alexametrics
mardi 14 mai 2024
Heure de Tunis : 16:12
Dernières news
Abdallah Rabhi : Nos ressources en eau sont limitées
24/07/2018 | 09:18
1 min
Abdallah Rabhi : Nos ressources en eau sont limitées

Le secrétaire d'Etat chargé des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdallah Rabhi, est revenu sur la situation hydraulique de la Tunisie, dans une interview accordée ce mardi 24 juillet 2018 à l'émission Expresso de Wassim Ben Larbi sur Express FM.

 

M. Rabhi a expliqué que les quantités d’eau dans notre pays sont limitées et qu’il faut changer nos habitudes, nos politiques et nos stratégies.

Il a précisé que les problèmes d’eau ne sont pas spécifiques à la Tunisie mais touchent plusieurs pays du monde.

Certes, la sensibilisation est importante mais elle n’est pas suffisante, il faut inculquer la culture de la préservation de l’eau et surtout la mise en place d’un nouveau modèle et une nouvelle politique d’utilisation de l’eau et de sa rationalisation, a-t-il expliqué.

 

Le secrétaire d'Etat chargé des Ressources hydrauliques et de la Pêche a précisé que la Tunisie dispose de 39 barrages dont 3 en cours de construction. Ces trois derniers fourniront 300 à 320 millions de m3 d’eau en plus. Il a indiqué qu’à cause de la sécheresse, le pays souffre d’un manque de 100 millions sur les 3 ans.

Cette situation est due, entre autres, au retard dans la mise en œuvre de projets de barrages et de stations de dessalement, a-t-il soutenu.

 

I.N

 

24/07/2018 | 09:18
1 min
Suivez-nous

Commentaires (8)

Commenter

versus
| 25-07-2018 16:57
Les ressources en savoirs, elles, sont taries depuis bien longtemps

Benoît
| 24-07-2018 20:48
Pourquoi ne pas envisager des desalinisations. de l'eau de mer au lieu d'attendre le remplissage des barrages par la pluie .? La plupart des pays du Golfe ont choisi cela depuis très longtemps . Même si cela coûte cher , il demeure une priorité pour le pays.

versus
| 24-07-2018 20:28
C'est clair, ce forum est le miroir par excellence de la population tunisienne. Tous responsables sauf eux, les tunisiens lambda. Ils n'ont pas encore compris que le ministre n'a rien de plus qu'eux, si ce n'est la cravate et le salaire. Vous le prenez demain, le mettez à garder les chèvres, il saura, et vice et versa pour le gardien de chèvre. Bref, le tunisien expert en tout, sauf de ce qu'il ne sait faire, c'est à dire tout ce qui lui est utile.

versus
| 24-07-2018 20:22
Aux tunisiens!? contentez vous d'apprendre le code de la route aux ânes, ça ira bien plus vite et surtout les résultats seront garantis.

Fehri
| 24-07-2018 18:40
Bonnes suggestions mais qui est à l'ecoute. Nos dirigeants détestent les suggestions. Cela a pris 3 mois pour que le ministre réponde au député. Quand on nomme le ministre il agit seul et micro-gère le ministère. Ils ont tous des diplômes mais aucune expérience administrative et management. Allez voir leur piscines!. Faire des visites au milieu de la nuit leur donne du pouvoir .

Citoyen_H
| 24-07-2018 12:09
"Cette situation est due, entre autres, au retard dans la mise en '?uvre"

La récolte des fruits de l'immobilisme et du "Je-m'en-foutisme" des charognards de la trika, observé durant leur mandat, a commencé depuis quelque temps.
Ces derniers, étaient occupés à traire intensivement les caisses de l'état et à monter des sociétés écrans pour camoufler leurs activités annexes.

Des catastrophes de grande ampleur dans tous les secteurs publiques et particulièrement ceux de l'entretien et de la distribution d'eau et d'électricité, planent au dessus de nos têtes.
On nous cache intentionnellement beaucoup de choses

Un audit (dépenses, investissements, réalisations, travaux à faire, encours etc...,) des activités des secteurs clés de nos services publiques doit être communiqué au peuple (2011-2014).
Nous voulons savoir ce que les dirigeants de ce pays ont fait de notre argent durant cette période.
Nous voulons comprendre pourquoi ces incidents qui étaient quand même plus rares à l'époque de ZABA, ont explosé ces dernières années.

C'est notre droit.

SVP, arrêtez de nous collez le joker de la sécheresse.
Les chameliers avaient beaucoup prié, selon leurs dires.

Le plus curieux, est qu'aucun bloc parlementaire (commerçants multi-cartes), n'a osé demandé des comptes à ces boites, génératrices de très importantes sommes d'argent.

Le jour ou la mèche des scandales sera allumée, même un déluge ne pourra pas éteindre les foyers d'incendies qui se déclareront.
Il fera alors un sale temps pour les maitres escrocs de l'après coup d'état, anciens rats de prisons, se faisant passer pour des dandys.






DHEJ
| 24-07-2018 11:13
Tu as montré tes limites sup. et inf.!

cdrfsa
| 24-07-2018 10:45
Lors des années pluvieuses qui ont succédé la prise du pouvoir par la troika, le Ministère de l'agriculture n'a pas géré d'une façon efficace les ressources en eau dans les barrages. Il a ainsi ordonné l'ouverture des vannes du barrage de Sidi Salem pour évacuer une grande quantité d'eau et constituer un volume réservé à l'écrêtement des crues. Cette décision a été prise par le Ministre de l'Agriculture en ce temps là pour des raisons politiques et sociales de court terme afin d'éviter des inondations qui nuiraient à la sympathie des tunisiens pour la Troika. Il n'est pas difficile de vérifier cela en se référant aux archives des directions chargés de l'eau et de la gestion des barrages. Comment gérer la pénurie d'eau actuelle: (i)augmenter la facturation de l'eau pour la troisième tranche. (ii) Faciliter le creusage des puits et des sondages dans les locaux particuliers dont les maisons et les immeubles (subvention, acquisition facile de l'autorisation), (iii) augmenter le prix du m3 d'eau d'irrigation, (iv) interdire provisoirement le lavage des voitures et l'irrigation des jardins publics et privés, (v) subventionner les mini-systèmes de dessalement d'eau qui utilisent l'énergie solaire pour les maisons particulières, les immeubles et les hôtels.