alexametrics
jeudi 02 mai 2024
Heure de Tunis : 19:15
A la Une
Ce que propose l'UTICA pour sauver l'économie tunisienne
09/07/2015 | 19:59
8 min
Ce que propose l'UTICA pour sauver l'économie tunisienne

Déjà ébranlée par la révolution, l’économie tunisienne a du mal à redémarrer. Certains secteurs et entreprises se retrouvent à l’agonie à cause de plusieurs facteurs notamment la montée du terrorisme, la prolifération de la contrebande et la détérioration du climat social. La dernière attaque terroriste de Sousse n’a pas arrangé les choses : elle a visé un secteur stratégique de la Tunisie représentant 7% du PIB et employant des dizaines de milliers de personnes. D’ailleurs, le président de la République lui-même l’a dit dans son discours annonçant l’état d’urgence : «si cela se reproduit, l’Etat s’effondrera ».

 

C’est dans ce contexte que l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) a présenté son initiative de sauvetage de l’économie tunisienne, avec le soutien de plusieurs organisations nationales et corporations professionnelles, basée sur une feuille de route claire et ayant pour intitulé "Une année pour sauver l’économie du pays". L’objectif étant de mettre en place des actions urgentes et concrètes pour sauver l’économie.

 La feuille de route traite 8 volets : sécuriser le pays, engager l’entreprise sur le front, remettre le pays au travail, redonner espoir à la jeunesse, redonner espoir aux régions, préserver le secteur touristique et les activités connexes, favoriser l’inclusion économique et enfin communiquer de manière efficace.

 

 

Bien qu’il y ait un consensus national sur le fait que la sécurité est la première des priorités, la centrale patronale pense qu’il est important de mobiliser davantage de moyens. Ceci doit passer par la dotation des forces de sécurité de plus de moyens humains et matériels dans leur combat contre le terrorisme, à travers la mobilisation de ressources nationales et internationales ainsi que par la mise en place d'un mécanisme permettant aux entreprises de participer au financement du déploiement sécuritaire de l’Etat.
L’UTICA estime également qu’il est important d’étendre l’installation des «salles d’opération» aux zones à risque et aux agglomérations exposées aux actes terroristes, de professionnaliser la sécurité des établissements publics, des administrations, des banques et des entreprises en confiant leur gardiennage à des prestataires employant du personnel qualifié et d’installer des systèmes de sécurité conformes aux standards internationaux dans les entreprises.

 

Deuxième point, l’entreprise peut être d’un réel apport dans la lutte contre le terrorisme et le sauvetage du pays : en s’engageant dans la recherche de nouvelles niches de croissance et de gisements de compétitivité pour créer de la richesse et de l’emploi notamment dans les régions; en adoptant une attitude de résilience face à la crise et en diffusant des messages d’optimisme et d’espoir en direction des ses employés et de ses partenaires; en faisant preuve de citoyenneté à travers la participation au financement des fonds spéciaux de lutte contre le terrorisme, de développement régional, d’accompagnement des jeunes dans la création des microprojets; en s’impliquant, sans restriction, dans des actions à caractère sociétal et en contribuant à l’amélioration des conditions de vie des Tunisiens notamment dans les régions défavorisées; en dénonçant publiquement les parrains du terrorisme, les barons de la contrebande et les évadés fiscaux; et, enfin, en s’engageant à travers leurs structures professionnelles représentatives à mettre en application l’actuelle feuille de route et à assurer le suivi de sa réalisation.

 

Tout ceci ne peut se réaliser qu’en remettant le pays au travail à travers un ensemble de mesures complémentaires et simultanées, notamment la mise en place d'un système de gouvernance sociale d’exception pour cette période. Il s’agit de déclarer, en vertu des articles 36 et 49 de la constitution, un moratoire d’une année sur les grèves et d’assurer en parallèle une gestion consensuelle des conflits sociaux, le tout en garantissant l’amélioration, au terme de l’année, du pouvoir d’achat des travailleurs selon le taux de croissance réalisé. Bien sûr, pour y parvenir, toute obstruction au travail devra être criminalisée.


