Dissolution du mouvement Ennahdha : qu'en est-il réellement ?

Depuis le lundi 15 juillet 2024, des pages sur Facebook ont largement diffusé une publication affirmant que le mouvement Ennahdha en Tunisie avait été dissous. Cette information est apparue alors que Rached Ghannouchi, le chef du mouvement, est incarcéré depuis avril 2023, accusé de complot contre la sûreté de l'État, de réception de fonds étrangers, et se trouve impliqué dans d'autres affaires.
L’information a été initialement publiée par la page "Ala Ahd Bakoun" traduit en français « Fidèles aux engagements », le dimanche 14 juillet. D'autres pages ont ensuite relayé cette information, la partageant à des centaines d’internautes. Certains ont affirmé que la dissolution du mouvement était due à la réception de fonds étrangers et douteux pendant la campagne électorale, ce qui est interdit par la loi.
Pour vérifier cette information, nous avons examiné la source de la publication qui est cette page « Ala Ahd Bakoun » qui n'a pas mentionné de source spécifique. Nous avons alors exploré les décisions judiciaires récentes concernant les partis politiques. En novembre 2023, les autorités judiciaires avaient dissous 15 partis politiques et suspendu l'activité de 182 associations pour des questions de transparence et de financement. Cependant, le mouvement Ennahdha n'était pas parmi les partis dissous.
Nous avons contacté le mouvement Ennahdha, qui a nié avoir reçu un quelconque avis de dissolution.
Le décret sur les partis politiques stipule, selon l'article 28, que l'activité d'un parti peut d'abord être suspendue pour une période ne dépassant pas 30 jours. Par la suite, une demande de dissolution peut être faite par le Premier ministre et ordonnée par la Cour de première instance de Tunis en cas de persistance des infractions. Ce processus inclut des étapes de notification et de possibilité de recours.
Article 28 :
1- La mise en demeure : le Premier ministre établit l’infraction commise et met en demeure le parti sur la nécessité d’y remédier dans un délai ne dépassant pas trente (30) jours à compter de la date de notification de la mise en demeure.
2- La suspension d’activité du parti politique : si l’infraction n’a pas cessé dans le délai mentionné au premier paragraphe du présent article, le président du tribunal de première instance de Tunis, à la demande du Premier ministre, décide la suspension des activités du parti pour une durée ne dépassant pas trente (30) jours. Le parti peut intenter un recours contre la décision de suspension d’activité conformément aux procédures de référé.
3- La dissolution : elle est prononcée par un jugement du tribunal de première instance de Tunis à la demande du Premier ministre, et ce, au cas où le parti n’a pas cessé l’infraction malgré sa mise en demeure, la suspension de son activité et l’épuisement des voies de recours contre la décision de suspension d’activité.
Après vérification, il n'existe aucune décision judiciaire ordonnant la dissolution du Mouvement Ennahdha. De plus, le mouvement a confirmé ne pas avoir reçu de notification de dissolution. Ainsi, l’information sur la dissolution du Mouvement Ennahdha est infondée et sans base légale.
R.A.
Votre commentaire
Malheureusement pour la Tunisie, Ben Ali, en trahissant la confiance du Zaïm, a cédé aux "sirènes" américaines, sous la pression de son ami Kamel Eltaief -comme ce dernier a raconté de sa propre voix à Dominique Lagarde dans un article pour L'Express, en mars 2011- et a suivi aveuglement le plan du "coup d'Etat médical", dans la conviction qu'il aurait maîtrisé la mouvance islamiste et mérité ainsi les pleins pouvoirs. Mais quelle illusion "made in USA" !
C'est en fait l'administration américaine, celle même qui a permis à Khomeyni d'accéder au pouvoir par une "révolution islamique" sponsorisée par les dollars fournis par le pouvoir de Carter en 1979, selon les "conseils" de Brezinsky et Kissinger, voulant se débarrasser du Shah d'Iran, qui a mis les islamistes en marche dans le monde arabe et qui a toujours assisté son "protégé spécial" Rached Kheridji alias Ghannouchi, pendant toute l'ère Ben Ali, pour le récupérer politiquement en 2011 avec son parti ravitaillé et remis en course en toute hâte...
