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Dilou : sur cent personnes auditionnées dans l'affaire Instalingo, aucune n'a mentionné Riadh Bettaieb !
14/08/2023 | 13:10
4 min
Dilou : sur cent personnes auditionnées dans l'affaire Instalingo, aucune n'a mentionné Riadh Bettaieb !


Le comité de défense de l'ancien ministre, Riadh Bettaieb a tenu, à la date du 14 août 2023, une conférence de presse en urgence afin d'alerter l'opinion publique au sujet de la situation de ce dernier et de son état de santé. Riadh Bettaieb est emprisonné depuis le 23 février 2023 et a été hospitalisé à la date du 10 août de la même année.

S’exprimant durant cet événement, l’avocat, Samir Dilou a assuré que le caractère politique de l’affaire ne devait pas en faire une tribune au service d’un parti politique. Il a indiqué que son client n’était pas favorable à la médiatisation de l’affaire. Néanmoins, la dégradation de son état de santé, ainsi que d’autres données liées aux procédures, a poussé le comité de défense à s’exprimer publiquement à ce sujet.

Samir Dilou a rappelé que son client avait été arrêté à l’aéroport Tunis-Carthage alors qu’il s’apprêtait à voyager. Il a fait l’objet de la fameuse consultation policière et sécuritaire avant d’être arrêté. Riadha Bettaieb, selon lui, n’a pas fait partie de la liste des accusés dans l’affaire Instalingo. L’avocat a expliqué qu’une partie des accusations listées à l'issue de l’enquête n’avaient pas été évoquées lors de l’ouverture de celle-ci. Les données évoquées par le rapport de la Commission d'analyses financières étaient contraires à celles évoquées lors de l’ouverture de l’enquête.

« Ce qui touche à Riadh Bettaieb dans l’affaire Instalingo concerne une photo et un chèque. La photo a été prise lorsque Riadh Bettaieb était ministre. Il était en compagnie du président de son parti (Rached Ghannouchi) et d’un politicien étranger très connu et ayant des relations avec la Tunisie… Il ne s’agit pas d’un crime… Pour ce qui est du chèque, il s’agit d’une opération de prêt normale ayant eu lieu à travers ce document… Le prêt a été remboursé par chèque… Plus de cent personnes ont été auditionnées dans le cadre de cette affaire. Aucune d’entre elles n’a évoqué le nom ou le prénom de Riadh Bettaieb », a-t-il révélé.

Samir Dilou a indiqué que les accusations et les faits imputés à Riadh Bettaieb étaient uniquement de simples conclusions du juge d’instruction. À noter que ce dernier a récemment été écarté de l’affaire.

Pour ce qui est de l’état de santé de l’ancien ministre, Samir Dilou a expliqué que le comité de défense évitait de se pencher sur les conditions de détention et d’accès aux services médicaux. Il a précisé que ni la famille ni le comité de défense ne voulaient en faire un sujet public. Néanmoins, et en raison des récents développements, la famille, le comité de défense et ceux soutenant la liberté, ne pouvaient garder le silence face à la particularité de la situation du détenu.

Samir Dilou a indiqué que Riadh Bettaieb souffrait de diabète et d’insuffisance rénale. Il a assuré que le médecin de la prison avait exigé l’application d’un régime spécial et que l’administration de la prison avait interrompu cela sans apporter des explications.

 

 

S.G

14/08/2023 | 13:10
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Commentaires
Voldemort
Dilou El Kadheb
a posté le 14-08-2023 à 14:41
Le corrompu de Fajr Libya.
Poufbouf(fonàboutde)souffle
Milou El Kampeador ronrontanplan
a posté le à 22:46
Le perroriste de mFajra Loubana.
Le yaourcht avarié 0% di Kridibilité.
Le mystifiKateur ekulé redondandindon.

DesInstalingoelsewhere !
Houcine
Juge et partie.
a posté le 14-08-2023 à 13:44
Dilou dit une chose et son contraire, ou il en sait trop, et il faut alors se demander par quel canal.
Les dires des mis en cause ne sont pas, à proprement parler, une preuve que monsieur Bettaieb n'a rie a6 voir dans l'affaire de l'officine Instaligo.
On peut avoir de la compassion pour cet homme, et en même temps lui reprocher de n'en avoir jamais manifesté pour les victimes de "son parti".
Quant à la publicité feinte pour cet homme, elle est l'arbre qui cache la forêt dans les tentatives auxquelles nulle publicité est faite de'obteni la libération de Akremi, le procureur aux mains trop sales et bien d'autres malfrats et comparses.
Ni la morale, ni la politique, ne peuvent servir une opération dont l'objectif est d'empêcher que des criminels soient jugés.
Ennahdha, morte ou vive, reste un danger mortel pour ce pays.
Elle a inoculé le poison dans les esprits, infesté les institutions d'un mal que l'on mettra du temps à extirper.
J'ose espérer que les défenseurs de libertés ont encore un peu d'autodérision pour se rire de leur "combat" aux côtés de ces fripouilles si étrangères à toute idée de Liberté.