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Riadh Chaïbi : le président de la République livre bataille aux moulins à vent
06/05/2022 | 10:43
6 min
Riadh Chaïbi : le président de la République livre bataille aux moulins à vent


Le conseiller politique du président du mouvement Ennahdha, Rached GhannouchiRiadh Chaïbi, a déploré le recours du président de la République, Kaïs Saïed, à un discours agressif incitant à la violence et divisant les Tunisiens dans son allocution donnée le 1er mai 2022 à l’occasion de l’Aïd El-Fitr. Il a, également, considéré que le peuple tunisien devait lutter pour la préservation de la démocratie.

Invité le 6 mai 2022 par Wassim Ben LarbiRiadh Chaïbi a considéré que l’affaire des incendies devait faire l’objet d’une enquête transparente afin de répondre aux interrogations des Tunisiens et de les rassurer. Il a considéré que la protection civile et les forces de police étaient les seuls à pouvoir identifier les véritables raisons derrière le déclenchement des incendies. « Malheureusement, le président de la République livre bataille aux moulins à vent. Il est convaincu de l’existence d’un ennemi. Il base son discours sur l’existence de ce dernier qu’il qualifie de traître, de corrompu, de vendu et autres insultes portant atteinte à la dignité humaine », a-t-il ajouté.


Il a considéré que les dires et déclarations du président de la République étaient contradictoires. Il a rappelé que le chef de l’Etat avait, dans son discours donné lors de sa visite du 5 mai 2022 au ministère de l’Intérieur, qu’il refusait de dialoguer avec ses opposants. Or, selon Chaïbi, il n’y a pas de besoin de dialoguer avec les partis et acteurs politiques soutenant Kaïs Saïed. Le conseiller de Rached Ghannouchi a estimé que le dialogue devait avoir lieu entre les personnes adoptant des points de vue différents. Il a considéré que le chef de l’Etat cherchait le soutien et l’allégeance des partis au processus entamé le 25 juillet.

« Nous avons observé la prise de positions de certaines organisations nationales telles que l’UGTT qui avait appelé à la participation des partis politiques au dialogue national… Nous considérons que le dialogue pourrait résoudre l’ensemble des problèmes des Tunisiens… Chaque dialogue nécessite un ensemble de conditions assurant sa réussite… Il ne doit pas se limiter à l’étude d’un projet préalablement rédigé », a-t-il déclaré.




Riadh Chaïbi a estimé que la vision du président de la République était destructrice et portait atteinte à la Tunisie et aux citoyens. Il a, également, mis en garde contre la mise en place d’une ''Jamahiriya''. Il a assuré que Kaïs Saïed cherchait à monopoliser les pouvoirs et à mettre en place une dictature. Il a exprimé son inquiétude quant à la préservation du système républicain. Il a rappelé que les différends ne devaient pas conduire à des atteintes aux principes et aux choix fondamentaux ayant servi comme fondement de la République tunisienne. Il a affirmé que les acteurs politiques étaient dans l’obligation de respecter ces principes.


Le conseiller de Rached Ghannouchi a estimé que plusieurs partis politiques soutenaient le président de la République et son projet afin de se débarrasser du mouvement Ennahdha. Or, selon lui, le projet de Kaïs Saïed, cible l’exclusion de tous les partis politiques et que le projet de la gouvernance par les bases ne reconnaissait pas le rôle d’intermédiaire joué par ces structures politiques. Il a affirmé que les membres de la campagne explicative ont déjà commencé leur campagne électorale et ont choisi leurs candidats aux prochaines élections.



« Le président de la République est contre l’existence des partis et des organisations… Il est contre l’idée de s’organiser… Son projet est idéologiquement en opposition directe avec l’idée du travail collectif et des intermédiaires entre le pouvoir et le peuple... Il veut un retour vers la dictature... Nous avons vu la formation du Front du salut national et les critiques adressées au projet du président par l'UGTT et plusieurs autres forces politiques... Qui soutient encore Kaïs Saïed ? Un ou deux partis, pas plus !  », a-t-il insisté.


