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Enquête : développer la mobilité électrique, un impératif pour la Tunisie
07/10/2023 | 12:00
10 min
Enquête : développer la mobilité électrique, un impératif pour la Tunisie

 

Plus que jamais, le développement de la mobilité électrique est devenu un impératif vital, vu les problèmes budgétaires de la Tunisie. Idéalement, cela devrait s’accompagner par le développement des énergies renouvelables avec pour objectif de rouler moins cher, mais plus propre. Cependant, des entraves et obstacles importants demeurent. 

 

La rationalisation de la consommation énergétique est devenue une des priorités du gouvernement, surtout avec l’envolée des cours de pétrole. Ce qui a remis sur la table la nécessité de migrer vers des énergies plus propres et notamment vers la mobilité électrique dont les coûts énergétiques sont moins chers. Cela a aussi mis sous les projecteurs une autre problématique importante, celle de la nécessité de la reconversion et la mise à niveau des industries nationales de composants automobiles. Dans une interview à Business News, le DG de l’agence Fathi Hanchi est revenu sur les avancées en la matière.

« Le bilan énergétique est déficitaire, et aujourd’hui, nous n’avons pas d’autres choix que d’aller aux énergies renouvelables. On doit trouver des solutions nouvelles et innovantes pour développer notre économie, c’est ce que nous cherchons et c’est ce que nous visons à travers les énergies renouvelables, les solutions intelligentes, l'utilisation des énergies renouvelables, la mobilité électrique. La finalité stratégique étant de parvenir à notre indépendance énergétique, la finalité économique étant le développement et la finalité climatique étant la protection de l’environnement ». C’est qu’a affirmé le directeur général de l'électricité et des énergies renouvelables au ministère de l'Industrie Belhassen Chiboub, lors d’un récent événement.

 

Pourquoi choisir la mobilité électrique ?

Les véhicules électriques sont totalement silencieux, ne consomment pas de carburant et n’émettent pas ou très peu de CO2. Avec la mobilité électrique, il y a moins d’entretien à effectuer, moins de risque de panne et moins d’accidents, la vitesse étant limitée.

Autre argument de taille, un plein électrique à partir de la Steg (98% de l’électricité est produite à partir de sources énergétiques fossiles, ndlr) coûte une vingtaine de dinars, selon le type de véhicule. Pour sa part, le kilomètre en photovoltaïque coûte le 1/10 du kilomètre en carburant, donc le coût pour la collectivité nationale est le dixième.

Rappelons dans ce cadre que la Tunisie ambitionne d’atteindre 35% d’énergie renouvelable en 2030 et 80% en 2050, outre l’amélioration de l’efficacité énergétique de 30% par rapport à 2010, pour ce même horizon.

Il est carrément possible de rouler à zéro dinar, en investissant dans une ombrière solaire photovoltaïque (une énergie gratuite et propre, ndlr) pour la recharge de véhicule électrique. Un panneau photovoltaïque de trois kWc coûterait entre 7.000 et 9.000 dinars, a indiqué Abdelhamid Gannouni, sous-directeur à l'Agence nationale pour la maîtrise de l'énergie (ANME), chargé de la direction de l’efficacité énergétique dans le transport. Et d’ajouter que l’investissement sera rentabilisé au bout de deux ans et demi à trois ans, et au lieu de rouler pour 2,5 dinars par litre d’essence, le bénéficiaire roulera, ainsi, à zéro dinar.

Et, s’il n’y a pas de véhicules à charger, les panneaux chargent les batteries qui permettront des recharges nocturnes des véhicules, sinon le surplus est injecté dans le réseau électrique de la Steg.

Ainsi, une généralisation de ce concept permettra des gains importants d’énergie outre ses bienfaits sur système électrique, après l’implantation des compteurs intelligents et l’adoption d’une tarification nuit pour combler le creux de la courbe de charge et avoir des gains au niveau de la production, distribution et transport d’électricité.

Idéalement, il serait intéressant de calquer l’expérience de véhicules électriques plus leur ombrière solaire pour les flottes captives comme celles de la Steg, la Poste tunisienne et Tunisie Telecom.

 

Quelles sont les ambitions chiffrées en termes de véhicules électriques ?

L’ANME ambitionne de voir le nombre de voitures électriques atteindre 5.000 véhicules (mille pour le public et 4.000 pour le privé) d’ici 2025. Opérationnellement, cet objectif est difficile à réaliser, avoue M. Hanchi, sauf dans le cas où des mesures financières intéressantes seront mises en place. Entre-temps, l’agence essaye de développer tous les mécanismes nécessaires pour atteindre cet objectif.

Un plan avec une dizaine de mesures économiques, institutionnelles, techniques et réglementaires sera annoncé prochainement.

 

Quels sont les avantages offerts aux véhicules électriques et hybrides ?

Depuis plusieurs années, l’ANME milite pour démocratiser ces véhicules plus chers que les véhicules thermiques, afin de les rendre plus accessibles aux consommateurs tunisiens.

Jusqu’à cette heure, les avantages accordés aux véhicules électriques sont des avantages fiscaux. Grâce à ces efforts, les Tunisiens bénéficient d’un abattement de 50% sur le droit de consommation et sur la taxe de maîtrise d'énergie pour les véhicules hybrides ainsi qu’une exonération totale des droits de douane pour les véhicules électriques (voitures, utilitaires et bus).

En outre, les droits de douane des bornes de recharges ont baissé de 43% à 10% alors que la TVA est passée de 19% à 7%.

S’agissant des ambitions futures de l’ANME, son DG a indiqué, en réponse à une interrogation de Business News : « Notre objectif est de fournir des possibilités de financement du coût supplémentaire du véhicule électrique qui est situé entre 20.000 et 50.000 dinars, et cela à travers : une subvention allant de 20% à 30% du coût supplémentaire et un prêt avec des taux réduits et préférentiels. L’objectif étant de couvrir le coût supplémentaire, pour des véhicules de gamme moyenne ». Or, et avec les problématiques liées au financement du budget de l’État, ces projets sont difficilement réalisables, du moins actuellement.

