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Mourad Zeghidi s'explique sur l’annulation de l’interview de Béchir Akremi
16/02/2022 | 22:26
2 min
Mourad Zeghidi s'explique sur l’annulation de l’interview de Béchir Akremi

 

Le journaliste et chroniqueur Attessia, Mourad Zeghidi s’est exprimé, ce mercredi 16 février 2022, sur l’annulation de l’interview de l’ancien procureur de la République Béchir Akremi, initialement prévue le 12 février 2022, sur les ondes d’IFM dans l’émission 3andna Agenda. 

 

Mourad Zeghidi a assuré qu’il avait eu l’aval de la direction de la radio le jeudi, et ce après avoir eu l’accord définitif de Béchir Akremi « La programmation de cette interview a nécessité un travail acharné durant un mois et demi. Il n’était pas facile de convaincre Béchir Akremi d’accepter l’interview. D’ailleurs, ça aurait été sa première véritable apparition médiatique, puisque jusque-là, il s’est contenté de quelques déclarations ».

 

Et à Mourad Zeghidi de poursuivre : « Malheureusement, j’étais surpris par l’annulation de l’émission sur décision de la direction d’IFM. C’était une déception même si, avec un peu de recul, je peux comprendre cette décision. En effet, il y a eu beaucoup de pressions sur la direction de la radio, mais les plus grandes pressions venaient des réseaux sociaux ».

 

Le journaliste a tenu à expliquer dans ce contexte que l’objectif de l’interview n’était nullement de blanchir Béchir Akremi, soulignant que ce dernier était un magistrat et non un terroriste, d’autant plus que les faits qui lui sont reprochés relèvent de suspicions. D’autre part, il a précisé que même des membres du comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi avaient salué la programmation de cette interview et qu’ils avaient même proposé des questions à poser à Béchir Akremi.

 

S.H

16/02/2022 | 22:26
2 min
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Commentaires
Abel Chater
La nouvelle stratégie des putschistes commandés par le Saffah Sissi d'Egypte, c'est de commencer d'abord par mener une campagne médiatique agressive contre leurs adversaires, puis de ne pas leur permettre de s'exprimer ou de s'expliquer.
a posté le 18-02-2022 à 10:18
Ce qui se passe de musèlement avec le juge Béchir Akremi, est en quelque sorte clément, en comparaison avec le musèlement de l'ancien ministre de la Justice, Noureddine Bhiri, qu'ils ont kidnappé et séquestré, pour qu'il ne puisse pas défendre sa cause.
Une copie-conforme aux crimes du genocidaire de son peuple égyptien le Saffah Sissi, qui enferme, torture, massacre et tue ses opposants politiques, dans le mutisme total.
Mais le peuple tunisien ne ressemble en rien du tout à la lâcheté du peuple égyptien.
Qu'on nous montre un seul journaliste égyptien, qui pourrait s'expliquer par cette conscience et par cette honnêteté de nos journalistes.
Le peu de courageux parmi eux, ont quitté l'enfer égyptien, pour s'exprimer de l'étranger.

Rien n'intéresse les Egyptiens comme le Bakchich.
Allah yostir Tounes wè Allah yèhlik ass-hab el-charr.
Naim
A chacun son rôle.
a posté le 17-02-2022 à 10:16
C'est au juge de questionner un prétendu accusé. Ce n'est nullement le rôle d'un journaliste de se substituer à un juge.