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Le délégué général de la protection de l'enfance réagit suites aux photos de la fillette exploitée
20/06/2017 | 11:31
2 min
Le délégué général de la protection de l'enfance réagit suites aux photos de la fillette exploitée

Suite à la polémique créée par des photos divulguées sur les réseaux sociaux, où l’on voit une femme faire travailler une petite fille âgée entre 10 et 12 ans en lui faisant porter des marchandises lourdes, le délégué général de la protection de l’enfance, Mihiar Hamadi, est intervenu le matin du mardi 20 juin 2017, sur les ondes de Jawhara FM.

 

Le délégué a déclaré que, suite à ces photos publiées sur les réseaux sociaux, la délégation a agit immédiatement en coopération avec la police judiciaire afin de déterminer l’identité de cette dame et de la fille exploitée dans le travail domestique.

 

Il a également ajouté que « la loi tunisienne interdit le travail des moins de 16 ans » encore plus si « cette enfant n’a que 10 ou 12 ans. », et qu’elle interdisait notamment l’exploitation des enfants et leur privation de scolarité avant l’âge de 16 ans. « Dans ce travail, il pourrait y avoir de la maltraitance et une privation de son milieu familial » et a ainsi expliqué qu’ils prendront les mesures nécessaires afin que cette fille puisse revenir à sa famille.

 

Mihiar Hamadi a en outre affirmé qu’avec l’aide du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, ils tenteront d’endiguer le phénomène du travail des jeunes filles, dont la pratique est criminalisée par la loi et « arrêter ceux qui en font un commerce, interdit par la loi » ainsi que de présenter des aides financières pour les familles nécessiteuses dans les régions rurales et minimiser ainsi les tentations du travail ailleurs.

 

W.N

 

20/06/2017 | 11:31
2 min
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Commentaires (17)

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Nephentes
| 21-06-2017 01:39
Je vais prendre l'exemple de deux villages de la Wilaya de Jendouba que je connais : Souk Halima et Ben Bechir.

On y exploite les enfants de génération en génération, et semble t-il depuis très longue date.

C'est une tradition, je l'affirme en connaissance de cause.

La-bas, les parents incitent leurs rejetons à abandonner la scolarité dès l'âge de 10 ans, et de VÉRITABLES RÉSEAUX CLANIQUES jouent les intermédiaires pour placer les servantes à Tunis, Sousse ou Nabeul.

C'est une activité économique à part entière, les pauvres fillettes sont "encadrées" par leurs grands frères et leur père.

Idem pour les enfants exploités dans des réseaux de mendicité et les préadolescentes exploitées dans des réseaux de prostitution : je l'affirme sans ambages c'est un fait connu de tous et tacitement entériné dans des villages du centre-ouest des wilayas de Kairouan et de Kasserine,entre autres.

En particulier les réseaux de prostitution fonctionnent sous couvert de travail à l'usine ou en tant que serveuses dans les salons de thés servant au blanchiment de l'argent du trabendo.

Comment peut on collectivement, au niveau du clan, au su des 'anciens', en 2017, organiser et planifier de pareilles atrocités ??

Les faits sont connus des autorités locales, croyez moi !!

Tadhamen
| 20-06-2017 23:17
Il y a des gosses partout qui travaillent, le plus souvent pour leurs familles.
Des gamins d'une dizaine d'années, parfois moins, sales et en haillons, qui triment sur les marchés, vendent des tas de trucs au bord des routes, plantés en pleine nature, à la merci des chauffards ou des cinglés, ou même qui font la manche, et ça n'émeut pas grand monde vu que ça fait partie du décor de tous les jours.
Je ne pense pas me tromper en pensant que si la femme âgée avait été voilée et engoncée dans une fouta, personne n'aurait bronché de la voir suivie par la même gamine, tout aussi encombrée de son paquet de lessive.
Mais qu'elle soit habillée à l'européenne et là, forcément, ça fait lever le sourcil. Etrangère, ou bourgeoise, sûrement assez riche pour payer une gamine afin de lui servir de caddie, et les braves gens s'émeuvent...
Et le reste du temps, où sont-elles ces bonnes âmes ?
En Tunisie on s'arrête un peu trop souvent aux évidences bien évidentes.
Du coup on remarque surtout ce qui sort de l'ordinaire, mais on oublie de s'offusquer du quotidien.

harki
| 20-06-2017 21:12
Je suis vivement d'accord avec votre point de vue...je regrette mon jugement abusif......je connais des personnes qui ont besoin d"aide ..sont correctes et bienveillantes ..

Forza
| 20-06-2017 21:08
L'état vit dans un mode de réaction, s'il y'a scandale ou des infos sur les réseaux sociaux, les responsables des ministères bougent pour un cas particulier mais n'adressent pas la situation générale. L'exploitation de filles est toute une branche criminelle, je dirais une industrie. Les parents qui donnent leurs filles et le père ou frère consomment l'argent pour les cafés, la chicha et l'alcool, les familles explicatrices de ces filles, les samsaras qui offrent leurs services et l'état qui ne fait rien. Si l'état veut vraiment stopper cette exploitation, qu'il fasse des contrôlent dans les citées huppées et mois huppées et qu'il impose des amendes draconiennes et la prison pour ceux qui répètent leurs crimes mais bon chez nous, les lois restent hibran ala waraq, la protection d'enfants walahom (les exploitants) yahzanoun.

takilas
| 20-06-2017 20:25
Sans parler des gardes des véhicules de services, des services à domicile, des plats livrés à partir des restos 3 fourchettes et ce dans camions de livraison ultramodernes etc...des contes de fée.
M
Non non ils ont peur de Dieu ceux-là ils méritent tout.

Positiveur
| 20-06-2017 17:34
Tous le monde sur le Web réagit au quart de tours. Wow.

Regardez bien les photos:

1-qui vous dit que cette fillette bien habillée avec Bandana n'est pas sa petite fille.
2- qui vous dit que cette femme qui a les pieds enflés n'est pas handicapée.
3- qui vous dit que cette petite fille est mieux traitée que chez sa famille et qu'elle aide sa nouvelle maman durant ses heures creuses ou week end
4- qui vous dit que cette fille ne va pas à l'école

Voyez-vous soyons positifs et pensons le meilleur pour les gens au lieu de les attaquer.

Je dis non à l'esclavage.

Mais si j'aidait mon prochain alors que j'avais 12 ans ce n'est pas de l'esclavage.

Carrouch
| 20-06-2017 17:18
"Je ne croirai jamais à un homme qui se fait vider le pot de sa chambre par une servante": Léon Tolstoï

Nephentes
| 20-06-2017 17:05
Des enfants exploités par divers réseaux ( mendicité, vente à a sauvette, vol à la tire...) il y en a PARTOUT en Tunisie.

Des enfants exploités il y en a DES MILLIERS en Tunisie

C'est un phénomène sociétal d'envergure et non un cas isolé, qui ne date pas d'hier.

Alors pourquoi cette indignation de bonnes âmes outragées ?

harki
| 20-06-2017 17:03
Elles se disent progressites et modernes ce genres de femmes.

Qui exploitent avec arrogance et mepris ces petites anges ...les fe

Zohra
| 20-06-2017 16:02
Bonjour Monsieur,

Il y a des moments dans vie des gens pauvres où tout le monde doit participer même les enfants du moment que ça nuit pas leur vie scolaire et ce n'est pas un travail d'esclavage, on l'avait fait pour aider nos parents qui ne s'en sortaient pas.

Il faut faire la différence entre esclavage et donner un coup mains aux parent.

J'espère pour vous que vous n'avez pas connue la misère.