Bonne nouvelle, l’ANME accorde des subventions, pouvant atteindre 200.000 dinars, via le Fonds de Transition Énergétique (FTE), pour l’installation de chaque station photovoltaïque outre le financement des opérations d’encadrement à hauteur de 70% (les expertises et études à propos de l’emplacement des bornes ou de la station de recharge photovoltaïque, des choix à faire en matière des composants du projet, etc.). Ces financements s’adressent à tout acteur voulant invertir dans ce domaine, note le DG.

Notons aussi que fin 2022, le ministère de l’Industrie avait annoncé la mise en place d’encouragements pour l’acquisition de véhicules électriques via une exonération des droits de douane et une subvention de 10.000 dinars pour le remplacement d’un véhicule thermique accordé par le Fonds de transition énergétique. Or, et jusqu’à cette date, rien de concret n’a été annoncé dans ce cadre.

 

Quels avantages à prioriser dans la loi de finances 2024 pour le développement de la mobilité électrique ?

Interroger sur les mesures prioritaires à entreprendre dans la loi de finances 2024 pour promouvoir ce genre de véhicule, Fathi Hanchi a indiqué : « la suppression de tous les droits et taxes imposées aux véhicules électriques, sur les bornes de recharges et sur les composants ». Des mesures qui devraient demeurer en vigueur jusqu’à fin 2025, selon lui, pour démonter l’engagement de l’État ans ce processus.

 

Où en est le développement des bornes de recharge ?

Actuellement, il y a une soixantaine de bornes de recharge, à travers le pays. L’objectif étant d’atteindre un ratio de dix véhicules par borne de recharge. Pour 5.000 voitures, il faudra 500 bornes de recharges.

Interrogé par Business New si la non-fixation d’une tarification pour les bornes de recharge n’a pas été un frein pour leur développement, le DG a rétorqué « oui ». Il a indiqué que l’ANME est en train de faire une étude à ce sujet qui sera prête fin de cette année. Une tarification entrera en vigueur début de 2024, a-t-il affirmé. Il a aussi révélé que l’agence tend vers la mise en place d’une tarification non-administrée, le prix de la borne changeant d’une puissance à une autre. Donc les prix dépendront de l’investissement et du montant de l’amortissement. Elle agira plutôt sur le prix de vente de l’électricité aux détenteurs de bornes.

En effet, l’ANME travaillait sur un mécanisme de partenariat public privé (PPP) pour déterminer par qui et comment vendre ce service. Le principe est que le fournisseur de service va acheter l’électricité auprès de la Steg, au prix actuel en ajoutant les frais du service fournis (parking, recharge, amortissement de l’équipement et marge).

 

Comment développer davantage l’installation de bornes de recharge ?

L’ANME a rencontré les acteurs principaux, qui pourraient jouer un rôle dans la mobilité électrique : les municipalités, les grandes surfaces, les espaces commerciaux, les gestionnaires des infrastructures publiques (OACA, OMMP, Tunisie Autoroute, ports, aéroports, etc.) ainsi que les sociétés de distribution de carburant. L’objectif étant de les inciter à s’associer à ses efforts.

Dans ce cadre, Fathi Hanchi a souligné la nécessité de se préparer pour l’avenir, en imposant l’installation de bornes de recharges dans les résidences collectives. Ainsi, le sujet a été abordé avec le ministère de l’Équipement pour insérer dans le cahier de charge de la promotion immobilière l’obligation d’équiper quelques places de parking obligatoire avec des systèmes de recharge.

 

Quel est le devenir des batteries ?

Concernant le traitement des batteries après usage, l’ANME a contacté l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innorpi) et les deux établissements ont commencé à travailler sur les normes à mettre en place pour encadrer la mobilité électrique.

« Nous allons suivre le marché et faire comme les pays qui nous ont devancés en imposant des normes de recyclage », a soutenu le DG de l’ANME, notant que dans le monde, il y a déjà des procédures spécifiques de traitement des batteries lithium.

 

Où en est-on au niveau industriel ?

S’agissant du positionnement de la Tunisie sur le plan industriel, Fathi Hanchi avait indiqué dans une ancienne interview accordée à Business News que la Tunisie a l’opportunité de se positionner technologiquement et industriellement dans l’industrie de la voiture électrique. L’agence a ainsi commencé à rencontrer les parties prenantes, notamment les pôles de compétitivité et technopoles pour créer un espace dédié aux startups pour se positionner dans ce secteur. Elle envisage aussi de financer certains projets liés à la mobilité électrique, à travers le Fonds de transition énergétique, moyennant la rubrique projet de démonstration qui accorde une subvention de 50% du coût de l’opération avec un plafond de 100.000 dinars (projet à l’étude, ndlr).

Le responsable a souligné la nécessité de se positionner rapidement sur la production des batteries lithium. L’ANME est en train de faire le suivi des industriels tunisiens qui veulent se positionner sur le secteur afin de leur fournir le nécessaire pour percer sur le marché, notamment en levant les entraves fiscales.

« C’est vrai que l’affaire commence à devenir urgente, mais nous avons une contrainte de disponibilité de fonds. C’est pour cela que nous avançons selon nos possibilités. Je suis sûr que si on installait le réseau pilote de bornes de recharge, nous inciterions une certaine catégorie à investir et acheter ce genre de voiture », a-t-il soutenu.

Notons dans ce cadre, que le décret n°2022-837 du 14 novembre 2022 dispose de l’exonération de droits de douane pour les intrants les bornes de recharge et les tricycles, quadricycles et deux cycles électriques, les industriels tunisiens ne payeront pas de douane sur les composants de ces produits (à condition ne pas avoir d’équivalent en Tunisie). Cette mesure vise à encourager les Tunisiens et les promoteurs de projets pour investir dans la fabrication de ces produits.

