L’ISIE de 2011 avait un site internet qui, de mémoire, n’a jamais eu un couac à signaler. Il était consultable jusqu’il y a deux mois. Ses archives étaient une véritable référence pour les journalistes et observateurs nationaux et internationaux. En quelques clics, on pouvait voir le nombre exact de chaque liste, de chaque candidat et de chaque parti.

Avec l’arrivée de l’équipe de l’ISIE 2014, sans crier gare et sans un avertissement préalable, on a retiré l’ancien site pour le remplacer par un autre, nouveau. La chose pouvait s’accepter si le nouveau site n’était pas accompagné par quelques défaillances qui commencent à se multiplier et agacer à la longue.
La chose la plus grave est l’aspect sécuritaire et on se rappelle encore le piratage du site de l’ISIE et les multiples pannes techniques qui ont rendu impossible toute inscription durant des jours.
La défaillance la plus préjudiciable pour les médias et observateurs est l’absence des archives de 2011. Ces documents sont indispensables pour bien analyser plusieurs données, mais l’ISIE n’a toujours pas cru bon de les remettre en ligne en dépit des promesses formulées par l’équipe.

La défaillance la plus risible du nouveau site de l’ISIE, ce sont les coquilles et fautes d’orthographe qu’on voit dès la page d’accueil dans l’intitulé même des rubriques. Pour les nouvelles recrues de l’ISIE, on peut ainsi écrire « condidature » et « candidature » sur la même page et cote à cote. On peut même mettre un accent circonflexe au mot vote, comme le montre la capture d’écran ci-dessous ! Ajoutons à ça le mauvais choix de caractères et de couleurs qui rend la lecture extrêmement difficile pour les personnes ayant des problèmes de vue.

Un peu de sérieux dans l’élaboration de cet outil qui représente un véritable lien entre le citoyen et cette haute autorité n’est pas trop demandé !

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