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Tunisie – Manifestations des forces de l'ordre, malgré l'interdiction du ministère de l'Intérieur
13/05/2012 | 1
min
Tunisie – Manifestations des forces de l'ordre, malgré l'interdiction du ministère de l'Intérieur
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Les agents des forces de l’ordre se sont rassemblés, en réponse à l’appel de l’Union des syndicats des forces de sécurité intérieure, dimanche 13 mai 2012 à la Place des droits de l’Homme à Tunis, en protestation contre l’agression qui s’est soldée par la mort de l’un de leur collègue, Jaloul Ayari, à la localité de Bouhajla (gouvernorat de Kairouan).

Criant des slogans, tels que «Agresser les force de sécurité, c’est agresser la Tunisie», «Pas de République sans légitimité des dispositifs sécuritaires» et brandissant la photo de Jaloul Ayari ainsi que des photos d’agents décédés lors de la révolution, les forces de l’ordre ont dénoncé les agressions répétées contre leurs agents.
Ils ont appelé à criminaliser les agressions perpétrées contre les agents de l’ordre et à être protégés par la loi.
D’autre part, une marche de protestation, réunissant des agents des forces de sûreté ainsi que des composantes de la société civile, s’est tenue le jour même à Kairouan pour les mêmes raisons, selon Shems Fm.

Samedi soir, le ministère de l'Intérieur a affirmé, selon la TAP, que les marches de protestation et les rassemblements auxquels ont appelé des syndicats d'agents de l'ordre «sont illégaux».
«Les services du ministère de l'Intérieur n'ont reçu aucune demande pour organiser des marches ou des rassemblements dimanche et par conséquent ces manifestations sont considérées comme illégales», a affirmé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué de presse.
«La loi interdit aux agents de police toute activité qui risque de perturber le service sécuritaire», a averti le ministère de l'Intérieur, rappelant les dispositions de l'état d'urgence.
Le ministère de l'Intérieur a critiqué les tentatives menées par «certaines parties syndicales sécuritaires» pour perturber l'institution sécuritaire «en incitant les agents de l'ordre à l'absentéisme en cette étape délicate que traverse le pays», souligne la même source.

En réponse au communiqué du ministère, Chokri Hamada, porte-parole du Syndicat national des forces de sûreté intérieure, a indiqué dans une déclaration à Shems Fm, que le syndicat assumera la responsabilité de ses actes. M. Hamada a précisé que les forces de l’ordre auraient aimé qu’Ali Laârayedh, leur ministre, soit présent à leurs côtés en témoignage de sa solidarité. «M. Laârayedh a choisi d’appliquer la loi et nous nous soumettons à la loi», a ajouté le porte-parole du syndicat.
13/05/2012 | 1
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