 

Fathi Hanchi a annoncé que l’ANME a pu mobiliser deux millions de dinars pour le développement de la mobilité électrique, via un financement du Fonds pour l'environnement mondial (GEF), pour le développement de villes pilote en termes de mobilité électrique.

Le projet qui sera réalisé sur trois ans a démarré. Il concernera Djerba, Sfax et Bizerte. Concrètement, il vise l’acquisition de véhicules électriques pour les municipalités, l’installation de panneaux photovoltaïque, la formation de personnes pour la conception de cahiers de charges dans le domaine et la diffusion de spots pour démontrer la nécessité de passer à ce genre de concept. L’objectif étant la création d’un écosystème.

 

La mobilité électrique est devenue un impératif dans un monde en perpétuel changement. Outre les contraintes écologiques qui imposaient à la Tunisie de suivre le peloton, aujourd’hui, le pays est rattrapé par la réalité économique et ne peut plus se défiler.

 

Imen NOUIRA

07/10/2023 | 12:00
10 min
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Commentaires
Bruno Calvisio
Panneaux solaires qui fonctionne jour et nuit
a posté le 08-12-2023 à 21:13
Bonjour, bientôt les panneaux solaires fonctionneront jour et nuit sans batterie.
Hamdi
Wally's
a posté le 11-10-2023 à 10:06
pas un mot pour encourager l'industrie tunisienne de l'automobile: Wally's, seul producteur de voiture 75% tunisienne, ne reçoit aucun soutient de l'état. L'état ne déèense pas un sou pour acheter de Wally's, au moins pour encourager son expansion et une industrie 100% made in Tunisia. Y'a-t-il des lobby qui freine cela? les lobbies de ceux des concessionnaires qui ne font que importer des voitures étrangêres entravent-ils cette expansion du made in Tunisia? pourtant le savoir faire de Wally's n'est plus à prouver , en plus son réseau est là depuis presque 15 ans.
La corée du nord, japon, ont tous créé des Toyaota et Hyundai grâce à un encouragement étatique à leur débuts: résultats des diyaines de milliers travaillent en Corée et au Japon pour l'industrie automobiles, des rentrées d'argent énormes pour ces deux pya et un savoir faire technologique énorme..pourquoi la Tunisie ne tenterait pas l'éxperience avec des privées ambitieux comme Wally's? surtout Wally's..
Bbaya***
Tiers monde!
a posté le 09-10-2023 à 23:18
Aujourd'hui, le parc éolien offshore Hollandse Kust Zuid, désormais le plus puissant au monde avec une capacité installée de 1,5 GW, a récemment été inauguré, marquant la conclusion de deux ans de travaux. Ce parc est prévu pour générer une quantité d'électricité équivalente à la consommation annuelle de plus d'1,5 million de foyers.

Avec deux parcs similaires déjà en place au Cap Bon et quatre parcs photovoltaïques dans le sud, notre autosuffisance énergétique ne devrait être qu'à quelques années de réalité ! Au lieu d'investir près d'un milliard de dollars dans un câble entre l'Italie et la Tunisie, il serait plus judicieux de mettre en place un parc éolien d'une capacité de 1 GW pour presque le même coût, ce qui couvrirait un cinquième des besoins en électricité des Tunisiens.
A4
Mes calculs ...
a posté le à 15:54
Mes calculs donnent ceci:
Pour produire en photovoltaïque tout ce que produit la STEG en une année, il suffit de couvrir de panneaux PV une surface équivalente au lac ichkeul, soit 0,5 millième de la surface totale de la Tunisie.
C'est juste pour avoir une idée sur la surface nécessaire, étant donné que les panneaux PV doivent être répartis du Sud au Nord et d'Est en Ouest.
Bbaya
@A4
a posté le à 17:13
Pour produire 1 GW d'énergie solaire, il est généralement nécessaire d'utiliser environ 400 hectares de terrain pour accueillir les panneaux photovoltaïques. Actuellement, notre demande totale est de 4 GW(+2 éolien), ce qui signifie que nous aurions besoin de 4 fois cette superficie, soit 1600 hectares, pour répondre à nos besoins énergétiques.

Cependant, il est important de noter que la répartition de ces installations peut être plus diversifiée, notamment près des grandes villes, en utilisant des parcs solaires de 0,5 GW (500 MW) qui occuperaient environ 200 hectares chacun. Grâce à notre climat, avec une moyenne de 3000 heures d'exposition au soleil par an, cette approche est réalisable et efficace partout en Tunisie.

