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Photo du jour : Ils ont tué le commerce légal
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Cela fait quatre ans que ça dure et il fallait mettre le holà ! La mairie est dépassée depuis qu’elle n’a plus autorité sur la police municipale. Les commerçants n’en peuvent plus et ont décidé de fermer boutique. Au moins pour un jour, peut-être qu’on les écouterait. La raison ? Tous ces étals anarchiques qui ont envahi le centre-ville de l’Ariana, tout autour du marché municipal dont les portes sont restées closes ce mardi 26 août 2014.
Ces bandits se sentent impunis puisqu'ils pensent que la « révolution tunisienne » leur a permis de passer outre les lois et les injonctions municipales. Une police censée défendre le citoyen et le commerce légal et qui se trouve, elle-même, dépassée.
Résultat des courses, le commerce informel est devenu la règle et les commerçants qui paient loyers, taxes et impôts sont devenus l’exception. Le citoyen pense pouvoir faire des affaires en faisant ses courses dans ces étals et oublie que ceux-là ne font que participer à la déliquescence de l’Etat : ils travaillent dans le noir, ils ne subissent aucun contrôle sanitaire et ne se sentent concernés par aucune inspection tarifaire. A leur départ, le soir, ils laissent un tas de détritus et d’immondices derrière eux. Ce même citoyen qui encourage ces pratiques sera aux premiers rangs pour dénoncer la saleté et les moyens limités de la mairie et de l’Etat.
Crédit photo : Abdelaziz Djilani
Ces bandits se sentent impunis puisqu'ils pensent que la « révolution tunisienne » leur a permis de passer outre les lois et les injonctions municipales. Une police censée défendre le citoyen et le commerce légal et qui se trouve, elle-même, dépassée.
Résultat des courses, le commerce informel est devenu la règle et les commerçants qui paient loyers, taxes et impôts sont devenus l’exception. Le citoyen pense pouvoir faire des affaires en faisant ses courses dans ces étals et oublie que ceux-là ne font que participer à la déliquescence de l’Etat : ils travaillent dans le noir, ils ne subissent aucun contrôle sanitaire et ne se sentent concernés par aucune inspection tarifaire. A leur départ, le soir, ils laissent un tas de détritus et d’immondices derrière eux. Ce même citoyen qui encourage ces pratiques sera aux premiers rangs pour dénoncer la saleté et les moyens limités de la mairie et de l’Etat.
R.B.H.
Crédit photo : Abdelaziz Djilani
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