Le ministre de l’Energie, récemment limogé, Khaled Kaddour a affirmé lors de son intervention dans la soirée de ce lundi 3 septembre 2018, sur Nessma TV, que l’exploitation du champ pétrolier de Halk El Menzel est tout à fait légale et que les insinuations de corruption accolées à son limogeage sont infondées et inacceptables.
Khaled Kaddour a précisé que si le chef du gouvernement a le droit légitime et indiscutable de limoger ses ministres quand il le souhaite, la manière avec laquelle cela a été fait n’a pas été des plus correctes expliquant qu’il n’a été informé de cette décision que quelques minutes avant son annonce officielle.
Armé de documents et déterminé à lever le voile sur « le scandale » qui a ébranlé la scène politique ces derniers jours, l’ancien ministre a tenu a souligner qu’un bon nombre d’indices attestent de la connaissance du gouvernement de l’existence et de la situation du champ.
« J’ai en ma possession des correspondances qui ont débuté en 2007 et qui se sont poursuivies pour examiner la situation du champ en question. En 2015, il a été établi par la direction des affaires juridiques que la situation du champ, racheté en 2006 par la société Topic, est légale et qu’il peut être exploité sur 50 ans –à partir de 1979- comme stipulé dans l’accord antérieur à la parution du code des hydrocarbures. Ajouter à cela l’existence du projet dans la liste du Forum Tunisia 2020, le gouvernement cherchait alors des investissements pour cette société offshore de l’ordre de 310 millions de dinars. Dire qu’on n’est pas au courant est juste inadmissible et puis comment l’IFC serait actionnaire dans une société censée ne plus être en exercice, comment cette société, supposée cesser ses activités en 2009 a été rachetée en 2006 ? Tout ceci n’a aucun sens et aucun fondement et tous ces faits se sont produits avant même que je n’intègre le ministère», a-t-il déclaré.
Khaled Kaddour a encore enfoncé le clou en soulignant que la décision de limogeage qui a concerné de nombreux cadres du ministère de l’Energie a inclus un poste qui n’existe même pas, celui de directeur général des affaires juridiques.
D’apparence très calme mais vraisemblablement agacé par les rumeurs de corruption qu’on dit avoir été à l’origine de son limogeage, l’ancien ministre a affirmé qu’il n’admettrait en aucun cas qu’on le traine dans la boue, « ni lui ni son équipe et les fonctionnaires du ministère de l’Energie ».
Il a ajouté, sans vouloir entrer dans les détails, mais insinuant toutefois un potentiel règlement de comptes, que des différends majeurs l’ont opposé au conseiller de la présidence du gouvernement Lotfi Ben Sassi sur les projets des énergies renouvelables.
« La proposition d’allouer dorénavant les ressources attribuées aux subventions pour équiper les familles les plus nécessiteuses de panneaux solaires, leur mettant de réduire leurs factures, a été un point de discorde avec le FMI et avec nombre de parties tunisiennes » a conclu Khaled Kaddour.
M.B.Z
Commentaires (6)
CommenterIl a choisi la mauvaise adresse pour se lamenter
Pauvre Mr. Khaled Kaddour,
Voir le lien:
http://www.businessnews.com.tn/affaire-halk-el-menzel--khaled-kaddour-dit-la-ose-et-son-contraire,520,82254,3
Quel nul, ce Khaled Kaddour! Je me demande comment il a réussit à ses études universitaires s'il n'arrive pas à coordonner ses idées et à éviter toute contradiction!
Seule la justice est habilitée à juger .
Le limogeage s un directeur qui n existe pas me rappelle TARTOUR qui a demandé la fin de mission de l ambassadeur de la syrle
Pas crédible pour un sou troué
Il n'y a que la vérité qui blesse ... ce type est dans tous ses états depuis que YC l'a limogé ... fais ta mea culpa au lieu de t'exciter comme une puce ... Tu es viré .. dégage et ne la ramène pas ta fraise ... DEGAGE ... DEGAGE ... il est clair que tu couvres des *** ... HC