La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), a appelé, dans un communiqué publié ce mercredi 6 juillet 2022, le président de la République, Kaïs Saïed, à retirer le projet de constitution du Jort, à annuler le référendum prévu le 25 juillet et à retourner au dialogue pour trouver des solutions à la crise.
La Ligue a précisé que le texte paru dans le journal officiel n’est pas conforme à sa charte et à ses valeurs, ajoutant que le président de la LTDH qui a pris part aux travaux de la commission consultative n’a même pas été en mesure de voir et de lire le texte de la constitution remis à Kaïs Saïed.
La Ligue a enfin dénoncé l'absence, dans le texte de la constitution, d'une quelconque référence aux conventions internationales dans le domaine des droits de l'Homme, mettant en garde contre le danger de l’article cinq, qui évoque les finalités de l'islam. Elle a également estimé que le président s'est octroyé, par la constitution, des pouvoirs dangereux et une immunité absolue, avec l'absence de séparation des pouvoirs et leur conversion en simples fonctions, la suppression des organes constitutionnels et l'absence de discours sur l'égalité des sexes.
M.B.Z
Le Président gagnerait les deux légitimités: politique et légale.
Il ne faut pas rater cette occasion pour l'intérêt supérieur de la Nation.
La Tunisie a besoin d'une gouvernance solide avec un régime présidentiel équilibré. Un Président fort mais un état de droit plus fort que le Président.
Kais Saied aura t-il le courage de modifier le texte avant le 25 juillet
TAHYA TOUNES
Rincez !
Certes, Kais Saied conçoit l'islam comme référence, mais nous vivions depuis plus de 11 ans sous la férule des récitant de sourates qui se sont révélés voleurs, menteurs, criminels par les meurtres inspirés ou commis à leur initiative, et ce beau monde n'a pas crié au risque d'une dictature islamique.
Sans doute, parce que nous étions en dictature islamiste, et c'est autrement plus sérieux.
Les faits qui apparaissent peu peu, maintenant que des juges se sont affranchis et décident de faire leur travail, illustrent en quoi leurs inquiétudes du moment paraissent soudaines et de circonstance lorsqu'on sait qu'ils furent bien plus discrets il n'y a guère longtemps.
Cela démontre que le travail de déconstruction idéologique, appuyé par des faits, reste à réaliser.
Les fascistes islamistes avaient réussi à endoctriner par la peur toute la société.
Nos juges qui font la grève de la faim en savent sans doute bien plus que le commun sur les combines, les ordres, menaces et pressions dont ils sont vite devenus les esclaves.
Ils nous font leur numéro pour faire oublier leurs turpitudes.
Je propose de les laisser faire, eux et d'autres, et décider qu'à chaque fois qu'un individu, une institution exercent le chantage, qu'on leur fasse signer une décharge pour se démarquer de leurs menées et leur faire la responsabilité totale et entière de leurs choix.
Celui qui feint de se sacrifier, qu'il le fasse.
On ne peut empêcher un kamikaze de s'exploser, ni un inconscient de se jeter dans le vide.
Nous avons besoin de juges responsables.
Si vous n'avez rien à dire, pourquoi vous parlez? Pour vous ridiculiser alors. Vous l'êtes déjà depuis longtemps, alors, pourquoi insister.
Votre icône s'appelle Tartour Moncef Marzouki. Il est en fuite parce qu'il a comploté contre son propre pays. Vous êtes tous des Marzouki, c'est-à-dire des traîtres.
Retirer ,rien que cela,yè ouéldi pas de retour en arrière,qu'il t'a dit et puis franchement une question:
Qu'est-ce que cela vous coûte de vous déplacer en masse,les NON NON et les NON (qui veulent boycotter le référendum) pour que le OUI ne passe pas?
Ouél kèn thèmè ech koun ifèhèmni hèl nokta barka,MERCI.