Cette organisation mafieuse, vous avez bien dit "existe dans tous les quartiers et dans toutes les villes", mais toujours minoritaires en Tunisie, et opérant derrière le logo d'un parti-vitrine, se caractérise par des groupuscules de saboteurs et de violents persécuteurs des libertés publiques, des agitateurs et des bandes criminelles, souvent à la solde des leurs "cheikhs" et politiciens arnaqueurs.
Il n'y a pas de preuves à étaler, ce serait trop long et ennuyeux, 13 ans d'historiques peuvent suffire et les amples chroniques journalistiques depuis leur funeste prise de pouvoir en octobre 2011, par un processus pseudo-démocratique, qui a comporté entre autre l'utilisation des mosquées à des fins de propagande politique, après un complot international bien ficelé par l'administration américaine Obama, sa secrétaire d'Etat sans scrupules Hillary Clinton, obéissant à la loge maçonnique obscure des "Olympiens"/Bilderberg/Soros, le sponsor fondamental du régime khomeiniste iranien et ses "gardiens révolutionnaires", l'organisation centrale Ikhwan infiltrée à Washington, les frics du Qatar, le complice Sarkozy, Erdogan et beaucoup d'autres collaborateurs néfastes d'une CIA plus criminelle que jamais, pour SUBVERTIR le monde arabe et jeter les bases d'un "califat" terroriste, dont nous avons tous assisté à son caractère monstrueux et perverti.
La défaite du califat terroriste de Raqqa et l'initiative militaire de Khalifa Haftar en Libye qui a démantelé leur fief à Benghazi ainsi que le réseau de la "Choura de la jeunesse" (projection évidente en Libye des islamistes tunisiens sous la houlette du cheikh-moukhabarat Khriji-Ghannouchi) ont sonné le glas du plan d'Ennahdha et marque la déconfiture politique de ce parti-pieuvre, qui a essayé toujours, en mentant et parjurant, de se démarquer du djihadisme terroriste qui a lui-même généré et assisté.
Loin de soutenir la dérive autoritaire actuelle, je dois dire finalement, pour ce qui concerne la Secte islamiste sous logo "Ennahdha", dire en toute conscience et coeur propre, "BON D'?BARRAS" !
Et que Dieu assiste la Tunisie !
N.G.M. - activiste indépendant pour les Droits humains en Afrique
Allah yèhlèkèk combien tu es bourré de haine satanique.
Qu'Allah nous en préserve et en préserve la Tunisie. Amen, Amin!
Je te jure au Nom de notre Créateur et Créateur de tout l'univers, Allah le Tout Puissant, que je ne connais aucun ni d'Ennahdha ni d'Al-Karma, ni de près, ni de loin. Mais néanmoins, c'est absolument ce que j'écris et ce que je rabâche depuis des années pour sauver la transition démocratique du lynchage de ces hyènes et de ces chacals ennemis de l'Islam, qui nous sabotent notre transition démocratique depuis le début de la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011, à grande majorité les déchus de l'intérieur et les talmudiques depuis l'étranger.
Allah yostèrik yè Sarra wè innajjahik fi hayètik wè yarham Wèlidayk.
Les khwanjias utilisent, entre autre, les femmes au travers un voile identique quant à la façon de le porter.
Cette façon n'a rien à voir avec le voile traditionnel ou culturel.
En somme, les marchands de religion.
Dans le cas contraire, on atteindra jamais le développement et la civilisation.
Surtout quand ils sont d'une même région.
L'effet boomerang est l'arme la plus mortelle contre les injustices et contre les intrigues.
La Palestine vivra. La Palestine vaincra.
Il ont de la chance que notre président ne soit pas vindicatif et soit t un homme de droit et honnette...leur maudit parti à la conne devrait etre dissout et tos les autres dirigeants nahdhaouis et sympatisants mis sous les verrous.
je suis anti nahdha convaincu etje sais en avance qu'il yaura encore des commentaires agressifs à mon encontre...mais sais aussi que 3/4 des Tunisiens pensent comme moi.