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Sihem Ben Sedrine s'en prend à Nasr Ali Chakroun (vidéo)
10/10/2013 | 1
min
Sihem Ben Sedrine s'en prend à Nasr Ali Chakroun (vidéo)
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Sihem Ben Sedrine, fondatrice de la Radio Kalima, actuellement en redressement judiciaire, s’en prend maintenant à Nasr Ali Chakroun, après avoir épinglé ses journalistes, le syndicat des journalistes et les médias qui ont relayé l’affaire de sa radio.
Dans une interview accordée à Seïf Soudani du « Courrier de l’Atlas », Mme Ben Sedrine a déclaré « qu’il semblerait que c’est l’actionnaire majoritaire (Nasr Ali Chakroun NDLR) qui ait, quelque part, encouragé cette grève ».
D’après elle, il aurait pu être un élément de la solution et non un élément de blocage.

Dans la même interview, Sihem Ben Sedrine déclare que la grève de ses journalistes est politique et non pour des raisons salariales comme elle en a l’apparence. Pour étayer ses dires, elle indique qu’il y a des revendications pour que la licence soit retirée au directeur de Kalima (son époux Omar Mestiri NDLR), « mais ils oublient un petit détail, c’est que l’entreprise est privée ».

Précisons cependant, afin que le public ne soit pas floué par ces propos, que si l’entreprise est privée, ce n’est pas le cas pour la licence qui est publique et, de surcroit, faisant partie de ce que l’on appelle ressources rares.
La licence en question se base sur l’octroi d’une fréquence FM qui reste, elle, publique. Des dizaines de demandes d’entreprises privées sont déposées depuis des années afin d’obtenir une fréquence sur le Grand Tunis et la file d’attente ne cesse de s’allonger. Sihem Ben Sedrine a observé une grève de la faim en 2011, sous le gouvernement de Béji Caïd Essebsi, pour obtenir cette licence et elle a réussi à l’obtenir. D’après nos informations, la licence était pour une année seulement.
C’est cet avantage que les personnes qui ont appelé au retrait de la licence dénoncent, puisque le couple Omar Mestiri-Sihem Ben Sedrine n’a pas réussi à en faire bon usage.

Par ailleurs, l’actionnaire majoritaire Nasr Ali Chakroun, que Mme Ben Sedrine épingle, se trouve dans une situation d’impasse malgré lui. L’entreprise lui appartient à hauteur de 51%, certes, mais il ne peut rien faire tant que la licence publique est au nom de Omar Mestiri avec qui il est en différend à cause de sa gestion ayant entraîné la radio et ses journalistes à la situation actuelle.

R.B.H.


Copyright vidéo : LeCourrierdelAtlas
10/10/2013 | 1
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