alexametrics
vendredi 26 avril 2024
Heure de Tunis : 09:57
Dernières news
« Mahdia, chroniques d’une ville heureuse », le récit enchanteur de Alya Hamza
21/04/2021 | 19:54
2 min
« Mahdia, chroniques d’une ville heureuse », le récit enchanteur de Alya Hamza

 

Ecrire un livre sur la ville de Mahdia est un exercice périlleux et certainement des plus agréables, pour qui le fait avec le cœur. Périlleux, car il touche à une histoire sacrée et sacralisée, à un patrimoine séculaire jalousement préservé et aux émotions des mahdois ô combien tatillons quand il s’agit de leur ville adorée. Agréable sûrement, car cette ville regorge d’histoires et de traditions qui méritent d’être connues et racontées.

 

Cet exercice, la journaliste et mahdoise d’adoption et de cœur, Alya Hamza le réussit avec brio dans son livre dédié à Mahdia. « Mahdia, chroniques d’une ville heureuse » paru aux éditions Simpact, préfacé par le plus tunisien des français, Frédéric Mitterand, et merveilleusement illustré par Majid Zalila, répondra sans nul doute aux interrogations de tous ceux qui ont un jour été témoins de l’amour, de l’attachement et de l’admiration que vouent les mahdois à leur ville et ravivera dans le cœur de ces derniers une fierté de tout temps proclamée.

 

Le récit de Alya Hamza happe le lecteur et l’emporte dans une balade faite d’anecdotes, de moments de vie, des effluves de la soie à la blancheur des jebbah jusqu’au bleu azur d’une mer à la beauté inégalée. Des personnages illustres qui ont marqué l’histoire de la ville, des histoires d’amour sur le murmure des vagues, les cornemuses, tambours et chants des Hizb, l’odeur de l’iode et les filets des pêcheurs, les machtates, les fêtes grandioses, les militantes féministes avant l’heure et autant de tableaux que dépeint l’auteure et qui accrochent jusqu’à la dernière page du livre.

 

Nul ne peut rester insensible au charme de Mahdia. Ce carnet vous en fera probablement tomber éperdument amoureux. Il a ce pouvoir, cette magie de rendre nostalgique d’une histoire qu’on n’a pas forcément connue et de coucher sur le papier, comme on tisse sur un métier, une étoffe splendide dont les fils d’or se mêlent et s’entrelacent pour raconter Mahdia l’éternelle.

 

 

Myriam Ben Zineb

21/04/2021 | 19:54
2 min
Suivez-nous
Commentaires
Slim
Abdallah
a posté le 22-04-2021 à 02:16
Il faut que la ville de mahdia se réveille un peu comparé à l'essor exponentiel des villes mitoyennes (teboulba, moknine, ksar hlel, même ksour essef).
Ael
Entrepreneur
a posté le à 11:56
C'est vrai