les mots pour le dire arrivent aisément" ?
Dans une interview accordée, le 25 septembre 2015, à la chaîne de télévision yéménite, « Balkis », Moncef Marzouki a traité de nombreux thèmes en Tunisie et dans les pays arabes.
Tout en assurant que les révolutions arabes ont bien réussi pour mettre fin aux régimes dictatoriaux et tyranniques qui régnaient dans ces pays, M. Marzouki a tenu à préciser que pour lui, il ne s’agissait pas du « printemps arabe, mais plutôt d’un volcan, voire un séisme arabe » qui a emporté avec lui la corruption, la répression et a redonné aux peuples concernés dignité, liberté et citoyenneté ».
Moncef Marzouki, qui assure avoir été élu à la présidence de la République tunisienne démocratiquement et avoir remis le pouvoir démocratiquement, a axé ses propos sur le retour de la contre-révolution aussi bien en Tunisie que dans les autres pays arabes tels que l’Egypte, le Yémen et la Syrie.
« Nous savions que la contre-révolution allait tout mettre en œuvre pour recouvrer le pouvoir par les urnes en lançant toute sa machine propagandiste avec des médias corrompus et de l’argent sale, mais nous savons qu’elle va être délogée, de nouveau par les urnes, ce qui va perpétuer la loi du processus démocratique », a-t-il précisé.
Ainsi, pour l’ex-président, le pouvoir actuel en Tunisie n’est qu’un remake de celui d’avant la révolution, dans le sens où il comprend dans ses rangs une grande majorité de symboles du passé, ce qui va entraîner, selon ses propres termes, une autre révolution, car les « soulèvements puisent leur origine et s’alimentent de l’oppression et de la tyrannie ».
Et après avoir fait étalage de ses prouesses en matière de militantisme et défense des droits de l’Homme, Moncef Marzouki a déclaré que tant qu’il y aura des militants comme lui dans les pays arabes, les nouveaux dictateurs ne dormiront pas tranquilles tout en citant le cas de l’Egypte où un président démocratiquement élu a été évincé par la force des armes, selon ses propres termes. « Même si Morsi avait fauté ou mal agi, il fallait le laisser terminer son mandat et laisser les urnes décider de son avenir », a-t-il affirmé en substance.
S.H
Commentaires (79)
Commenter@jean gabin :un cheveu sur la soupe?(suite)
les mots pour le dire arrivent aisément" ?
@jean gabin :un cheveu sur la soupe !
On l'a échappé belle
Régimes politiques et Droit d'auteur !
Marzouki est un bon, les classes moyennes/supérieures le détestent
Osez dire que ce n'est pas vrai. Vous avez la mémoire courte, pas moi. Je me souviens très bien en 2013, lorsque la troïka était au pouvoir, les messages dégradants à son égard qui circulaient dans les médias.
Je me souviens qu'à la radio, à la tv, dans la presse, des mercenaires qui se disaient journalistes dénigraient marzouki et bien d'autres. Ils jouissaient d'une liberté que ben ali leur refusait pour servir les intérêts de l'ancien régime liberticide. Aucun honneur, et la majorité des commentateurs ici admire et n'a aucun esprit critique.
Facile de répéter tartour à l'encontre de MMM, facile de dénigrer Ghannouchi et bien d'autres. Osiez-vous dire cela de ben ali? Oserez-vous maintenant dire cela de la momie de Carthage qui traîne dans les arcanes du pouvoir depuis des lustres, qui a servi les régimes de Bouguiba et Ben Ali ? Non. D'ailleurs, on ne voit plus de caricatures de BCE, les guignols du maghreb ont disparus, retour à l'ancien régime. Ils ont gagné et vous les avez laissé, ne venez pas pleurer lorsque la police viendra abuser de vous.
Ne venez pas pleurer lorsque le peuple, le vrai, pas celui de Tunis, de la Marsa, réagira encore plus fort pour réclamer son dû que de vulgaires caricatures ont essayé de lui voler ses acquis et sa révolution.
Marzouki est médecin, il médaillé d'argent des hôpitaux français. Il rend vert de jalousie les soi-disant médecins ou chirurgiens tunisiens pistonnés et formés en tunisie qui ne valent rien en dehors de leur pays, mais se sentent-ils vraiement tunisiens au fait? Non, ils préfèrent un abruti de militaire ou de policier qui les maltraite plutôt qu'un intellectuel éclairé qui risque d'élever le niveau d'éducation du peuple pour mettre fin au ballet des incompétents. Quand une société marche au piston et à la corruption, ne pas s'étonner si elle marche à l'envers. Et tout le monde est responsable, pas que les politiques.
JEAN GABIN