A chaque fois qu’il y a un crash d’avion, le problème de la sécurité du transport aérien refait surface. Et à chaque fois, les passagers s’interrogent sur le sérieux des compagnies aériennes.
Dans le milieu aérien, une citation est toujours répétée : «Il n'y a pas de vieux avions, il n'y a que des avions mal entretenus».

Partant de ce principe, le journaliste français François Nénin a mis en ligne un site Internet d’actualité proposant toute l’information sur la sécurité du transport aérien : www.securvol.fr.
Chaque semaine, il met à jour un baromètre des compagnies aériennes les plus sécurisées ainsi que les plus dangereuses. Le baromètre propose cinq groupes (de A à E) où le A représente le bon niveau, le B un niveau correct, le C un niveau sous-réserve, le D à éviter et le E qui regroupe les compagnies interdites en Europe ou à interdire.
Il intègre les notes techniques sur l’âge et la maintenance des avions répertoriés par l’observatoire de la sécurité aérienne et du tourisme à Genève, croisées avec les accidents et incidents recensés et la promptitude des compagnies à réagir.
Le baromètre est devenu une sorte de référence pour observateurs, passagers et journalistes, d’autant plus que M. Nénin est auteur d’ouvrages spécialisés (crashs aériens. Ce qu’on vous cache…). Le dernier numéro du Nouvel Observateur n’a d’ailleurs pas hésité à mettre en évidence un gros graphique en citant quelques compagnies dans chacun de ces niveaux.

Et à la lecture des noms de ces compagnies, force est de constater que la compagnie aérienne nationale Tunisair figure dans le groupe A avec Emirates, Lufthansa, Qatar Airways... Soit le meilleur niveau qui soit en matière de sécurité.
Dans le groupe B (correct), on retrouve de grandes compagnies, ayant la (fausse) réputation d’être plus sécurisantes que Tunisair, parmi lesquelles on cite Air France, la Royal Air Maroc, Alitalia, Air Europa, etc… Dans ce même groupe B, on retrouve Nouvelair, la compagnie aérienne tunisienne privée de Aziz Miled et Belhassen Trabelsi. Karthago Airlines est classée provisoirement au groupe C (sous-réserve). L’auteur indique « commentaire en cours de refonte » et attend une réponse aux questions qu’il a posées à la compagnie. Sevenair, pour sa part, ne figure pas dans le classement.

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