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Sihem Nemsia : ne pas rembourser ses dettes extérieures, c’est déclarer la faillite de l’État !
01/06/2023 | 19:25
2 min
Sihem Nemsia : ne pas rembourser ses dettes extérieures, c’est déclarer la faillite de l’État !

 

La ministre des Finances, Sihem Nemsia, a souligné, lors de son audition, en plénière, ce jeudi 1er juin 2023, à l’Assemblée des représentants du peuple, que le budget de l’État subit de fortes pressions qui obligent le gouvernement à recourir aux prêts extérieurs.

La ministre a précisé que le contexte sanitaire, du fait de la crise du Covid-19, suivi par le contexte géopolitique et la guerre en Ukraine, ont approfondi la crise économique en Tunisie.

« Il serait idéal que nous ne devions pas recourir aux prêts étrangers, il serait idéal que nous réussissions à relever le pays grâce à nos propres ressources, en combattant le monopole et en consacrant la culture du travail mais cela ne fera que réduire l’endettement car aujourd’hui, nous y sommes contraints (…) comment couvrir nos dépenses et garantir tous les engagements de l’État en prêts extérieurs notamment. Si une défaillance empêche un État de rembourser sa dette, on a annoncé la faillite du pays ! » a-t-elle poursuivi.

 

Sihem Nemsia a ajouté que la continuité de l’État exige de rembourser les emprunts déjà contractés par d'autres gouvernements et que cela, ajouté aux dépenses et engagements intérieurs, exerce des pressions majeures sur les finances publiques.

La plénière d'aujourd'hui était consacrée à l'examen du projet de loi portant approbation de l’accord de prêt conclu le 4 avril 2023 entre la République tunisienne et la Banque africaine d'import-export pour le financement du budget de l'État.

 

En octobre 2022, le gouvernement de Najla Bouden a obtenu un accord préliminaire pour un prêt de 1,9 milliard de dollars sur quatre ans. Le dossier de la Tunisie devait être examiné en décembre par le Conseil d’administration du FMI mais a été déprogrammé. Le gouvernement de Najla Bouden affirme que les négociations sont encore en cours alors que le président de la République, Kaïs Saïed, rejette tout accord avec l’institution. Il refuse les diktats du FMI et assure que le pays doit compter uniquement sur ses propres ressources. 

 

 

M.B.Z

 

01/06/2023 | 19:25
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Commentaires
Nephentes
Et alors
a posté le 02-06-2023 à 10:19
Bin Oui et alors ?

Tant que Mr Saed sera a la tète de notre bienheureux pays même en cas de faillite nous serons heureux et prospères

Et n'oubliez jamais Madame la Ministre qu'en essayant continuellement on finit par réussir. Donc plus ça rate, plus on a de chance que ça marche.
'Gardons un minimum d'honnêteté!
@Madame Sihem Nemsia, notre Ministre des Finances
a posté le 02-06-2023 à 08:15
@MAdame Sihem Nemsia: D'abord je voudrais vous redire tout mon estime et ma reconnaissance pour votre très bon travail accompli à la tête de notre Ministère des Finances...

Chère Compatriote, nous ne refusons pas de rembourser notre dette extérieure par contre il faudrait demander une suspension temporaire de la contrainte du remboursement de notre dette à temps, en effet nous sommes provisoirement en défaut du paiement et ça peut arriver à tout le monde. --> de ce fait, il est complètement non raisonnable d'aller solliciter un nouveau crédit auprès du FMI, de la banque mondiale (BM) ou d'ailleurs pour payer nos anciens crédits --> Il faudrait plutôt discuter avec nos créancier de la possibilité de la suspension temporaire de la contrainte du remboursement de notre dette, c'est-à-dire de la contrainte des paiements tout-de-suite ou avant la fin de l'année 2023.

Nous sommes conscients de l'obligation du remboursement de notre dette pour que le système monétaire fonctionne à l'échelle l'internationale. Et ainsi, il faudrait convaincre/persuader le FMI, la BM et nos nos créancier de notre bonne intention de rembourser nos crédits mais avec un peu de retard --> il s'agit de ne pas perdre la confiance des créanciers publics et privés bien que nous ne voulons plus de nouveaux crédits.

Il est temps que l'on comprenne enfin que nous sommes arrivés à un un point / seuil ou le financement extérieur est devenu un obstacle à notre croissance économique. En effet, Il y a des études qui prouvent qu'après certains niveaux / charges de la dette l'effet sur la croissance économique devient négatif à cause du "debt overhang". Oui, la Tunisie est dans une situation où le niveau /charge de notre dette dépasse de loin nos capacités de remboursements.

@Madame Sihem Nemsia, un nouveau endettement ne ferait que reporter / repousser nos problèmes socio-économiques de quelques mois mais ne pourrait jamais les résoudre. Il faudrait faire face à la réalité et aux faits qui sont inévitables --> il faudrait penser autrement la sortie de la Tunisie de l'impasse socio-économique...

-->
Je propose ainsi un autre esprit de discussion avec le FMI, La banque mondiale et nos créanciers que de paniquer et nous dire que nous devons coûte que coûte procurer 8 milliards d'euros d'ici à la fin de l'année 2023 --> non, on ne va pas se priver de manger, de boire et d'annuler les dépenses d'éducation, de santé et d'infrastructure afin de payer les frais de la dette à temps prévu malgré tous les imprévus de la pandémie du virus corona et de la guerre en Ukraine.

Bonne journée
Le Révolté
commentaire stupide
a posté le à 10:17
Arrêtez de consommer du "foin" présidentiel. Le foin nourrit les ânes !
le financier
j ai jamais lu autant de connerie
a posté le à 09:17
la cygale veut continuer a danser ...

des la premiere phrase qui felicitait une personne qui a echou2 a boucler un budget donn2 le ton .

il n y pas de croissance economique en tunisie mais une decroissance , 2 usd de dette pour creer 1usd de croissance , cela s appelle de la decroissance .
100,000 fonctionnaire en trop qui ne produise rien et qui font couler le budget et l investissement de l etat . Vous voulez pas comprendre pas de pb , vous allez meme plus avoir de l eau et du couscous , tant qu il y aura des incompetent aux ministeres ca sera de pire en pire . bientot vous vendrez vos enfants comme dans certains pays , nous ne sommes pas mieux que les autres pays qui ont connu la faillite comme la republique de weymar , l argentine ...