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Détectée à Bizerte : qu’est-ce que la fièvre aphteuse ?

Temps de lecture : 2 min
Détectée à Bizerte : qu’est-ce que la fièvre aphteuse ?

 

Des publications sur les réseaux sociaux ont signalé l’apparition de la fièvre aphteuse dans la délégation de Ghezala (gouvernorat de Bizerte), entraînant la mort de plusieurs bovins. L’information a suscité l’inquiétude de nombreux tunisiens, notamment à propos du risque potentiel de transmission à l’être humain.

 

Qu’est-ce que la fièvre aphteuse ?

La fièvre aphteuse est une maladie virale hautement contagieuse qui touche principalement les animaux ruminants à sabots fendus : bovins, ovins, caprins et porcins. Elle est causée par un virus de la famille des Picornaviridae, genre Aphthovirus. Il existe sept sérotypes du virus (O, A, C, SAT1, SAT2, SAT3 et Asia1), chacun nécessitant un vaccin spécifique.

La maladie provoque de la fièvre, des lésions douloureuses dans la bouche et entre les sabots des animaux, ce qui affecte leur alimentation et leur mobilité. Bien que non mortelle dans la majorité des cas, elle entraîne de lourdes pertes économiques en raison de la baisse de la production laitière, des restrictions de commerce et de l’abattage préventif.

 

La fièvre aphteuse est-elle dangereuse pour l’homme ?

Oui, mais très rarement. La transmission à l’être humain est exceptionnelle, et se produit essentiellement lors d’un contact direct et prolongé avec des animaux infectés ou via la consommation de produits contaminés non pasteurisés, comme le lait cru. Chez l’humain, les symptômes, s’ils apparaissent, sont généralement bénins : fièvre, maux de gorge, lésions dans la bouche ou sur les mains.

Il ne faut pas confondre la fièvre aphteuse animale avec la maladie main-pied-bouche, une maladie virale bénigne qui touche principalement les enfants.

Selon l’Organisation mondiale de la santé animale (WOAH) et la FAO, la lutte contre la fièvre aphteuse repose sur :

La surveillance active des cheptels,

La vaccination ciblée,

Le contrôle des mouvements d’animaux,

L’hygiène stricte dans les exploitations.

En cas de suspicion de maladie, il est conseillé aux éleveurs de signaler immédiatement aux autorités vétérinaires.

R.A

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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