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Sahbi Ben Fredj dénonce le calvaire d'un investisseur tunisien
12/05/2017 | 21:56
1 min
Sahbi Ben Fredj dénonce le calvaire d'un investisseur tunisien

 

Le député d’Al Horra, Sahbi Ben Fredj a dénoncé dans un statut publié, aujourd’hui, vendredi 12 mai 2017, les difficultés en tous genres rencontrés par un investisseur à Sebeitla. « Un investisseur tunisien a lancé un projet dans le secteur de l’Industrie pharmaceutique en partenariat avec des étrangers dédié vers l’exportation. D’une valeur avoisinant les 30 millions de dinars et une capacité d’employabilité de 150 employés, ce projet a été lancé dans la région de Sebeitla, sauf que les difficultés ont commencé dès les travaux de constructions de l’usine », indique le député.

 

 M. Ben Fredj a précisé que les problèmes concernaient à titre d’exemple, le remplacement du compteur de la SONEDE, dont la procédure a pris plus que 4 mois, ainsi que les demandes pressantes des habitants de la région pour être recrutés. « Bien que l’investisseur ait ses propres ouvriers, il s’est retrouvé dans l’obligation de recruter d’autres peu expérimentés, et qui arrêtaient les travaux du chantier lorsqu’on leur reprochait leur fainéantise. Ils agressaient l’investisseur verbalement, et le menaçaient d’agression physique », a-t-il ajouté, tout en soulignant l’absence de toute réaction des autorités.

 

Le député affirme que le conseil d’administration a décidé d’arrêter la réalisation de l’usine, appelant l’administration à trouver une autre région pour l’implantation de ce projet. «Résultat : le gouvernorat de Kasserine a perdu un investissement industriel dans un secteur technologique qui pouvait offrir 400 postes d’emploi parce que l’Etat est incapable d’appliquer la loi. Ceci reste un exemple parmi d’autres », a-t-il conclu.

 

S.H



12/05/2017 | 21:56
1 min
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Commentaires (19)

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Adnène
| 14-05-2017 15:01
Déplorable que la population en détresse ne soit pas correctement prise en charge politiquement et socialement pas les structures étatiques. Il ne faut pas plaindre ces pauvres gens, ni même l'entrepreneur, l'état manque de lucidité en ne mettant pas les outils qu'ils faut pour augmenter les chances d'implantation de ces projets porteurs de bien être. Il ne s'agit pas d'une répression aveugle comme ce fut le cas avec un certain Amor Chéchia à l'époque de Bourguiba, qui en tant que gouverneur lâchait les milices du parti ou les siennes casser la gueule à ceux qui insistait pour ce faire recruter ....avec lui et Ben Salah les tunisiens sont arrivés à manger les herbes sauvages tant ils étaient démunis.

Le Gouverneur, le délégué pouvaient agir pour organiser les revendications, faire agir les fonds de solidarité sociale et surtout sanctionner le ou les responsables de la SONEDE qui a mis des mois pour agir.Il faut sévir contre les inconscients qui détruisent l'espoir de voir la Tunisie de prospérer.

Autrement ont est obligé de conclure que rien n'a changé en Tunisie depuis le départ de la bande Zaba -Trabelsi. Cette aventure du promoteur d'une industrie pharmaceutique rappelle celle d'un autre spécialiste de pharmacie industrielle qui s'est lancé dans la construction d'une usine du coté de Béja vers les années 200-2003. Mal lui en pris, une fois le bâtiment de l'usine terminé, le brevet acheté,la direction concernée au ministère de la santé ne l'a pas autorisé à produire ... pourtant 3 cadres étaient recrutés depuis 6 mois, leurs salaires intégralement payés, quelques techniciens aussi et surtout le stock de matière en quantité pour un an de production dédouané et stocké sur site ....le Directeur lui fait savoir qu'il n'aura pas son autorisation tant qui'il n'a pas fait entrer les Trablesi dans le capital de son entreprise qu'il avait refusé quand ils l'ont démarché.

Le promoteur n'a pas faibli, les soucis étaient énormes ils n'n dormaient plus, plusieurs centaines de milliards en jeu....il en est mort. La directeur maintenant à la retraite, déambule sereinement à Tunis.

baba83
| 14-05-2017 14:51
C'est navrant, mais c'est une pratique tout a fait normale et courante pour réaliser quoique ce soit en Tunisie, si quelqu'un ouvrait un forum sur le net pour recueillir les témoignages des mésaventures semblables, ce serait édifiant, vous lirez des pratiques et des obstacles fabriqués dont le plus tordu des tordus n'aurais imaginé.
Cela fait longtemps que des tunisiens qui voulais investir dans leur pays, ont baissé les bras ( pas assez, de bras, pour distribuez les paquets et dégager la route) et j'ai peur que cette attitude ne s'aggrave, ce n'est pas bon pour notre économie ni pour notre cohésion sociale.
Ça n'a pas l'air d'émouvoir nos dirigeants alors que cela ne date pas d'hier et que cela s'aggrave de jour en jour, il suffit d'un bon diagnostic pour venir à bout d'une maladie, encore faut il savoir et surtout vouloir la guérir, pour prodiguer les bons remèdes mais de la volonté, rabbi inoub....
Rabbi maana.

