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Les 37 démissionnaires d'Al Irada donnent les raisons de la dislocation de leur parti
23/08/2017 | 13:35
2 min
Les 37 démissionnaires d'Al Irada donnent les raisons de la dislocation de leur parti

Suite à l’annonce de la démission collective de plusieurs membres du parti de Moncef Marzouki Al Irada, les démissionnaires sont intervenus ce mercredi 23 août 2017 dans un communiqué pour expliquer les raisons de leur départ du parti.

 

« Nous les députés du parti Al Irada, membres de son bureau exécutif, de son bureau politique et des bureaux régionaux annonçons notre démission du parti pour les raisons suivantes » a annoncé le communiqué en énumérant une série d’arguments. Il a été question de « la négation des évolutions du parti depuis sa constitution, il y a un an », « du non-respect des engagements vis-à-vis des bâtisseurs du parti et des résultats du dernier congrès notamment en ce qui concerne les principes de transparence et de comportement démocratique » ce qui, selon les termes du communiqué, a fragilisé Al Irada jusqu’à « menacer son existence ». Les démissionnaires ont également critiqué« l’absence de confiance et la dégradation des liens organisationnels dûs au narcissisme démesuré de certaines personnalités du parti ». Des dénonciations évoquant des querelles intestines au sein du parti et des hostilitésqui perdurent et qui ont engendré « un état de tristesse » au sein d’Al Irada.

 

Par ailleurs, le communiqué a mentionné le diktat d’une minorité au sein du parti. Les personnes visées« gèrent les activités d’Al Irada comme bon leur semble alors que les comptes du parti ne devraient pas le permettre ».Autant de raisons qui expliquent la dislocation du parti Al Irada, « l’accentuation de la fracture au sein de ses membres » et « la marginalisation de certaines structures qui se trouvent privées de leur prérogative ».

 

Après avoir énuméré cette panoplie d’accusations, les démissionnaires ont rappelé les principes du parti et son projet social auxquels ils demeurent attachés tels que « la construction d’une démocratie participative ayant pour fondement le pouvoir local et la valeur symbolique du parti représentée par le professeur Moncef Marzouki ».

 

La liste des démissionnaires :

Les députés : Mabrouk Hrizi, Ibrahim Ben Said, SabriDkhil,

Les membres du bureau exécutif : Zouheir Ismail, RabiiAbidi, GhassenMarzouki, Mabrouk Hrizi, Ibrahim Ben Said, SabriDkhil

Les membres du bureau national : Yassine Omia, Zied Soltane, Sami Ilahi, Leila Sabri, Karim Hammami, Tarek Said, Yassine Bousnina, Foued Dahmane, Chedi Baccar, Youssef Khlouj, Zeineb Chebli, Moez Sioud, Sami Sedki, Mohamed Skoli, Meftel Al Himoudi, Naim El Barkaoui, Hakim Abdelkader, Ali Ben Said, Sawssen Salem, Noureddine Achkham, Hamza Saihi, Mohamed El Kasmi, Hedi Boukataya, Brahim Ben Said, Khalid Belhaj, Belgacem Chemakh, Hichem Ben Hamadou, Mohamed Belkhiria.

 

K.H

23/08/2017 | 13:35
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Commentaires (15)

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stuc
| 24-08-2017 13:36
quel est le rapport avec l image?

TeTeM
| 24-08-2017 12:39
Les binationaux ne seraient donc que des bons à rien tout juste bon à venir dépenser un peu de devises en été?

Tounsi
| 24-08-2017 12:10
Marzouki a toujours voulu divisé pour mieux régner .meme dans son propre parti il n arrive pas à rassembler . Et dire avec ses 7000 voix aux élections de 2011 il va toucher à vie 30000 dinars par mois . Quelle escroquerie

rz
| 24-08-2017 11:41
La photo ne correspond pas aux noms des démissionnaires puisque le toutou de zouki y est!
Ce pseudo parti est bourré de binationaux qui sont installés et vivent à l'étranger: est ce que vous pensez que ces khahlaoui, zouki, mancer et autres sont capables et aptes à avoir des postes à haute responsabilité dans le pays? cela m'étonnerai fort!

TeTeM
| 24-08-2017 10:51
On pourrait prendre un malin plaisir à dire "on savait que ça allait finir en eau de boudin". Mais, il n'y a point d'avantage à faire cela car au final c'est la Tunisie qui y perd... On a pas d'opposition.... que des micros partie, des partis mort-vivant, etc...

Une chose m'intrigue cependant. Cela avait été souligné par Nizar Bahloul et ça se confirme. Le silence de Marzouki, lui qui est si prompt à tout commenter à l'emporte pièce, est pour le moins surprenant. Son inaction l'est tout autant... Enfin, pas tant que ça pour l'inaction. Cet homme est un moulin à parole.... Par contre l'action, il ne connait pas!

Citoyen_H
| 24-08-2017 07:39

"A quoi s'attendaient-ils, des soirées dans de grande salle de réunion? des voyages d'affaires?"

Oui, absolument.
Vous avez bien fait de soulever l'attente de ces "tammaa", ces opportunistes, ces charognards.

Il n'y a que les nazes qui persistent encore à croire que les nouvelles gueules qui abondent dans les centaines de partis du souk géant qu'est devenu notre bled, ont plongé corps et âmes dans la piscine politique par patriotisme?

Flouss, flouss, flouss et impunité sont leurs seules motivations

"simahom aala woujouhihime".

Salutations.









Amilsang
| 23-08-2017 23:26
Un parti avec Marzouki, Daïmi, Mancer ne peut etre que vouait à l'échec.
D'ailleurs, pourquoi ont-ils décidé d'enterrer le CPR ? Parce qu'il s'agit d'un rassemblement de dingues !!

taghouri d'essah des grottes ayatt
| 23-08-2017 21:05
seriez-vous intentés un jour de créer un parti politique ds un institut de maladies psychiatriques c'est un traumatisme idéologique immédiat reste un audit s'impose

Extra
| 23-08-2017 20:03
ou est RASS EL BSSAL

Moustache
| 23-08-2017 18:40
Ça me fait bizarre de savoir que les politiciens ressentes un "état de tristesse" (pour répéter leurs mots) au sein de leur partie! A quoi s'attendaient-ils, des soirées dans de grande salle de réunion? des voyages d'affaires? des échanges de clés? des rondes mains dans la main autour d'un arc en ciel?
En politique c'est connu il ne faut pas avoir d'honneur et encore moins une conscience, en gros ne pas avoir de froc...

Regardez l'aisance qu'à HCE, le bonheur qu'il dégage, on sent vraiment le type qui est en plein dans son élément...

Mais bon j'ai aimé la déclaration de leur raison à près d'une semaine de retard. J'imagine les retards interne dans les affaires internes de leur ex partie.