versus
| 02-08-2016 18:01
Pourtant bien peuplée, la SONEDE abandonne les populations, n'investit pas, même lorsque reçoit des fonds étrangers, du moment que la cagnotte fonctionne pour l'ensemble du personnel jusqu'au direction, les dépenses salariales de l'état et accessoirement les élus sans parler des bonus.

versus
| 02-08-2016 17:57
Réutiliser les eaux usées? la SONEDE le fait déjà en apportant dans les robinets l'eau d'oueds alors que les industriels y déversent leurs eaux usées sans aucuns traitement. L'eau de mer? la Tunisie n'a pas le moindre dinars de commencement pour une acquisition massive de matériel, il y a aussi l'absence de compétence et l'eau de mer osmosé ne peut alimenter les réseaux intérieurs à moins que transportiez, vous, l'eau à dos d'âne.
Je met au défis quiconque de me produire les bulletins d'analyses de 50 stations de traitement publiques ou privés dans le pays confirmant que la norme est atteinte.

versus
| 02-08-2016 17:53
Pourtant tous ces industriels qui tarissent les nappes, actuellement surtout les conserveries de tomates (près d'1 million m3 pour une campagne de 3 mois) et qui rejettent allègrement dans la mer, les oueds sans traitement aucun, eau et boues. Et la SONEDE qui renvoie cette eau polluée des oueds dans les robinets après un traitement à la limite du correct.
En Tunisie, avant de mourir de soif, la population mourra de faim et avant cela de maladies et c'est pas dans 1 siècle. La SONEDE est responsable, aussi, de la situation et sera responsable et coupable dans le futur.

mbesr
| 02-08-2016 15:42
Pour ne plus dependre de la pluie, il suffit d'augmenter le prix du m3 pour reduire le gaspillage, encourager la reutilisation de des eaux usees, installer plus d'unites de dessalement de l'eau de mer .Pour ce faire, les technologies sont disponibles depuis tres longtemps.

Hanni2
| 02-08-2016 13:28
...car on a encore quelque fois le reflexe fatalement douloureux de nous comparer au bloc des nations civilisées qui privilégient le bien être de leurs citoyens ici-bas et non pour pour éventuel au-delà...quand on aura compris que les pays auxquels nous devons désormais nous comparer sont la Somalie, le Soudan et l'Afghanistan, toutes ces misères qotidiennes nous paraitront à nouveau anécdotiques!

Hannibal

TAW TCHOUFOU
| 01-08-2016 21:53
Une preuve supplémentaire qui indique bien que le pays est bel et bien " en faillite " , à l'image du Soudan ( qui lui se porte peut-être encore un peu mieux que nous !).
Car on peut dire ce qu'on veut , mais c'est devenu " historique "....les coupures d'eau à répétition n'ont jamais eu lieu sous Bourguiba ( qui contrairement à nos voisins , avait investit très tôt dans une politique de " barrages d'eau " afin de répondre aux problèmes d'approvisionnement et d'irrigation ) , et cette politique a été maintenu par son successeur , et la pénurie ne s'était jamais installé chez nous , y compris l'été et avec des millions de touristes en plus.
Mais depuis l'arrivée de la troika et de ses nouveaux experts en tous genres , tous les services publics sont sabordés , c'est " systématique " !
Et comme excuse à ce sabotage en règle , on prend les Tunisiens pour des demeurés en essayant de leur servir des justifications mensongères , alors qu'il ne s'agit que " d'incompétences notoires " et d'investissements détournés .
Ce secteur fonctionnait bien avant , et logiquement on s'attendait à ce qu'il fonctionne encore mieux après , mais voilà... nous sommes en Tunisie , et comme l'a dit si bien un certain gourou , " estimez-vous heureux de trouver de l'eau dans le robinet ".....oubliant de préciser que si nous avons depuis longtemps l'eau et l'électricité à demeure , ce n'est surtout pas grâce à lui , car depuis son arrivée à lui et à ses amis , la pénurie a fait son apparition et va dès lors , devenir chronique...!

Citoyen_H
| 01-08-2016 16:42


Personne n'ose dire que durant le passage au pouvoir de la terka, tous les investissements nécessaires à l'entretien et aux nouveaux projets de dessertes de conduits d'eau à certaines régions, ont été annulés, car l'argent qui y était alloué a été détourné par les envahisseurs affamés traitres de la NATION.

Tout le reste est du blablabla.
Appelons un chat, un chien.





Pan
| 01-08-2016 15:52
On est en train de subir les dérapages politiques de certains choix politico-économiques des années 70. Je parle de tourisme sauvage. Les hôtels à Hammamet ressemblent aujourd'hui à des studios de Hollywood. Quant au le sahel des chaînes hôtelières s'étalent sur des kilomètres et ressemblent à des villes fantômes. Tous les efforts étaient destinés à promouvoir ce secteur au détriment de l'infrastructure et équipements vitaux. On pensait plus aux loisirs des touristes, l'autre qui vient pour un séjour, aux yeux de ces requins du profit, compte plus et privilégiés. A vrai dire, on n'a jamais pensé au quotidien des habitants du Sahel du Cap Bon, on a plus pensé aux piscines et non à l'eau potable. Et ce directeur qui nous prend pour des débiles, parle de la sécheresse. Tant qu'à faire, si il nous prend pour des débiles je lui dirai, en tant que débile, jadis les Arabes disaient : « une goutte d'eau vaut mieux que mille trésors ». Pauvres Sahéliens, je parle évidemment de ceux qui n'ont rien gagné du tourisme ils ne vous restent que l'eau de mer à transformer en eau potable. En écoutant ce directeurs je crois que vous allez devenir vraiment des Sahéliens.

HatemC
| 01-08-2016 15:36
Je n'ai qu'une recommandation @ faire @ ce Mr ... l'eau de pluie va dans les égouts et provoquent des inondations monstre partout ... aucune récupération .. toute l'eau n'est pas récupérer mon pauvre Mr ... C'est juste un constat amer ... l'eau de pluie une denrée qui vaut de l'or est abandonnée ... il me semble qu'on ne parle pas du même pays !!! HC