Alexandre Dumas
| 14-05-2017 09:59
L'´investisseur est livré à lui même pour ne pas dire que tout est contre lui: l'administration, le citoyen....alors que le tapis rouge devrait lui être déroulé!!
C'est le paradoxe tunisien où tout va de travers au quotidien!!
Le pire c'est que le pouvoir n'en tire aucune leçon de par l'absence de réactivité......

aly
| 14-05-2017 07:49
empecher un investisseur de realiser son projet et creer des centaines d emploi dans une region pauvre est un crime ,il faut chercher les responsables particuliers ou administrarion (sonede)voir leurs objectifs ...mes amis a sbitla apprendront tres prochainement qe d autres investisseurs renonceront a leurs projets dans leurs ville ,bravo pour le desordre ,ils iront a sfax ,au sahel et oui

Mlhi
| 13-05-2017 17:00
Il y a d'autres solutions pour travailler en Tunisie et investir sans Ouvriers.
Acheter et vendre des terrains
Nicolas ouvriers ni gouvernement
Hélas ceux qui veulent travailler en ce temps doivent se reposer maintenant en attendant des meilleurs moments
Où plutôt des meilleurs Hommes au pouvoir Tiens il faut attendre le retour ou l'élection de Zapa de nouveau
Croyez moi l'attente ne sera pas longue
Paroles de Tunisien

kameleon78
| 13-05-2017 16:18
Si vous mettez 4 mois pour changer un compteur d'eau vous auriez compris que le reste mettra des années. Quant à la main d'oeuvre locale, non seulement elle est peu qualifiée mais elle fonctionne au ralenti, comme a dit Einstein dans sa relativité générale, le temps est une quantité relative, il ne s'écoule pas de la même façon pour tout le monde et surtout pour les ouvriers tunisiens.

URMAX
| 13-05-2017 16:08
Bien que l'on puisse reprocher à ce "Ben Fredj" son absentéisme de la chambre, ce n'est pas le sujet.
...
IL est, effectivement, impossible d'implanter un quelconque projet dans la région, sans subir l'énorme pression sociale, qui finit par tout faire "tomber à l'eau".
...
L'exclusion de ces région à été tellement flagrant, que la grogne publique a atteint ces limites.
Ont-ils tort ?
Pas vraiment ; a l'exclusion du fait que cette même grogne, rend le citoyen impatient.
Très impatient.
À tel point, que dès qu'une opportunité d'emploi de dessine à l'horizon, tout le monde veut être certain d'avoir "sa part du gateau".
...
URMAX

Dinoze
| 13-05-2017 14:49
Ce député ne participe pas aux réunions de l'ARP.Il ne parle que dans les réseaux sociaux.Est ce qu'il est timide pour discuter de ces problèmes au sein de l'assemblée ou il pense que mettre sa photo tous les jours dans BN pour parler de n'importe quoi.Monsieur vous n'avez rien d'autres à faire? Nous avons suffisamment de journalistes pour faire ce boulot et vous faites votre devoir et assistez au moins aux réunions de l'assemblée .Je ne sais pas si vous pratiquez encore la médecine mais au moins soyez honnête et soumettez ce que vous écrivez sur les journaux électroniques à vos collègues députés.C'est que vous cherchez à vous faire de la publicité mais c'est trop exagéré.Soyez utile en faisant votre mission discrètement et efficacement.

A4
| 13-05-2017 11:56
FAUX HEROS
Ecrit par A4 - Tunis, le 13 Mai 2017

Maintenant que la pente est douce
Et que les vents ne soufflent plus
Regardez comme partout nous poussent
Des héros faux et farfelus
Comme mauvaises herbes dans la brousse
Avec des racines vermoulues

Regardez-les qui se pavanent
Qui traînent partout et qui louvoient
Qui menacent, fulminent et ricanent
Barrant des routes, bloquant des voies
Plantant chicane après chicane
Gueulant mensonges à haute voix

Ces amputés de la cervelle
Plus fainéants de jour en jour
Dont la bêtise se renouvelle
A chaque recoin, à chaque détour
Espèrent qu'on leur serve d'échelle
Menant au sommet de la tour

Ces faux héros de toutes sortes
Profiteurs de la pire espèce
Accourent pour défoncer des portes
Ouvertes et sans robustesse
Confondent courage et idée forte
Avec vulgaire impolitesse

Regardez-les comme ils gigotent
Et comme ils ont l'air bien pressés
Mais à ces idiots et idiotes
Je dois dire que l'on a assez
Et que l'unique train pilote
De l'audace est déjà passé

Je dois leur dire mon désespoir
De les trouver un jour guéri
De leurs sottises et idées noires
De leurs catastrophes en série
Un vrai con n'a pas le pouvoir
De voir l'ampleur de sa connerie

algérien69
| 13-05-2017 11:07
il faut ajouter à la non création d'emplois directs, la perte des emplois induits, ainsi que les retombés fiscale et en devises....