Les quatrième et cinquième recommandations sont de redonner espoir à la jeunesse et aux régions, en créant de l’emploi et en améliorant la qualité du service public, de telle sorte que les régions de l’Ouest et du Sud perçoivent rapidement un changement positif dans leur situation.
L’UTICA propose d’engager une démarche avec les organisations professionnelles régionales pour identifier des niches d’emploi dans divers métiers, à différents niveaux et prendre les mesures d’accompagnement nécessaires pour une insertion effective de chômeurs dans ces niches; de mettre en place des programmes de formation à la reconversion des chômeurs diplômés de certaines filières universitaires; de faciliter la mobilité des jeunes pour leur permettre de travailler dans toutes les régions (prise en charge des déplacements et de l’hébergement); et d’engager une démarche contractuelle avec les entreprises existantes, pour créer immédiatement des emplois durables supplémentaires et donner à ces entreprises les appuis nécessaires à définir selon les spécificités du secteur et la situation des entreprises.
A cet effet, l’Etat devra déclarer que tous les investissements dans les 14 gouvernorats prioritaires comme «projet d’intérêt national» et leur accorder automatiquement les avantages, à l’instar de ceux mentionnés dans l’article 52 du code des investissements; en attendant l’adoption de la loi sur les PPP, autoriser en vertu de l’article 80 de la constitution les projets de partenariats dans les services publics, dans les centres de vie et dans la valorisation du patrimoine et des ressources naturelles identifiées par le secteur privé dans ces 14 gouvernorats; donner accès à un financement à taux zéro pour tous les investissements dans ces 14 gouvernorats; et prendre des mesures d’exception pour activer la réalisation des projets publics programmés notamment dans les régions.

 

 

Des actions devront être aussi prises pour la préservation du secteur touristique et les activités connexes, à travers la mise en œuvre, sans délai, du plan de sauvetage de la saison touristique élaboré par le ministère du Tourisme et les professionnels, et l’élargir aux activités connexes au tourisme. La centrale patronale pense qu’il faudra, aussi, procéder d’urgence à des améliorations des structures d'accueil aux points de passage aux frontières avec l’Algérie (climatisation des locaux, augmentation des effectifs, sécurisation des routes qui y mènent et aux aéroports) et de relancer le tourisme local et le tourisme de voisinage.

Le 7ème point de la feuille de route concernant la favorisation de l’inclusion économique, en attirant les petites et micro-entreprises, qui sont à un degré ou un autre en dehors de la sphère formelle, sur le marché officiel, notamment en réduisant la taxation fiscale et douanière pour rendre inutile le recours à l'informalité. L’UTICA préconise la création au niveau du chef du gouvernement de ce qu’elle appelle une "Haute instance de l’inclusion économique et sociale", qui sera chargée du pilotage de la mise en cohérence des dispositifs règlementaires, normatifs et juridiques dans le domaine économique. Elle conseille aussi d’aider des entreprises, fragilisées par le commerce parallèle, à reprendre leur souffle par des facilités de financement garanties par l’Etat. Elle recommande d’utiliser le cadre de la réconciliation nationale pour inclure dans l’économie formelle le maximum de maillons de l’économie informelle.

 

Tout ceci est vain si on ne redore pas, très rapidement, l’image de la Tunisie pour préserver le tourisme et les exportations, tranquilliser les IDE, les bailleurs de fonds et les institutions internationales, estime la centrale patronale. D’où l’importance de lancer une campagne de lobbying et de communication multi-acteur en interne et à l’international de manière professionnelle : en adoptant un discours responsable, mais optimiste et mobilisateur, et en faisant appel aux spécialistes de la communication; en exprimant clairement aux investisseurs étrangers installés en Tunisie la ferme volonté de les protéger et de les assister, et en leur manifestant une confiance inébranlable en l’avenir du pays; en contrant l'idéologie extrémiste et en s'attaquant directement à ses fondamentaux en en démontrant la contradiction avec les préceptes de l’islam; en combattant l'esprit d'assistanat et en valorisant l’effort et le travail; en effectuant des missions itinérantes dans divers pays avec des officiels et des professionnels disposant de réseaux d’influence dans les pays cibles; en mobilisant la diaspora tunisienne à l’étranger et les amis de la Tunisie de par le monde pour améliorer l’image du pays; et, enfin, en accélérant le processus des réformes économiques (PPP, CI, Code des changes, Fiscalité , Système financier ) et en prenant des mesures urgentes et spécifiques pour rassurer les investisseurs étrangers installés en Tunisie et maintenir le site Tunisie sur la cartographie mondiale des flux d’investissements.