En envisageant l'installation de plusieurs parcs solaires de cette taille à proximité des centres urbains, nous pourrions atteindre notre capacité énergétique requise tout en minimisant la perte d'espace. Cette stratégie permettrait de répondre à nos besoins énergétiques de manière équilibrée, efficace et respectueuse de l'environnement, tout en profitant de notre abondante exposition au soleil.
Zinsman
mobilité électrique au tiers du coût du fossile
a posté le à 22:15
On, a 200 km² de toitures à couvrir par des panneaux PV ! Sachant qu'1 m² nous fourni en moyenne 350 kWh /an => le potentiel de récolte d'électrons verts = 70 TWh/an soit plus de 3 fois la production de la STEG/an !
A4
@Bbaya
a posté le à 20:25
Détaillons les calculs:
* En 2021, la consommation totale d'électricité correspond à: 21.000 GWh (source: rapport annuel de la STEG 2021).
* 1 kWc de panneaux PV produit sur une année sur le territoire Tunisien: 1.700 kWh (source: ma propre installation de 2 kWc qui me produit environ 3.400 kWh par an).
* Divisons 21.000 GWh par 1.700 kWh. Résultat: besoin de 12.353.000 kWc de modules PV.
* 1 kWc correspond sensiblement à 6 m² de modules PV. D'où la surface totale nécessaire en modules PV: 12.353.000'?6 = 74.118.000 m², soit en gros 75 km².
* Le lac Ichkeul fait 80 km².
NB: 75 km² de modules PV ce qui se traduit en 150 m² de terrain.
Hamdi
emmagasiner l'énergie
a posté le à 10:13
Malhuereusment il faut emmagasiner une partie de cette énergie dans des batteires, car quand il fait mauvais (nuageux) et surtout la nuit, il faudrait utiliser de cette énergie emmagasinée.
Ce n'est pas aussi simple. Les meilleurs batteries connues pour ce genre d'application sont très couteuses, et difficile à maintenir. Et consomme beaucoup de lithium, denrée pour l'instant rare.
Rationnel
La STEG a un project pour stocker 12 GWh
a posté le à 11:05
La STEG a un projet pour stocker 12 GWh d'énergie avec une puissance de 600 MW ( voir Tunisian utility planning 600MW pumped hydro energy storage plant ), ce projet a reçu l'appui de Banque Européenne d'Investissements et plusieurs autres partenaires et devrait être achevé d'ici 2029. Ca reviens moins cher que les batteries puisque c'est une solution qui peut durer jusqu'à 50 ans, les batteries ont une moyenne de vie de 10 ans.
Hamdi
a-t-on assez d'eau
a posté le à 11:39
Je ne suis pas un expert, mais la Tunisie a-t-elle assez d'eau pour ces 12 GWH ? bon sinon je suis assez impressionné par cette info de la STEG ;-)
A4
Rectificatif
a posté le à 21:21
NB: 75 km² de modules PV ce qui se traduit en 150 km² de terrain et non pas 150 m² !!! Evidemment ...
Ceci dit, nous sommes en train de patauger entre les camarades syndiqués qui sabotent et les politicards incompétents qui ne foutent rien et ne pigent rien...
Rationnel
La Tunisie ne va pas investir 1 milliard de dollars
a posté le à 10:56
Le câble sous marin ElMed (capacité 600 MW) qui relie la Tunisie et la Sicile au coût estime a 850 millions d'euros (901 millions de dollars, ~ 2863 milliards de dinars), l'union européenne a déjà donne 307 millions d'euros, la banque mondiale un don de 268 millions de dollars (253 millions euros). Il reste 290 millions eur a financer entre Terna et la STEG. Terna est une société avec un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euro, donc elle peut facilement emprunter ce montant avec des termes souples, elle a un 'rating' de BBB+ (investment grade) a long terme, la classification de la STEG ne peut pas excéder celle de la Tunisie.
Ce projet va éliminer l'opposition des syndicats de la STEG contre les énergies renouvelables en Tunisie puisque leur emplois ne seront pas affecter par ce projet et on pourra créer des projets d'énergies renouvelables pour alimenter l'Europe. Une fois la capacité de développement de projets renouvelables est établie la réalisation de ce type de projet deviendra plus facile.
Le financement des projets doit être garanti par leurs revenus futurs qui doivent être de préférence en dollars/euros puisque l'équipement doit être importés. La Tunisie a un déficit commercial chronique de plus de 25 milliards de dinars/an, la possibilite de payer les investisseurs dans les énergie renouvelables est limitée. Les trois prochaines années seront difficiles vu le remboursement des prêts en devises.
Bbaya
@A4 on va reprendre les calculs
a posté le à 05:04
La production annuelle en gigawattheures (GWh) peut être calculée en multipliant la capacité en gigawatts (GW) par la moyenne d'exposition en heures par an (peut aller à 3400h/an au sud Tunisien). Dans notre cas :

Production annuelle en GWh = 1 GW x 3000 h/an = 3000 GWh/an

En conséquence, un parc photovoltaïque d'1 GW, bénéficiant d'une exposition moyenne de 3000 heures par an, serait capable de générer environ 3000 GWh d'électricité annuellement.

Pour satisfaire une demande de 21 000 GWh par an, il serait nécessaire d'avoir des parcs d'une capacité totale de 7 GW. Afin de diversifier la production tout en maintenant un approvisionnement constant, il serait judicieux de répartir ces 7 GW entre les installations photovoltaïques et éoliennes. Supposons que 4 GW soient alloués au photovoltaïque.

Grâce aux technologies actuelles et en utilisant des panneaux de 550 W à 600 W plein sud, un parc photovoltaïque de 4 GW pourrait nécessiter environ 1600 à 2000 hectares. Cela équivaut à environ 16 à 20 km². Il est important de noter que la Tunisie dispose d'une vaste superficie de désert, environ 90 000 km², et même vos calculs (150 km2), il est évident que l'espace nécessaire n'est pas une contrainte significative.

Par exemple, le terrain de Sama Dubai, délaissé, couvrant 830 hectares, pourrait déjà produire 2 GW s'il était équipé de panneaux photovoltaïques, ce qui représente la moitié de la capacité requise.

De plus, des parcs photovoltaïques flottants pourraient être une solution intéressante pour exploiter la surface du lac Ech'tel.

En résumé, compte tenu de notre climat et de la vaste étendue de terres désertiques en Tunisie, la contrainte de l'espace nécessaire ne devrait pas être une préoccupation.

La bande des syndicats, si vous leur demandez la différence entre la phase et le neutre, aura du mal à vous répondre. C'est notre malheur !
Rationnel
Vous n'avez pas a calculer
a posté le à 10:57
Vous pouvez utiliser les outils d'estimation. Il n y a pas que l'ensoleillement qui est considéré.
D'après l'outil d'estimation NREL PVWATTS un système de 1 kW produit 1419 kWh/an a Tunis.
Avec une inclinaison de 36 degree et oriente vers le sud.
L'électricité produite/consommée se mesure en kWh, la capacité de production en kW.
Qui va payer pour cet investissment?
Mondher
Potentiel de l'énergie photovoltaïque pour l'économie du pays
a posté le 08-10-2023 à 18:00
Aujourd'hui le pétrole et le gaz naturel représentent la plus grande partie de notre déficit commercial et du manque de compétitivité de notre économie.

