Dans un article publié sur le journal électronique tunisien, Tunivisions, un chercheur-archéologue tunisien donne des précisions sur le déclassement de certains terrains du côté de Carthage – Sidi Bou Saïd, partie plus connue sous le nom de Bir Ftouha.
En effet, cet abus, qui a pris cinq ans pour être dénoncé publiquement, a suscité ces derniers temps une action menée par un groupe d’archéologues qui se sont qualifiés comme « défenseurs de Carthage ». Ces derniers ont traité du déclassement imposé par deux décrets présidentiels datés du 4 septembre 2006 et du 17 avril 2007.
Ce qui a éveillé l’attention du chercheur est notamment la non-dénonciation d’autres déclassements qui sont, selon lui, plus importants puisqu’ils ont eu lieu dans des zones situées à proximité immédiate des vestiges et des sites qui ont été à l’origine du classement de Carthage sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979.
En outre, la lecture du plan de classement de 1985 suscite un certain questionnement auprès de l’opinion publique sur des dépassements au niveau de la colline de Byrsa.
Le chercheur-archéologue s’interroge sur les raisons qui ont laissé ce groupe d’archéologues spécialistes de l’histoire de Carthage, muets pendant si longtemps devant de telles atteintes au site archéologique proprement dit (c’est-à-dire la Colline de Byrsa, le port punique, le Tophet, les Thermes d’Antonin, le Quartier Magon…).

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