Le ministre chargé des Relations avec la société civile, Mehdi Ben Gharbia était l’invité de la matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM, ce jeudi 1er décembre 2016 pour faire un bilan de la conférence internationale sur l’investissement qui s’est tenue mardi et mercredi 30 novembre et de ses futures retombées.
A propos de la satisfaction du gouvernement de Youssef Chahed par rapport à la tenue de la conférence Tunisia 2020, le ministre a déclaré que : « Le gouvernement est satisfait à plusieurs niveaux : tout d’abord, au niveau du taux de présence des hommes politiques, des hommes d’affaires et des institutions financières. Le gouvernement est également satisfait car la Tunisie a réussi sa transition démocratique et que notre pays est de nouveau concurrentiel au niveau du marché économique mondial. Ce message est bien passé ».Il a ajouté que des pays du monde entier tels que la Chine et la Corée et les institutions financières internationales reconnaissent que la Tunisie est un pays stable, indépendant et propice à l’investissement et ce malgré les divergences politiques qui existent dans notre pays : « Le secrétaire général de la centrale syndicale, Houcine Abassi a prononcé un discours lors de la conférence qui va dans ce sens ». Mehdi Ben Gharbia a ajouté : « La Tunisie fait peau neuve ».
Au bémol de Hamza Belloumi: « Rappelons que les attentes du gouvernement lors de la préparation de la conférence, en amont, s’élevaient à la somme de 60 milliards de dinars voir plus, alors que nous n’avons réuni que 34 milliards de dinars, que répondez-vous ? ». Le ministre a déclaré : « Nous sommes en 2016, c’est-à-dire au point de départ du plan quinquennal établi par le gouvernement et nous avons obtenu le ¼ de la somme attendue qui est de 64 milliards. Associez à cela toutes les politiques prônées par le gouvernement telles que l’équité fiscale, le code de l’investissement, les projets de partenariat public/privé et d’autres projets de loi en préparation. Ajoutez également le principe de transparence et les principes de bonne gouvernance grâce à des institutions comme l’INLUCC. Toutes ces nouvelles orientations politiques sont les supports d’une future croissance auxquelles il faut aussi associer la réforme administrative en cours ».
Enfin, le ministre a clôt son passage en mentionnant que le plus important est la continuité du travail ainsi que la continuité des réformes législatives et administratives qui permettront de récolter les réels fruits de la conférence Tunisia 2020.
K.H