L'énergie photovoltaïque est intermittente par nature, le facteur de charge est aux alentours de 25% à 40%.
Sans capacité de stockage électrique de l'énergie photovoltaïque, on ne pourra pas offrir une alternative viable capable de remplacer complètement les énergies fossiles.

Toutefois, avec les nouvelles batteries LFP ( Lithium fer phosphate ) et les batteries aux Sodium, le coût du stockage par kWh a connu une baisse très importante.

En d'autres termes : une solution autonome à 100% est possible avec un retour sur investissement au bout de 12 ans pour le cas de la Tunisie.

L'avenir de la production / consommation énergétique, c'est l'implémentation de réseaux où chacun peut être un consommateur, un producteur ou une station de stockage énergétique, et tout cela sera facilité par des smartgrid, et un prix dynamique de l'énergie selon l'horaire, la saison et les conditions météo.

La production de l'énergie électrique non intermittente sera un levier important pour le développement économique du pays.

Cela nécessite une redéfinition de la fonction de la Steg qui sera un gestionnaire du réseau électrique et non plus le producteur exclusif'?'
A4
@Mondher
a posté le à 19:56
Ce que vous dites est très intéressant. Mais permettez moi quelques petites observations:
1) Si je considère ma petite installation PV de 2 kWc et qui me donne sensiblement 3400 kWh par an, le facteur de charge est d'environ 20 %. C'est-à-dire qu'elle est équivalente à une petite centrale électrique dont la puissance est de 400 W et qui tourne jour et nuit sans arrêt sur toute l'année. sauf qu'en réalité elle est hélas intermittente.
2) Cette intermittence impose soit le stockage (en site isolé) soit le troc (en raccordé au réseau public). Cette seconde situation nous permet de faire d'énormes économies de combustibles fossiles (les centrales de la STEG tourneront à bas régime pendant les jours ensoleillés) et d'encaisser sans dégâts et coupures les pics de consommation. En effet, notre pic correspond depuis des décennies aux besoins de climatisation. Or qui dit climatisation dit chaleur, qui dit chaleur dit soleil, qui dit soleil dit lumière et qui dit lumière dit évidemment production d'électricité photovoltaïque ... et la boucle est bouclée.
3) L'intermittence du photovoltaïque est une donnée du problème et ça ne peut en aucun cas constituer un argument pour abandonner cette énergie propre et renouvelable. D'ailleurs, trouvez-moi une seule chose qui ne soit pas intermittente sur cette planète. La pluie est intermittente, le vent est intermittent, les fruits sont intermittents sur le marché, les récoltes de céréales sont intermittentes, les puits de pétrole sont intermittents, les gisements de gaz sont intermittents, les mines de charbon ou d'uranium sont intermittents, etc ...
Et puis même les centrales électriques fonctionnant au gaz (ou autre) sont intermittentes: on est bien obligé de les arrêter de temps à autre pour entretien ou réparation ...
Tout est intermittent sur cette planète, sauf le temps qui avance toujours et à la même vitesse !
Mondher
Facteur de charge
a posté le à 21:18
Quelques remarques par rapport au dernier post de A4 :

- On peut améliorer le facteur de charge de l'autoconsommation en optant pour la programmation de la machine à laver par exemple pour fonctionner entre 10h et 15h. ( l'ensoleillement Max est entre 12:30/ 12:45 pour la ville de Tunis).

- la STEG peut monter jusqu'à 20%/25% de solaire dans son mix énergétique sans stockage, puisque le pic de la consommation est dû essentiellement à la climatisation, l'énergie solaire photovoltaïque est en phase avec ce pic.

- Le stockage l'énergie par les STEP ( stations de pompage et Turbinage ) n'est pas compatible avec la situation hydrique de la Tunisie.

- La baisse du coût et surtout l'augmentation du nombre de cycles des batteries LFP et Sodium font du stockage chimique une option réaliste.

1 kWh de batteries LFP avec BMS et boîtier se négocie en Chine à moins de 200 $ pour 6000 cycles entre 10% et 90% de charges.
Ce qui fait un coût moyen en TND TTC de 150 à 180 millimes par kWh stocké.
Sachant que le coût TTC de la tranche la plus haute de la STEG est aux alentours de 0.5 TND , le mode électrique off grid (sans la Steg) peut ouvrir des perspectives pour un marché peer to peer.

Les recharges des véhicules électriques (à grande échelle) pourront se faire via des plaques PV et batteries LFP pour une recharge pendant la nuit, le coût total de cette solution sera compétitif par rapport à la tarification de la Steg.
Bbaya
Ce qu'il faut dire à ces vieux dirigeants
a posté le à 19:46
L'objectif d'atteindre une capacité de production électrique de 6 gigawatts (GW) en Tunisie est une vision ambitieuse qui pourrait avoir de nombreux avantages pour le pays. Voici une expansion de cette idée, en soulignant les avantages et en examinant les implications potentielles.

1. **Indépendance énergétique** : Atteindre une capacité de production de 6 GW permettrait à la Tunisie de devenir largement autosuffisante sur le plan électrique. Elle serait moins dépendante des importations d'énergie et plus résiliente aux fluctuations des prix sur les marchés mondiaux de l'énergie.

2. **Stabilité de l'approvisionnement** : Une capacité accrue garantit une stabilité dans l'approvisionnement en électricité, réduisant ainsi le risque de coupures de courant et d'interruptions dans la distribution électrique.

