Réagissant aux récentes révocations dans le corps des magistrats, des organisations nationales, associations et citoyens ont publié un communiqué appelant les magistrats à se mobiliser contre « cette atteinte flagrante à une autorité constitutionnelle ».
Assimilant la décision du président de la République, Kaïs Saïed, à « ce qu’avait fait le gouvernement de la Troïka en 2012 en révoquant les juges pour les intimider », les associations, organisations et citoyens signataires ont souligné la nécessité de réformer le système judiciaire dans le respect de l’Etat de droit.
Les signataires ont, également, appelé les personnalités nationales, les universitaires, les intellectuels et les partis politiques à faire barrage à la campagne du chef de l'Etat pour faire plier la justice dans le but de la rattacher à l'exécutif et saper l'indépendance de toutes les institutions et organes de contrôle.
Le président de la République a, rappelons-le, annoncé, le 1er juin, la révocation – sans possibilité de recours – de 57 juges, dont le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dissous par Saïed, Youssef Bouzakher, l’ancien procureur de la République, Béchir Akremi, l’ancien premier président de la Cour de cassation, Taieb Rached et l’ancien substitut du procureur de la République, Sofiene Sliti. Ceux-ci sont accusés, par Kaïs saïed, d’entrave à la justice et plusieurs autres dépassements.
N.J.
Qui pourrait arrêter tout ce terrorisme flagrant contre l'existence de la République tunisienne, hormis la Justice tunisienne et ses Magistrats, dont les terroristes veulent s'en débarrasser à tout prix!!!
Allah yostir Tounes.
Allez tous au diable ou en enfer et que vive la révolution, la vraie révolution, pas celle dont défendent les nostalgiques de l'islamisme.