Riadh Chaïbi a expliqué que le mouvement Ennahdha respectait les résultats des urnes et défendait la démocratie. Il a expliqué que le 25 juillet était un coup d’Etat et non-pas une action s’inscrivant dans le cadre de la démocratie. Il a évoqué la manifestation tenue par le Syndicat national des journalistes tunisiens et les rapports évoquant des atteintes aux droits de l’Homme. Il a déploré le manque d’engagement de certaines forces démocratiques.

Riadh Chaïbi a déploré le manque d'organisation au niveau des priorités. Il a mis l'accent sur la faillite guettant l'Etat et sur l'ampleur de la crise financière et économique en Tunisie. Il a rappelé que le Fonds monétaire international attendait toujours la mise en place de véritables mesures et réformes permettant de sauver le pays. Il a expliqué que la pression et l'instabilité pouvaient conduire à une grande crise sociale.


S.G

06/05/2022 | 10:43
6 min
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Commentaires
Naim
Un conseil.
a posté le 06-05-2022 à 20:23
'?vite le courant d'air car tes moustaches prendront le large.
Citotoyen_H
NE SAVENT PLUS OU DONNER DE LA TETE
a posté le 06-05-2022 à 16:34
Depuis presque dix mois, ces orphelins, descendants directs de l'arnaque et de l'escroquerie, sont privés de leur butin de guerre (LA NATION).

Ils sont dans un épais cirage, depuis la magistrale balayette que leur fit Kaissoune, notre intègre et patriote président, le 25 juillet béni !!!!!
Ces g3ar, ces chléyék, embauchent à la pelle tous les vendus, tous les traitres disponibles dans l'intarissable marché de la place, pour leur faire de la propagande.

Ils ont été pris au dépourvu. Ils n'avaient rien anticipé.
Hormis le flouss qu'ils auraient évacué vers des paradis fiscaux et vers des pays étrangers pour certains, les autres commencent à tirer la langue.
Ils sont sous le radar des services fiscaux.

Fini le bakchich à gogo, finis les trafics tout azimuts, finis la dolce vita, finis les pots de vins, finis les royalties, finis les voitures payés par le contribuable, fini l'essence à gogo, tous les autres biens et autres avantages en nature dont ils ne se privaient pas, finis les voyages enregistrés frauduleusement sous bannières officielles alors qu'en réalité c'était des voyages d'agréments payés par le contribuable.
Je vous conseille de vous faire greffer des yeux dans le dos, car si vous croyez être sortis d'affaire, ça ne fait que commencer, ya ouléde él 7rame .


Mohamed Obey
Riadh Chaïbi est connu pour son extrémisme.
a posté le 06-05-2022 à 11:55
Ce Nahdhaoui fanatique et bras droit du chef de file de la secte islamiste Rached Ghannouchi a brillé pendant les jours de gloire(lors de la Troïka) d'Ennahdha et incarne, avec bien d'autres, le noyau solide de sa structure et sa doctrine... Avec sarcasme présente le Président de la République Kaïs Saïed comme un Don Quichotte défiant les moulins à vent. Je lui dis qu'au moins "Le président est encore capable de rêver"; Oui, il est par la force des choses dans la stricte nécessité de se livrer à un combat titanesque contre les les vrais moulins érigés dans notre pays par des puissances étrangères avec l'objectif d'anéantir ce peuple et ce pays. Riadh Chaïbi, je vous dis, avec toute l'amertume et l'indignation que je ressens à égard de votre entreprise maléfique dans ce pays, que vous êtes le dernier qui soit en position de donneur de leçons!
SBL
Et patati et patata
a posté le 06-05-2022 à 11:50
Qu'est-ce qu'on peut attendre du conseiller de Ghannouchi ?
Aucune information constructrice, mais plutôt et comme toujours le vent contraire aux décisions prises par le Président de la République.
Autant dire que Chaibi suit la ligne de la secte et du gourou.
Ils se comptent sur les doigts de la main, les nahdhouis qui se relaient à qui mieux-mieux dans les slogans plus vides que le vent auquel Chaibi fait allusion.
Un jour c'est Mekki, un autre ,c'est medhioub, le lendemain Bouchlaka et le suivant, c'est Dilou.
Et patati et patata..
La partition est usée.