A l’institut national de neurologie Mongi Ben Hamida, on s’est activé ce matin du vendredi 4 décembre 2020. L’échelle a été posée et les agents d’entretien étaient là pour réparer vite fait l’ascenseur en panne ou pour le bloquer. En tout cas pour faire en sorte que personne ne tombe dans le vide.
Il aura fallu un drame, une mort, pour qu'une telle réparation - pourtant si évidente et si bête - soit entreprise. Encore une fois, on ne bouge que lorsqu’il est trop tard. Il aura fallu que Badreddine Aloui, jeune chirurgien de 26 ans, décède d’une chute dans une cage d’ascenseur à l’hôpital de Jendouba pour que l’on se rende compte qu’un ascenseur en panne peut être la cause d’accidents mortels.
En Tunisie, on finit par perdre le compte des victimes sacrifiées sur l’autel de l’incompétence du système et de la nonchalance d’une classe politique trop occupée à s’entredéchirer pour le pouvoir.
Nous n’oublierons pas les dizaines de victimes de Amdoun, qui ont payé de leur vie pour que la route soit réaménagée. Nous n’oublierons pas les ouvrières agricoles transportées comme du bétail et sacrifiées pour qu’un semblant de mesures soit annoncé. Nous n’oublierons pas la jeune Rahma qui a été tuée et jetée dans le caniveau pour que les questions de sécurité soient prises plus au sérieux. Nous n’oublierons pas qu’en Tunisie on meurt aussi souvent de chutes dans des bouches d’égout et nous n’oublierons pas les autres dont le sacrifice est passé sous silence.
M.B.Z
Autant s'adresser à des murs en béton !
Les faits sont là et expressifs, mais quand on a affaire à une bande de sourds et de surcroît, incompétents, voyous et incapables, le résultat est sans appel : des accidents et mortels.
L' état délabré des infrastructures, des installations du service public, n'a jamais été sujet à débat malgré l'importance capitale.
Un problème de moyens ?
Je vous assure que non.
C'est juste une histoire de bonne gestion. Il fallait au préalable mettre en place, au sein d'un ministère quelconque, une équipe spécialisée dans l'entretien des installations, de valeureux techniciens Issus des écoles des technologies avec l'aide de la société civile, pour faire les rapports et constats nécessaires, suivis des études pour supports d'exécutions. Des ingénieurs pour chapoter tout ça, une organisation facile à concocter, il suffit d'avoir la volonté de le faire. Détrompez vous, notre pays regorge de compétences et d'associations prêtes à tendre la main forte pour participer.
Mais nous sommes toujours obliges de revenir à la case départ, ce parlement de malheurs, debout comme une armoire, juste pour le décor, un vrai obstacle pour améliorer notre existence.
La solution et l'initiative devraient provenir de ce gouvernement dit de compétences, sinon le peuple doit s'échauffer pour bouger et exiger des changements radicaux.
Et à la moindre occasion et mis à part leurs sabotages, ils cherchent la moindre occasion pour accuser les autres, alors qu'ils sont des médiocres et des incompétents.
Le téléphone et la presencecdans les plateaux de télé sont leurs seuls moyens d'exhiber leur populisme.pour préparer les élections et les corrompre comme d'habitude.
Sincèrement cette nahdha devient non seulement gênante mais de plus trop agressive de peur de perdre le pouvoir. Mais le peuple tunisien saura contrecarrer ces sortes de mascarades.
Nahdha ne s'est pas rassasiée et comme dit sur ce journal , ils veulent coloniser la Tunisie à leur manière.
Allah yarhmou ce jeune médecin. Rabby isabber ayeltou ! '?a fait mal au coeur.