3. **'?nergie propre et durable** : En encourageant l'installation de panneaux solaires sur les toits des bâtiments et en promouvant l'investissement privé dans les énergies renouvelables, la Tunisie peut réduire sa dépendance aux énergies fossiles, ce qui contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la lutte contre le changement climatique.

4. **Création d'emplois** : Le développement du secteur de l'énergie solaire peut créer des emplois locaux, de l'installation et de la maintenance des panneaux solaires à la fabrication des équipements solaires.

5. **Stimulation de l'économie** : L'augmentation de la capacité de production d'électricité soutient la croissance économique en réduisant les coûts de l'énergie pour les entreprises et en stimulant les investissements dans des secteurs qui dépendent de l'électricité, tels que l'industrie.

6. **Encouragement à l'innovation** : Les investissements dans les énergies renouvelables encouragent l'innovation technologique et la recherche et développement dans le domaine des énergies propres.

Cependant, il est important de noter que la réalisation de cet objectif nécessitera une planification méticuleuse, des incitations financières, des politiques de soutien, une coordination gouvernementale et une sensibilisation du public. L'encouragement des consommateurs à installer des panneaux solaires sur leurs toits et l'incitation du secteur privé à investir nécessiteront des incitations fiscales, des tarifs de rachat compétitifs et des campagnes de sensibilisation pour informer le public des avantages de l'énergie solaire.

En outre, un cadre réglementaire clair et stable sera essentiel pour attirer les investissements et garantir le succès à long terme de cette initiative. En mettant en place ces éléments, la Tunisie pourrait en effet réaliser son autosuffisance électrique en moins de 10 ans, tout en renforçant sa position dans le domaine des énergies renouvelables.
Un Citoyen
Commentaire
a posté le 08-10-2023 à 12:53
Ils y a plusieurs chemins pour réduire la consommation de l'énergie, au lieu de subventionner l'importation des voitures de monsieur X. Voir, sérieusement, l'exemple de l'Espagne avec l'éolien (à partir du vent).
Comme toute appareil, le rendement de la voiture électrique dépend de l'environnement, des accélérations (efforts), du circuit et trafique, des maintenances, etc...
A4
Rendements
a posté le à 15:12
Il n'y a aucune comparaison entre le rendement d'un moteur thermique et un moteur électrique:
* Moteur à essence: 26 %
* Moteur Diesel: 33 %
* Moteur électrique: 97 %
En clair, quand on brûle 4 litres d'essence, il y a 1 litre qui a servi à propulser l'auto et 3 litres qui n'ont servi qu'à chauffer la ferraille et polluer l'atmosphère !
Bbaya
Un message au nouveau PDG de la STEG, Chef du gvt et KS
a posté le 07-10-2023 à 18:48
Merci de partager avec nos diregants :

En 2022, la Société Tunisienne de l'?lectricité et du Gaz (STEG) a enregistré des ventes d'électricité de 17,3 térawattheures (TWh), représentant une augmentation de 5 % par rapport à l'année précédente. De plus, un nouveau record de pointe électrique a été établi, atteignant 4,68 gigawatts (GW), soit une progression de +4,6 %.

En prévision de 2023, supposant qu'il est prévu que nos besoins en électricité augmentent de 10 %, ce qui signifie que nous aurons besoin d'environ 19 TWh annuellement pour répondre à cette demande.

La Tunisie bénéficie d'un ensoleillement moyen de plus de 3 000 heures par an, avec des régions du sud du pays atteignant jusqu'à 3 400 heures d'exposition solaire par an. Ces conditions climatiques favorables créent un environnement propice à la production d'électricité solaire photovoltaïque.

Ainsi, pour satisfaire la demande prévue de 19 TWh en 2023, la capacité nécessaire en gigawatts (GW) serait d'environ 6,34 GW, en utilisant une moyenne de 3 000 heures d'ensoleillement par an.

Il est intéressant de noter que si une politique énergétique similaire à celle menée par l'Inde était mise en place en Tunisie, visant à installer 6 GW d'énergie renouvelable (2 GW en éolien et 4 GW en photovoltaïque) en moins de 4 ans, cela pourrait potentiellement conduire à une transition rapide vers une économie à zéro carbone. Cela générerait également d'importantes économies en devises étrangères et stimulerait la croissance économique du pays d'au moins 10%, grâce aux avantages des énergies renouvelables.

Nommez nous un indien à la tête du gouvernement! Ou ramenez nous des conseillers au kasaba de l'inde!
Rationnel
Les syndicats de la STEG doivent ceder
a posté le à 14:41
Les indiens ne sont pas plus compétents que ceux qui gèrent la STEG. En fait dans ce domaine ce sont de grands escrocs, voir l'affaire de l'Adani Group, une affaire de fraude de 218 milliards de dollars. Le monde financier savait que c'était des escrocs mais il a fallu le courage d'une petite société pour exposer l'affaire.
Ceux qui gèrent la STEG ne contrôlent pas les syndicats qui sont très puissants.
La STEG n'a pas de fonds pour investir dans le renouvelable, elle a des dettes qui dépasse les 10 milliards de dinars, une grande partie de cette dette est en dollars/euros et les taux d'intérêt ont augmenté. Le chiffre d'affaires en 2021 était de 5,4 milliards de dinars. Sa capacité de s'endetter encore plus est limitée et la societe était perdante.
La capacité de plus de dettes pour le gouvernement est aussi limitée et ça fait plus de trois ans que le gouvernement attend un prêt du FMI.
La STEG doit s'endetter pour construite le câble sous marin ElMed qui relie la Tunisie et la Sicile au coût de 932 millions de dollars ( ~ 3 milliards de dinars), l'union européenne a déjà donne 327 millions, la banque mondiale un don de 268 millions, donc il reste un grand montant a fiancer par la STEG et Terna, le partenaire italien. Pour fructifier cet investissent la STEG et Terna doivent encourager le secteur privé a investir dans le renouvelable et de préférence dans la région du cap-bon pour réduire les coûts et l'infrastructure de transmission, une combinaison solaire-éolien-géothermique serait idéale pour offrir de l'electricite 24h/24 et le cap-bon est l'une des rares région qui offre ce trio.