 

En annonçant cette initiative aux médias, la présidente de l’UTICA Wided Bouchamaoui a bien précisé que ce plan de sauvetage suppose toutefois trois préalables. Le premier est la réconciliation rapide de toutes les composantes de la société tunisienne pour constituer un front uni contre le terrorisme et le sabotage économique. Un cadre idoine doit être trouvé pour une réconciliation nationale rapide. Le deuxième est que le gouvernement doit prendre des mesures concrètes pour s’attaquer à l’écosystème du terrorisme, de la contrebande et du sabotage économique, leur financement, leur communication et leurs promoteurs. Le troisième et dernier préalable est que le gouvernement doit restaurer l’autorité et la stricte application de la loi dans tout le pays et notamment dans l’administration.

 

L’économie tunisienne boite et peine à retrouver sa vitesse de croisière. Les chiffres du premier trimestre 2015, l’attestent. D’ailleurs, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie l’avait confirmé en déclarant que les indicateurs n’incitent guère à l’optimisme quant au bilan attendu pour 2015. Pour sa part, deux jours en arrière, le premier vice-président de l'UTICA, Hichem Elloumi, avait parlé de déclarer l’Etat d’urgence pour l’économie et ce plan de sauvetage est peut être une porte de sortie, faute de mieux !

 

Imen NOUIRA

09/07/2015 | 19:59
8 min
sur le fil
Tous les Articles
Suivez-nous

Commentaires (21)

Commenter

Salem
| 10-07-2015 20:04
Oui cet organisme ne sert à rien à part représenter le patronat, qu'il soit dissout revient au même. Des amateurs arrivistes qui pensent qu'à leur business familiaux et à leurs intérêts, pour ces gens là les problèmes du pays ne les concernent pas et soyez rassurer leurs propositions de sauver l'économie est source d'échecs comme depuis toujours.

skander Ounaies
| 10-07-2015 15:52
Une question toute simple à ceux qui ont proposé ces mesures;"pourquoi avoir attendu maintenant? pourquoi leur application n'a pas commencé avec le "Gouvernement des compétences" qui avait des liens très étroits avec l'UTICA?"Enfin,il faut arrêter de rêver et ne plus dire que l'on peut sortir le pays de la crise en .....une année!!! Tous les économistes sérieux s'accordent à dire qu'il faudrait au moins 10 ans d'efforts et d'investissement pour reprendre un trend de croissance potentiellement durable. De plus en période de crise de modèle, les mesures classiques ne donnent plus le même impact, pour diverses raisons,il faut alors des idées nouvelles,et celles proposées ne le sont pas.
Prof. Skander Ounaies

Dr, Jamel Tazarki
| 10-07-2015 14:18
silence absolu,
toutes ces bonnes gens ont été forcées,
de moyennes aisances,
etc.

Ce n'est qu'après avoir envoyé les commentaires que je découvre les fautes d'orthographes, d'inattention, des mots oubliés, ceux écrits deux fois ou incomplets, etc. Je m'excuse auprès des fanatiques du perfectionnisme linguistique.

Jamel

Dr. Jamel Tazarki
| 10-07-2015 11:52
Très Chère Compatriote,
Je suis d'accord avec ce que vous dites, certains de nos hommes d'affaires sont plutôt des affairistes et n'ont que très peu de patriotisme.

