
Le président de l'Ordre des avocats, Hatem Mziou, a indiqué, mardi 14 mai 2024, que l’avocatie tunisienne refuse d’être instrumentalisée dans des conflits politiques et ne tombera pas dans le piège de l’escalade.
« Ce qui s’est passé à la Maison de l’avocat est inacceptable, quel message veut-on nous adresser ? (…) nous n’avons jamais dit que nous étions contre l’État. Bien au contraire, nous sommes avec un État qui respecte la loi et les institutions et nous appelons à une justice équitable et indépendante. Personne n’est au-dessus de la loi certes, mais personne n’est non plus en dessous de la loi » a déclaré Hatem Mziou lors de la conférence de presse qui a suivi l’arrestation musclée de Mehdi Zagrouba et le saccage de la Maison de l’avocat.
« Nous n’irons pas vers l’escalade ou l’instrumentalisation politique, jamais nous ne laisserons faire car nous avons foi en l’État et l’avocatie tunisienne a toujours été et sera toujours indépendante. Il s’agit d’un tournant historique et nos décisions seront à la hauteur du moment (…) nous appelons à la raison, au président de la République, nous n’avons aucun problème avec personne, au contraire vous m’avez assuré de votre respect lors de notre entrevue et nous vous appelons à intervenir d’urgence (…) chaque personne qui a commis une violation de la loi doit en assumer la responsabilité devant une justice indépendante, sans usage de la force et dans le respect des droits et des libertés (…) nous allons défendre nos confrères et tous les journalistes et les syndicalistes qui ont le droit de bénéficier d’une justice équitable et de leur droit à la défense » a-t-il conclu.
Les forces de l’ordre ont pris d’assaut une nouvelle fois la Maison de l’avocat, lundi 13 mai 2024, pour arrêter l’avocat Mehdi Zagrouba. Ils ont saccagé les lieux et agressé le concerné par la descente, mais aussi certains avocats présents sur place.
Selon les témoignages de plusieurs avocats présents, une dizaine d’hommes se sont introduits dans la salle où se trouvait Mehdi Zagrouba en compagnie de l’ancien bâtonnier Chawki Tabib et des avocates Kalthoum Kennou et Islem Hamza.
C’est la deuxième fois en moins de 48 heures que des policiers prennent d’assaut la Maison de l’avocat, des faits sans précédent dans l’histoire de la Tunisie. Le jour précédant c’était pour arrêter l’avocate Sonia Dahmani.
M.B.Z
La merdicrature ne saurait pas se reproduire sans la complicité de ce type. Il veut garder une ligne de favoritisme avec cette merdicrature parce qu'elle lui a rendu un grand service en emprisonnant certains dirigeants nahdhaouis. C'est la seule raison qui motive ce type pour se mettre à ventre devant la merdicrature.
Un jour il tournera sa veste et dira: j'ai milité à coté de mes collègues comme tous les salopards qui profitent de la merdicrature et finiront par tourner la veste le jour ou elle tombe. Mais je pense que l'erreur du 15 Janvier 2011 sera difficile à répéter. Comme disait Einstein: l'idiot est celui qui répète la même expérience dans les memes circonstances et s'attend à des résultats différents.
- d'une part, ils accusent le Président Said d'ingérence dans les affaires de la Justice lorsque la Justice fait son travail
- et d'autre part, ils demandent au Président Said de s'ingérer dans les affaires de la Justice, également lorsque la Justice fait son travail
Non Messieurs, en Tunisie actuelle, il y'a des Institutions qui travaillent, chacune selon ses attributions et ses compétences, fixées par la Constitution 2022 de la République tunisienne.
Laissez donc le Président en dehors de la Justice, et laissez la Justice accomplir son travail, en toute indépendance.
Ne vous moquez pas de nous ! Des instructions oui, des institutions indépendantes non !



