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Grève sur le champ de gaz de Nawara
05/08/2018 | 13:40
1 min
Grève sur le champ de gaz de Nawara

Les employés de la société PSI, qui intervenaient sur le champ de gaz de Nawara, sont entrés en grève inopinée, ce dimanche 5 août 2018. Ils reprochent à leur employeur de "porter atteinte à leur dignité" et affirment craindre pour leurs primes de rendement.

 

Les protestataires dénoncent les agissements du représentant du partenaire étranger OMV, qui les aurait provoqués et insultés, selon le témoignage, donné à Radio Tataouine, d’un ouvrier. Il aurait même détérioré une partie de leur matériel, toujours selon sa version des faits.

Une version corroborée par le membre du bureau exécutif de l’Union régionale du travail de Tataouine, Adnen Yahyaoui, dans une déclaration à Radio Tataouine. Ce dernier évoque de graves dépassements effectués par le représentant d’OMV sur ce chantier, notamment en ce qui concerne l’atteinte à la dignité des ouvriers.

 

Selon M. Yahyaoui, le représentant d’OMV reproche aux ouvriers "leur manque de sérieux au travail". Autre point, il confirme que ce dernier ait confisqué et détérioré le matériel des ouvriers. Plus encore, il prépare des rapports de productivité avec des notations négatives, qui auraient un impact sur leurs primes. Le syndicaliste a appelé l’Etap à remplacer le représentant d’OMV.

 

Pour rappeler les faits, en 2014, la compagnie autrichienne de pétrole et de gaz OMV avait annoncé un investissement de 500 millions d'euros en Tunisie pour le projet de développement du champ de gaz de Nawara.

 

I.N

05/08/2018 | 13:40
1 min
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Commentaires (11)

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Citoyen_H
| 06-08-2018 13:53
Qu'y a t il eu de patriotique depuis 2011,,,


Jojo
| 06-08-2018 10:57
Dans une situation pareille ce n est pas patriotique de ce comporter de tél façon si problème il y a il faut le résoudre autrement il faut arrêter ces grèves destructrices et soyon tous solidaire pour une nouvelle Tunisie démocratique et respectueuse de notre nouvelle démocratie et soyons surtout sincère et allons voté ces indispensable seul les pays où les citoyens vont voté s ensorte.soyon patriote dans le bon sens.

Slim
| 06-08-2018 08:36
Le pauvre, ils l'ont rendu fou. Il n'est pas habitué à nos phénomènes. Un responsable Tunisien leur aurait accordé 20/20, augmenté leurs salaires, accepté leur nonchalance au travail et les certificats médicaux de complaisance qu'ils ramènent. Continuez les gars, bientôt nous atteindrons le fond et nous commencerons à creuser.

kamel
| 05-08-2018 22:19
à BN veuillez de mettre les références des photos publiés par votre journal. En plus Nawara se trouve dans le shara pas dans le mer.

tunisien
| 05-08-2018 22:06
AVANT d'investir, il aurait dû fixer les NORMES DE RENDEMENT. pour lui les ouvriers ne sont pas sérieux, et pour eux ils sont impeccables. cela doit se clarifier

Agatacriztiz
| 05-08-2018 18:40
Je suggère à la société PSI de virer tous ces débiles et de recruter des africains, comme semblent faire beaucoup d'employeurs en Tunisie ces derniers temps, ils sont travailleurs, ponctuels, sérieux, ne bronchent pas, n'ont pas des revendications fumeuses et exagérées et ne vont certainement pas empêcher un investisseur de réaliser un projet de développement tout à leur avantage professionnel.

Voltaire
| 05-08-2018 15:57
Grève , qu'ils CR'?VENT tous avec leur maudit pseudo syndicalisme destructeur.

Le vaillant
| 05-08-2018 14:59
Certes ce projet arrive jusqu'à Gabes mais pour y ramener le gaz extrait dans le sahra sur une plateforme pas comme celle ci.

Mohamed 1
| 05-08-2018 14:46
L'UGTT dans toute sa splendeur.
En Corée du Sud ça n'arrivera jamais.

Ali Baba au Rhum
| 05-08-2018 14:29
est ce que le représentant de la société autrichienne OMV a un intérêt à ce que le chantier à sa charge fasse grève ? non, contrairement au délégué syndical, qui a intérêt à créer un conflit afin de faire monter les enchères pour se faire ensuite l'obligé de l'employeur en le résolvant...ainsi que l'organisation syndicale qui veut règler ses comptes avec le gouvernement en lui créant des difficultés avec les investisseurs étrangers .Et l'accusation imparable, c'est l'atteinte à la dignité , aux forts relents coloniaux.En 2011,à Sfax, British Gas avait confié la somme de 60.000 dinars pour chaque ouvrier à l'UGTT; celle ci n'en avait remis que le 1/10 ème à ses destinataires. Les grèves dans le pétrole sont très rentables ...