Bientôt, il n'y aura que deux pôles antagonistes en Tunisie, la grande bourgeoisie et le prolétariat. Les couches intermédiaires sont en train de s'appauvrir et de disparaitre dans le silence absolue. J'insiste que notre démocratie n'a aucune chance de survie sans la présence d'une large classe moyenne.

A Tazarka, mon village natal, tous les moyens propriétaires de terrains agricoles, tous les petits commerçants qui vivaient de la distribution agricole, tous les praticiens des classes libérales (entre autres les vétérinaires), oui tous ces bonnes gens ont été forcés par la nécessité de tout abandonner et de sortir de leurs habitudes de moyenne aisances. Dans ce contexte, on peut lire dans le Manifeste Communiste de Karl Marx: "Les classes moyennes deviennent révolutionnaires à cause de la perspective où elles sont de tomber '" Les Allemands l'ont compris et ont introduit l'économie sociale de marché (Soziale Marktwirtschaft), qui est devenue un principe de la communauté européenne et nous les Tunisiens, on ne sait pas encore quoi faire'

L'une des plus grandes fautes de notre ex-troïka est l'abus de création de points de ventes directes entre producteurs et consommateurs. Ceci a détruit et ruiné tout un système de distribution et toute notre logistique existante. 13% des familles tunisiennes vivaient du marché pour distribution en achetant chez les producteurs et en revendant aux commerçants ou directement aux consommateurs. Il s'agit d'une logistique qui se sert des petits camions bâchés. Ce réseau de distributeurs est même la fierté de la Tunisie et sans son bon fonctionnement toute notre économie risque le collapse.

Nos organisations logistiques gèrent ainsi pour l'ensemble de notre pays les flux de marchandises, depuis leur lieu de production ou de stockage jusqu'aux magasins. Aujourd'hui la complexité des opérations de distribution en Tunisie, due à la diminution des niveaux de stocks dans l'ensemble de la chaîne, place les distributeurs au c'ur de l'activité économique de notre pays. Sans les petits camions bâchés et les petits distributeurs (des petites entreprises familiales ayant un ou deux camions bâchés) toute activité économique serait impossible.

On était gouverné, durant le règne de la troïka, partiellement par der ignorons qui étaient non-familiers avec la logistique, son organisation, son fonctionnement et ses enjeux. Notre ex-troïka a introduit des schémas traditionnels, datant du moyen âge.

La logistique et la distribution sont passées à des circuits longs, dans lesquels les produits transitent entre plusieurs intermédiaires comme les entrepôts distributeurs nationaux ou régionaux.

Les coûts logistiques et de distribution représentent en moyenne 8% du prix de vente des produits. Ces 8% sont indispensables pour la survie de nos distributeurs et de notre économie. Je rappelle qu'autour de 15% des emplois en Tunisie étaient dans le domaine de la distribution.

Ben Ali, l'ex dictateur, a fait trois choses extraordinaires: la construction des autoroutes, l'augmentation à l'extrême du nombre des petits camions bâchés et minimiser le prix du carburant. Tout d'un coup, les Tunisiens commencèrent à produire dans tous les coins de la République et les distributeurs n'en manquaient pas afin de distribuer la production aux Tunisiens.

Notre ex-troika n'a pas pu accepter que les prix ne puissent être déterminés qu'en fonction de l'offre des producteurs et de la demande des acheteurs. Si l'offre dépasse la demande, les prix rentrent dans une phase de dévaluation. Par contre lorsque des pénuries se font jour, les prix augmentent, obligeant les consommateurs à diminuer leur consommation de biens et incitent de nouveaux producteurs d'investir afin d'augmenter leur aptitude de production, jusqu'au prochain cycle.

A Tazarka, on ne trouve plus de distributeurs afin de transférer notre récolte au marché de gros de Tunis. Le contrôle des prix, l'augmentation des prix du carburant et la création de points de ventes directes durant le règne de notre troïka ont tout ruiné'

Et pourtant, Il y a de l'espoir pour notre Tunisie. Il y a même beaucoup d'espoir afin de sortir de cette spirale et ceci par la croissance. C'est simple, il suffit d'accroître notre productivité dans tous les domaines, y compris dans la fonction publique.

