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Anas Hmaidi : Nous appelons les juges à reprendre leur activité
21/12/2020 | 09:55
2 min
Anas Hmaidi : Nous appelons les juges à reprendre leur activité

 

Le président de l'Association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hmaidi, s’est exprimé lundi 21 décembre 2020 sur l’éventuelle levée de la grève des magistrats et la poursuite de l’activité des tribunaux.

Alors que l’AMT avait annoncé qu’un accord a été signé avec la présidence du gouvernement et que la grève des magistrats allait être levée, le syndicat rejette catégoriquement cet accord conclu soulignant qu’il est « le seul » à déclarer ou suspendre la grève, selon la Constitution.

Anas Hmaidi a indiqué que les revendications concernaient la protection sanitaire des magistrats et la mise en place d’un protocole sanitaire pour le travail dans les tribunaux.  « Nous appelons à la réforme du dispositif judicaire et des conditions de travail « lamentables » dans les tribunaux. Le processus de réforme englobe la législation et l’amélioration de la situation de la Cour des comptes. Nous appelons à présenter une initiative législative par des commissions qui représentent les différentes structures judiciaires. Cette initiative devrait être adoptée par le Parlement. Tout cela pour consacrer les principes d’indépendance du pouvoir judiciaire », a-t-il expliqué

Soutenant qu'il y a eu une coordination entre le SMT et l’AMT, en présence du chef du gouvernement et des ministres, il a qualifié la position du syndicat de « irresponsable » et  «une position qui tire vers l’inconnu ». « Nous n’appelons pas à la grève ouverte. Lors du Conseil national, nous avons voté contre la grève ouverte et nous avons été chargés de signer un accord avec le gouvernement si un compromis est trouvé », a-t-il martelé.  

Et d’ajouter : « Le gouvernement s’est engagé à augmenter le budget du secteur judiciaire en 2022 et améliorer la situation dans les tribunaux (le budget complémentaire- mars 2021) ».

« Nous respectons nos engagements », souligne Anas Hmaidi, indiquant que l’AMT appelle les juges (administratifs et financiers) à reprendre leur activité et à primer l’intérêt national.

 

I.M.

21/12/2020 | 09:55
2 min
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Commentaires
DHEJ
Honneur... ça fait défaut !
a posté le 21-12-2020 à 20:44
Une preuve irréfutable que la justice tunisienne n'est pas indépendante.


retraité
les juges comme les autres fonctionnaires
a posté le 21-12-2020 à 18:40
les juges comme les fonctionnaires de l'?tat ils sont syndiqués et ils mettent en grève pour réclamer des avantages légitimes et d'autres illégitimes d'?tat qui travaille avec des budgets déficitaires ils mettent le pays en difficulté extrême car un pays sans justice est un pays sans droit dans aucun pays démocratique et développé la justice s'arrête n grève pour une longue période mettant le pays et les citoyens dans les difficultés extrêmes
Ghazi
I7chim Chwaya
a posté le 21-12-2020 à 10:43
En l'espace d'un Week-end, vous avez perdu plus que le 1 tiers de vos bases qui on rejoins le syndicat, parce que tout simplement ce que tu dis est sous la pression des partis.

Le syndicat ne veut plus d'augmentations, ni quoi que ce soit, il veut ouvrir TOUS les dossiers TABOUS en commençant par le ministère de la justice elle même, et savoir où est passé la subvention de 192 millions versés en 2018 à l'état par l'ONU consacrée à mettre à niveau (Normes internationales des tribunaux, augmentations des salaires des juges etc.) le volet de la justice en Tunisie.
Akoubi Ammar
Les juges doivent remettre les pieds sur terre
a posté le 21-12-2020 à 10:42
L état doit mettre en place de bonnes conditions de travail dans les tribunaux et assurer des prises en charge pour les soins de tous ses employés sans exception à l instar des salariés des entreprises publiques qui bénéficient de l' assurance groupe. L état doit par ailleurs veiller à l application de la loi et suspendre les salaires, primes, indemnités et avantages en nature pour les grévistes et allant jusqu'à leur traduction devant le conseil de discipline pour abandon de poste et cause de préjudice à autrui. Avec ces gens irresponsables ,il faut faire prévaloir le langage de la loi qui sont censés connaître mais malheureusement ils se sont permis de s arroger un droit pour imposer leurs demandes au détriment des difficultés économiques et sociales du peuple tunisien. Les juges ne doivent pas oublier qu ils étaient en grande majorité des serviteurs de la dictature et qu ils n arrivent pas à se débarrasser des mauvaises habitudes héritées de l' époque d avant janvier 2011.
BRAVO
Merci pour votre excellent commentaire !
a posté le à 12:48
et j'espère qu'il paieront un jour, ce qu'ils ont fait d'injustices contre notre peuple au nom de la dictature.

Jeunes juristes reveillez vous bon sang!

Rabbi Maoujoud!