
Invitée de la matinale de Sofiène Ben Hamida sur Nessma Tv ce lundi 6 novembre 2017, Raoudha Laâbidi, la présidente d’honneur du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT) et présidente de l’Instance nationale de lutte contre la traite des personnes, s’est exprimée sur l’ampleur de la traite des personnes en Tunisie et sa banalisation.
« Les jeunes filles étrangères recrutées en tant qu'aide-ménagères dans des familles tunisiennes subissent des exactions incroyables ! On leur confisque leurs papiers d’identité, leurs cheveux sont coupés à ras sous prétexte de transmission de maladies » a déploré Raoudha Laâbidi. Elle a ajouté que « dans les hypermarchés, on croise souvent des femmes tunisiennes suivies de deux femmes de ménage de couleur. Une attitude considérée comme prestigieuse par ces femmes qui bafouent le droit au respect de la dignité humaine due à chaque personne ! ».
Raoudha Laâbidi a également fait savoir qu’il y a tous les jours des signalements faisant état d’exploitation économique et de traite des personnes en Tunisie. Elle a dénoncé la banalisation de ce phénomène et a appelé toutes les composantes de la société tunisienne à dénoncer ces crimes. Elle a également indiqué que la mendicité des enfants, l’exploitation économique et sexuelle des ménagères tunisiennes ou étrangères ainsi que l’immigration clandestine via des passeurs sont autant de crimes entrant dans le cadre de la traite des personnes. « La Tunisie est un point de départ, de passage et d’accueil de la traite des personnes » a-t-elle ajouté à ce sujet.
K.H
Commentaires (41)
Commentertrès cher tout ça
AIDE MENAGE ..POURQUOI PAS..
PRESTIGE
@LInda de Suza
De la bêtise
encore un peu de poésie... (?)
Quand je suis NÉ, j'étais NOIR !
Quand j'ai GRANDI, j'étais NOIR !
Quand j'ai PEUR, je suis NOIR !
Quand je vais au SOLEIL, je suis NOIR !
Quand je suis MALADE, je suis NOIR !
Quand tu es NÉ, tu étais ROSE !
Quand tu as GRANDI, tu es devenu BLANC !
Quand tu vas au SOLEIL, tu deviens ROUGE !
Quand tu as FROID, tu deviens BLEU !
Quand tu as PEUR, tu deviens VERT !
Quand tu es MALADE, tu deviens JAUNE !
Et APRÈS tout ça,
Tu oses M'APPELER,"HOMME de COULEUR" !!!
un peu de poésie
On n'en voit plus c'est un espèce
Qui disparaît très rapidement
Même les bretonnes, même les négresses
Certainement chère Madame Durand
Ces filles on les a toutes pourries
C'est elles maintenant qui font la loi
Pensez la nôtre était nourrie
Et logée plus trente francs par mois
Aussi il n' faut pas qu'on s'étonne
On a tout fait pour les gâter
On était trop bon pour Les Bonnes
Vraiment c'est à vous dégoûter
Moi qui suis faite pour être patronne
Et déployer d 'l' autorité
Hé bien quand j' sonne
Il n' vient personne
Il n'y a plus d' bonnes
Quelle société!
Pensez chez moi j'en ai eu seize
J' leur faisais un petit nid douillet
Un lit, une table, une lampe, deux chaises
Ça donnait sur les cabinets
Evidemment ça manquait d' vue
On n'y voyait jamais l' soleil
Mais la nuit c'est chose superflue
Surtout avec un bon sommeil
Et quand le réveil carillonne
Au point du jour joyeusement
Sachant que le soleil rayonne
Dedans dans tout l'appartement
On se lave et l'on se savonne
Avec plus d' zèle, évidemment
Le soleil luit, le gaz ronronne
Mais y'a plus d' bonnes
Sombre moment!
Leur travail, laissez moi rire
Vider les pots, ranger les lits
Faire la vaisselle, frotter et cuire
Passer les cuivres au trifoli
Trois fois par jour servir à table
Faire chaque matin une pièce à fond
Les courses, un travail agréable
Repasser le linge de maison
Trois fois rien, avec ça gloutonnes
Même qu'on s' privait souvent ma fois
Pour qu'il reste du gigot breton
Ou la carcasse d'un poulet froid
Avec ça, on était trop bonne
Un jour de liberté par mois
Pour s'en aller faire les luronnes!
Ben, y'a plus d' bonnes
Pourquoi, pourquoi?
On les menait en promenade
Le dimanche; on en prenait soin
Allant si elles tombaient malades
Jusqu'à quérir le médecin
Mais quand la moustache en bataille
Nos maris les serraient d' trop près
Alors on surveillait leur taille
Ça n' ratait pas, quelqu's mois après
On renvoyait la jeune personne
En la tançant sévèrement
C'était notre devoir de patronne
Nos maris n' pouvaient décemment
Etre les pères des enfants d' nos bonnes
C'est tout d' même un vrai soulagement
D' ne plus voir ces ventres qui ballonnent
Comme y'a plus d' bonnes
Y'a plus d'enfant!
Ça devait finir dans la débauche
Selon la loi du moindre effort
Tout ça c'est la faute à la gauche
Aux soviets, à Blum et consorts
J'en ai reçu une cette automne
Qui m'a dit d'un air insolent
Bonne à tout faire, moi j' suis pas bonne
Elle est partie en m'engueulant
La morale, je vous l'abandonne
La base du régime bourgeois
Son pédiestal c'était la bonne
Sans elle tout s'effondre à la fois
L'office, le salon, la couronne
L'ordre, l'autorité, la loi
Y'a plus d' bon dieu,
Y'a plus personne
Quand y'a plus d' bonnes
Y'a plus d' bourgeois!
Excellentes !
Et je parle en connaissance de cause...
Criminels
A COTE DE LA PLAQUE