Cordialement
Jamel

https://www.youtube.com/watch?v=_mv6idCzJ-Y

Reagir
| 10-07-2015 11:49
La premiére des priorités reste la sécurité au vue des moyens limités de la police ou de l'armée , il nous faut un sursaut républicain des hommes d'affaires et des professions libérales .Un fond de sécurité doit être crée pour permettre à notre pays de se doter des ressources nécessaires pour sécuriser le pays . Ce fonds devra être alimenté par les entreprises , hommes d'affaires , professions libérales etc .
Il ne faut plus compter sur aucune aide de l'étranger nous ne sauverons le pays que par nous memes .
Vive la Tunisie

Lamia Souabni
| 10-07-2015 08:30
Vous avez pu depeindre l atmosphere de nos entreprises et de nos hommes d affaires,mais vous avez passe sous silence le veritable probleme de notre economie sans verirable vision,nos hommes d affaires ne sont en general que des intermediaires,ils ne produisent presque rien,ils se contentent d importer,stocker et distribuer des produits fabriques a l etranger,ce commerce n apporte rien au pays,plutot que des problemes,tres peu d emplois et destruction des petites et moyennes entreprises.Le plus important pour notre pays et nos hommes d affaires c est une restructuration complete en entreprises productives de biens sur place surtout la creation et l innovation de produits a fortes valeurs ajoutees et disposant de departements de recherches et d innovation.Les ingenieurs et techniciens competents existent et ne demandent que des moyens que nos hommes d affaires doivent leur offrir car toutes les puissances etrangeres sont a l affut pour les embaucher a bras ouverts puisqu ils ne leur auront rien coutes,ils ont ete formes dans nos universites pour servir notre pays et notre peuple,mais nos entreprises et nos hommes d affaires par egoisme,ont preferes la voie la plus courte sans penser a l avenir des prochaines generations.J espere qu ils prendront en compte la situation de la grece qui ne produit presque rien et qui n a compte que sur le tourisme et l huile d olive.

Dr. Jamel Tazarki
| 10-07-2015 07:00
coûts
Une situation idéale pour nos hommes d'affaires
etc.

versus
| 10-07-2015 01:31
"Pour être dans la course, il faut travailler vite, vite vite, et bien.
Et ici, ce n'est pas possible."
Il faudrait, déjà, que le tunisien commence à travailler et ça, c'est vraiment pas gagné.

Nahdhaoui
| 10-07-2015 01:22
Bien. Ce genre d'articles fait vraiment plaisir.

K Mellouli
| 10-07-2015 00:58
Initiative de sauvetage de LA TUNISIE par l'UTICA, le ministère des entreprises privées qui s'est positionné dans l'échiquier politique ou il n'y a que des pions et qui n'a RIEN fait pas même pour être une FORCE de proposition comme doit l'être tout syndicat qui se respecte! Ce patronat qui s'était fait discret depuis le départ de la Troika à notre grand bonheur ! Ce patronat dirigé par une personne à l'égo énorme et à l'intelligence qui reste à prouver, nous assène à chaque fois des petites mesurettes qui sont plutôt des voeux pieux que de véritables propositions de réformes et de développement ! Pas étonnant, ils ont joué aux apprentis sorciers pendant le court et catastrophique "règne" de la Troika et se sont tellement pris au jeu que certains ont pensé avoir un avenir politique de 1er plan! C'est comme à l'époque ou la réussite était incarnée par l'industrie textile, puis cela a été les usines à yaourts, puis l'hotelerie et tourisme, enfin les centres d'appels et les SSII etc.. Aujourd'hui tout le monde veut devenir ministre avec l'ambition de devenir Président et à défaut chef de gouvernement... Pendant ce temps le pays va à la dérive et ces 8 pseudo recommandations qui ne sont nullement des solutions mais que du blabla, ne vont pas aider à sortir de ce marasme!!! Personne, personne n'a nii l'envergure ni la capacité ni le savoir faire pour prendre de le taureau par les cornes et cesser de penser aux intérêts particuliers et de s'investir dans l'intérêt général!