Une cérémonie s’est tenue jeudi 20 décembre au siège d’Amen Bank à l’occasion de la signature d’un pacte d’actionnaires pour l’augmentation de capital de la Société du pôle de compétitivité de Sousse (SPCS), en présence de Ahmed Souibgui, directeur du cabinet du ministre de l’Industrie, de Rachid Ben Yedder, président du Conseil de surveillance de l’Amen Bank, de Marie Hélène Loison, DG déléguée de notamment la Société de promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco), filiale de l’Agence française de développement (AFD) et de Ahmed El Karam, président du Directoire.
Ce pacte a été approuvé par l’’ensemble des actionnaires de la SPCS : Comar, Tunisie Leasing, Tuninvest, BFPME, BTK et Proparco.

L’augmentation de capital s’élève à 30 millions de dinars (MD), souscrite par le groupe Amen et la BFPME. La Proparco fait son entrée dans le capital de l’entreprise à travers une prise de participation de 9 MD.
Ce financement permettra de financer l’aménagement de la zone d’activités à Sousse.

Le pôle de compétitivité de Sousse est né d’un partenariat public-privé. Il sera destiné principalement à la mécatronique, un secteur de convergence des industries mécaniques, électroniques et informatiques. Il assurera la promotion des Industries mécaniques et électroniques : il sera un outil de promotion industrielle et immobilière, orienté vers l’innovation technologique.
Le projet comportera 3 zones : un technopôle de 60 hectares regroupant une zone dédiée à l’enseignement supérieur et à la recherche, une pépinière d’entreprises (déjà opérationnelle), une zone destinée aux entreprises avec des espaces de conférences, de restaurations et de loisirs ; une zone d’offshoring de 67 hectares qui accueillera des activités d’externalisation de services administratifs ainsi que des logements ; et une zone multi-activités de 142 hectares à Enfidha
Ainsi, la Société du pôle de compétitivité de Sousse aura pour mission d’aménager et de construire ce projet puis de le gérer en animant le réseau mécatronique et en offrant services et assistance aux entreprises.

Rachid Ben Yedder a indiqué que ce projet offrira un grand apport à l’économie du pays, en étant une locomotive pour les investissements tunisiens et étrangers et surtout en favorisant la recherche et l’innovation.
Pour Ahmed El Karam, ce projet contribuera au lancement d’un nouveau modèle économique basé sur l’industrie intelligente à très haute valeur ajoutée et qui valorise le travail et la main d’œuvre tunisienne. Marie Hélène Loison pense qu’il participera à rapprocher le monde de l’enseignement et de la recherche à celui de l’industrie.

Le pôle de compétitivité de Sousse devrait être prêt d’ici la fin de l’année prochaine. Il ambitionne la création de 15.000 emplois pour les ingénieurs en 10 ans.