Bbaya
Tant que la STEG est dirigé par les vieux, les nouvelles technologies ils ne peuvent pas les comprendre
a posté le 07-10-2023 à 18:03
Kbir ala mokehem
Il faut instaurer une nouvelle administration publique dédiée à ces énergies et les installations photovoltaïque et retirer le pouvoir décisionnel de la STEG.
L'Europe malgré le climat pas très favorable à la photovoltaïque ils ont un stock de 40GW en photovoltaïque et ils ne comptent pas s'arrêter à augmenter leurs stocks malgré qu'ils sont fabriqué en Chine. C'est un stock stratégique et géopolitique, mais chez nous on a des cons et vieux qui ne changeront jamais!

L'Allemagne a mis en place un tarif de rachat attractif, garantissant aux producteurs d'énergie solaire un prix fixe pour l'électricité qu'ils injectent dans le réseau. Cela a stimulé une adoption rapide des installations photovoltaïques, malgré son climat relativement modéré.

L'Inde a lancé le programme "Jawaharlal Nehru National Solar Mission" visant à installer 100 GW d'énergie solaire. Des incitations financières, des appels d'offres compétitifs et des mesures de soutien ont été mises en place pour atteindre cet objectif. 60GW déjà installé avec un objectif de zero carbon en 2030 (dans 6ans! Presque le mandat d'un président).

Chez nous on galère encore avec les cahiers de charges, les compteurs non disponibles, ija ghoudwa, ...
A4
Bonne remarque !
a posté le à 21:39
Un kWh produit en photovoltaïque (PV) et injecté sur le réseau de la STEG, épargne à cette dernière de brûler l'équivalent de 3 kWh de gaz importé et payé en devise.
Comment ?
Une centrale STEG a un rendement que l'on peut arrondir à 50 %. C'est-à-dire que l'on brûle en entrée l'équivalent de 3 kWh pour avoir en sortie 1,5 kWh. Puis le 1, 5 est réduit à 1, et ce compte tenu des pertes en lignes et au niveau des diverses transformations.
Mais comme l'état, le nôtre, est gourmand, il a imposé la règle 1 kW PV = 1 kWh STEG.
A un certain moment en Europe, l'équivalence était: 1 kWh PV = 3 kWh "STEG locale".
Cherchez l'arnaqueur ... Hélas chez nous, l'état ne se réfère qu'à ses caisses qui sont toujours vides pour mauvaise gestion. Pour se faire du pognon, il impose aux contribuables plein de taxes qu'il gaspille après en salaires pour travaux non exécutés.
Conclusion: Il fera pour les voitures électriques ce qu'il a fait avec le photovoltaïque. Par bêtise, par ignorance, par méchanceté et surtout par incompétence !!!
A4
Les trois saboteurs !
a posté le 07-10-2023 à 15:27
Hélas, l'évolution n'est pas offerte à tous. Certains en sont incapables parce qu'ils ne voient que le bout de leur nez ou le fond de leur poche. Et comme ils ne comprennent pas, ils sabotent.
Les saboteurs pour le sujet qui nous nous intéresse, sont au nombre de trois:
1) Les camarades syndiqués de la STEG qui sabotent tout ce qui est énergies renouvelables: pas de compteurs bidirectionnels pour les petites installations photovoltaïques domestiques et pas de lignes électriques à moyenne tension pour le raccordement des grandes installations (champs photovoltaïques).
Continuons donc à importer et brûler du gaz algérien !
2) Les concessionnaires automobiles locaux qui ne veulent pas commercialiser des voitures qui ont un entretien très réduit: pas de vidange, pas de carburateur, pompe, bougie, pot d'échappement, joint, embrayage et pièces d'usure à remplacer tous les XXXXX kilomètres.
Continuons donc à polluer avec les huiles de vidange et les gaz d'échappement, et à chauffer encore un peu plus la planète et subir des décennies de sècheresse !!
3) Les politicards de service qui ne comprennent rien et qui ne sont obsédés que par le pouvoir de sévir, d'emprisonner et d'assassiner.
Continuons donc à nous comporter en sous-homme, en être dévastateur et destructeur !!!

Darwin s'est trompé, l'évolution n'est pas à la portée de tous !

PAUVRE DARWIN
Ecrit par A4 - Tunis, le 23 Août 2017

Le pauvre Darwin s'est trompé
L'évolution n'est pas pour tous
Iguanes et singes l'ont dupé
Avec leurs histoires aigres-douces

Ils lui ont grillé les méninges
En lui sifflant dans les oreilles
Que les hommes descendent du singe
Et les éléphants des abeilles

Pauvre Darwin, drôle de destin
Du rat qui tombe dans le piège
Du wattman qui déraille son train
Et du musicien sans solfège

Qu'a-t-il pu bien boire ce jour là
Pour nous décréter à tue-tête
Que cachalot et koala
Sont des cousins à l'alouette ?

Est-ce sous l'effet d'une liqueur
Qui aujourd'hui a disparu
Que notre savant arnaqueur
A confondu grue et morue ?

Moi je pense qu'il est plus que temps
D'envoyer ce mou colosse
Faire à sa guise le charlatan
Dans ses îles des Galapagos

Qu'il garde pour lui sa théorie
Et ses affirmations immondes
Son évolution en série
N'est pas donnée à tout le monde

Sa théorie ne peut marcher
Quand on répète à l'unisson
Quand on ne cesse de rabâcher
Cinq fois par jour la même chanson

Comment peut-on évoluer
Quand des momies laides et funestes
Ne cessent jamais de s'engluer
Des mêmes paroles, cris et gestes ?

