La commission parlementaire chargée d’enquêter sur les soupçons de conflit d’intérêts qui pèsent contre le chef du gouvernement démissionnaire, Elyes Fakhfakh, a présenté, vendredi 24 juillet 2020 lors d’une conférence de presse, les résultats de ses investigations.
Yadh Elloumi (Qalb Tounes), président de ladite commission, a relevé plusieurs infractions réparties sous deux catégories – corruption et conflits d’intérêts – assurant que l’affaire a dépassé de simples soupçons de conflit d’intérêts.
Yadh Elloumi a évoqué, dans la catégorie soupçons de corruption :
- une infraction à l’article 69 de la règlementation sur les marchés publics lors de la publication du premier appel d’offres de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged) en 2016
- la disparition du rapport de dépouillement présenté à la Haute Instance de la Commande Publique (Haicop) et du rapport du président directeur général de l’Anged
- l’annulation illégale de l’octroi du marché au groupement Valis auquel appartient une des sociétés du chef du gouvernement pour non-conformité, contrairement à ce qu’avait déclaré le ministre de l’Environnement, Chokri Belhassen
- le changement du cahier des charges lors de l’appel d’offres émis en 2017 afin qu’il soit conforme au groupement Valis, ce qui a coûté sept millions de dinars à l’acheteur public et a ouvert la porte à la concurrence étrangère
- le changement du statut juridique de Valis qui passe de groupement à une société à responsabilité limitée
- en 2019, la participation à l’appel d’offres a eu lieu au nom de Valis mais la soumission a été enregistrée au nom d’une autre société non-spécialiste durant le confinement
- le dépouillement a eu lieu en janvier mais c’est le ministre de l’Environnement sous le gouvernement Fakhfakh qui a présenté l’offre, en urgence et dés sa nomination, à la Haicop
- la signature du contrat datant du 27 mai 2020, le PDG de l’Anged l’a, lui, signé le 4 juin 2020,
- Elyes Fakhfakh est le bénéficiaire du groupement depuis le 1er mai 2020, selon la déclaration du président du groupement au registre national des entreprises (RNE),
Pour ce qui est du conflit d’intérêts, le président de la commission d’enquête sur le scandale Fakhfakh a rappelé :
- la violation de l’article 90 de la Constitution qui interdit au chef du gouvernement d’exercer une activité commerciale,
- la cession ambiguë des participations au profit d’Elyes Fakhfakh
- un contrat qu’Elyes Fakhfakh a décroché avec l’Etat depuis 2015 alors que la loi lui interdit un échange économique avec l’Etat pendant cinq ans en tant que ministre des Finances
N.J.
Bizarre......
Tout d'abord définissons le propos prostitution politique : C'est un acte politique par lequel une personnalité politique ratée rend des services à d'autres personnes politiquement influents, en échange d'une contrepartie. La prostituée politique, est toujours dans la faiblesse et le besoin, elle a toujours besoin d'être entretenue.
La règle générale est
Lorsqu'on entretient une prostituée politique c'est qu'elle rapporte et lorsqu'on la rejette c'est qu'elle ne rapporte plus rien et devient inutile.
L'exception de cette règle est
Lorsqu'on continue à entretenir une prostituée politique, sachant qu'elle ne rapportera rien, qu'est ce que cela veut dire ?
C'est pourtant très simple à expliquer :
Cette prostituée politique obéit aux règles de son proxénète politique, une relation de trainons-la-trainée, ou s'offrant-au-plus-offrant, bref, il faut pas trop philosopher. Vous avez l'exemple typique de Karoui et Makhlouf envers Ghannouchi, soit Kleb Tounes et Al-Karama envers ennahdha.
Prenez l'exemple de la coalition al-Karama Seifeddine Makhlouf, Yosri Dali, Halima Hammami, Abdeltif Aloui, Rached Khiari, Ridha Jaouadi, Mohamed affes, Nidhal Saoudi, Meher Zid --- Ou Klebs Tounes à travers Iadh Elloumi --- Chacun de ces députés possède (au minimum) un grand point noir dans son histoire, une étiquette qui lui fait honte, donc, il doit trouver un 'MAITRE' pour l'imposer et le blanchir, un genre de « Al Padrino Tunisien »
Voici un exemple : Que faisaient Makhlou/Bhiri et Halima Hammami avant 2011 ?
-Seifeddine Makhlouf : Un avocat en stage chez le cabinet de Bhiri et sa femme (La s'?ur du magistrat des Nahdhaouite Béchir Akremi), Makhlouf était un indic auprès du MI, Bhiri l'était aussi un auprès du MI section S.E au 4ème étage à l'immeuble ATCE rue Jean-Jaurès Tunis (Pour être précis).
- Yosri Dali : Vous savez tous qu'il était commissaire puis directeur au MI, mais il a été mis à la porte pour « Abus de pouvoir et pot-de-vin »
- Halima Hammami : Nro1. C'était la préférée de Leila Ben Ali à la Radio chaine arabe, elle était connue par ses poèmes pour Leila et surtout pour le petit Mohamed, aucune émission ne passait à la Radio sans un poème soit pour Mohamed soit pour Leila, savez-vous que lorsque Zaba et Leila ont choisis la couleur MAUVE, Halima Hammami s'était mise de la tête aux pieds en mauve ? Même les cheveux et les ongles des pieds ? (Elle ne portait pas le voile avant 2011).
Ennahdha nous a imposé ces têtes, elle les a blanchis et ils sont devenus des saints et des révolutionnaires !
Je n'invente rien, je ne fais que remonter le vécu et la réalité des dessous, que la secte de Montplaisir a lavés et blanchis, mais beaucoup (Moi inclus) sont encore vivants.
Ca ne sent déjà pas la rose d'avance....