Darwin mon vieux, mange ton chapeau
Jamais tu ne changeras la donne
Les crânes où sommeillent des crapauds
N'auront jamais aucun neurone !
Rationnel
Des obstacles a affronter
a posté le à 16:34
1 - Si vous avez une voiture électrique plus besoin de compteur bi-directionnel, la voiture a une batteries d'au moins 50 kwh qui doit être charge et peut fournir l'électricité (V2C) a la maison. La self-consommation est une meilleure solution pour la STEG et le client de la STEG puisque la STEG n'aura pas besoin d'augmenter la capacité du réseau.
2 - Qu'est ce qui empêche un individu a importer une voiture électrique directement de Chine ou une voiture chinoise en Europe (avec la collaboration d'un cousin ou parenta l'étranger). Les marques européennes sont 'over priced'. La Dacia Spring (version européenne de la Dongfeng Nano Box) est vendue a 8300 euros en Chine et 21 000 euros en France.
Les voitures électriques seront bientôt moins chères que les voitures a combustion, Tesla réduit ses prix tous les mois et le reste de l'industrie suit.
3 - Les politicards de service sont une constante qui ne va pas changer au moins ils ont éliminé les droits de douanes et réduit la TVA.
Un effort de coopération entre les tunisiens de l'étranger et les locaux peut permettre a électrifier le parc auto en Tunisie en une courte période.
La majorité de notre communite a l'étranger ne savent que les voitures électriques ont des avantages fiscaux.
A4
Obstacles ?
a posté le à 21:45
Les obstacles, on sait les affronter et les surmonter.
Mais hélas, mille fois hélas, la connerie humaine est INSURMONTABLE. Il suffit de se remémorer ces 20 dernières années ...
Agatacriztiz
On pourrait y arriver rapidement
a posté le 07-10-2023 à 12:40
L'état peut stimuler fortement cette solution de véhicules propres et non polluants en encourageant l'achat de modèles de voitures électriques "populaires" associé à l'achat simultané d'ombrières photovoltaiques (pour ceux qui ont la place de les installer au dessus de leur garages ou devant chez eux) ou en autorisant des prêts bancaires à taux 0 pour ce faire.
L'état pourrait également rendre l'installation de ces ombrières obligatoires sur les parkings privés exploités par des véreux sans foi ni loi ou parkings publics exploités par des fourrières de repris de justice sans pareil et justifier ainsi le coût de ces aires de stationnement payant de manière décente.
D'autant plus que ces solutions peuvent faire l'objet de création de petites et moyennes unités régionales de fabrication, d'assemblage, d'entretien et de réparation de véhicules électriques et de panneaux photovoltaiques destinés à l'alimentation.
Plus de queues devant les stations services à la moindre fausse alerte de grève, plus de carburant frelaté à l'approche des frontières avec un pays voisin, plus de pots d'échappement pétaradants en pleine nuit et bien entendu moins de vitesse excessive possible, le conducteur se rendant compte que cela a pour effet de décharger la batterie facilement, le rêve quoi !
Mondher
Les concessionnaires n'aiment pas les voitures électriques
a posté le 07-10-2023 à 12:26
Les voitures électriques sont extrêmement rentables en Tunisie.

Le coût global d'exploitation par km est très avantageux par rapport aux voitures thermiques.
Ceci pour plusieurs raisons :

- Fiscalité très avantageuse.
- Durée de vie plus importante que les voitures thermiques.
- Coût de la maintenance dérisoire par rapport aux voitures thermiques.
- Coût de l'électricité au km = 0.2 kWh par km, soit 10 TND ttc en utilisant la tarification la plus chère de la Steg contre le double pour les voitures essence.

Mais il y a un hic : les voitures électriques ne font pas le bonheur des concessionnaires qui font une bonne partie de leurs chiffres d'affaires dans l'entretien périodique et la maintenance.
Donc on nous sort le problème des bornes de recharge.

La Tunisie est un petit pays.
99% des déplacements quotidiens sont de moins de 200 km.
Donc une recharge à domicile qu'il soit privé ou collectif est très facile à réaliser.
Juan
@ Tondher imprécis
a posté le à 13:31
10 DT / km par 100 km, 1000 km
Mondher
Correction
a posté le à 14:13
Absolument,
Correction et plus de détails :
- 1 km en électrique = 0.2 kWh, donc 100 km = 20 kWh , tarification maximale du kWh 0.5 TND TTC , soit 10 TND pour 100 km.
- consommation moyenne voiture thermique essence : 8 l / 100 km, = 8 x 2.525 = 20 TND.
Soit la consommation double d'une voiture électrique.
A4
C'est tout à fait ça !
a posté le à 15:33
De plus, si votre électricité est "photovoltaïque", les 100 km ne coûteront que 3 à 5 dinars !!!
Rationnel
Est ce qu'on a besoin de concessionnaires?
a posté le à 12:55
Les fabricants des voitures électriques ne font plus appel a un réseau de concessionnaires. Tesla, le leader, vend directement aux consommateurs, le deuxième BYD a emprunte le même modèle, le reste de l'industrie doit suivre. BYD serait la marque la mieux adaptée a la Tunisie puisque les voitures vendues par Tesla dépassent les 100 000 dinars, BYD a des modèles pour tous les budgets. D'autres marques chinoises offrent des modèles a des prix abordable qui commencent aux environs de 16 000 dinars.
Juan
concessionnaires harragas
a posté le à 13:32
que vont devenir ces intermédiaires ?
Juan
oui, sauf que vos polytechniciens ...
a posté le 07-10-2023 à 11:40
oui, sauf que vos polytechniciens ... formés en france à faire des maths abstraits, à porter l'uniforme de l'armée française, ne sont bons à rien. hormis passer commande à la france ...
à quoi bon un VE, mème l'énergie électrique, vous allez l'importer de france.
France, votre malheur depuis 1881.