
Bien que n’étant pas convaincu de la nouvelle composition gouvernementale, l'Union patriotique libre (UPL) a décidé d’accorder sa confiance au gouvernement de Youssef Chahed.
Le bureau politique de l’UPL explique cette décision par la franchise du président de la République qui a affirmé que cette composition gouvernementale est «la dernière chance de la Tunisie». Ainsi, et par respect à l’unité nationale, le parti soutiendra le chef du gouvernement. Ceci dit, il met en garde contre son échec, car il n’hésitera pas à se ranger au côté de ceux qui réclameront des élections législatives anticipatives. Il réclame, donc, pour éviter cela, de revoir les priorités nationales et de mettre en place une feuille de route détaillée, claire, avec des deadline et que le gouvernement devra s’engager à mettre en œuvre.
Dans ce même document, l’UPL s’est dit profondément préoccupé par la détérioration de la situation économique et sociale ainsi que par celle des finances publiques et la baisse continue du taux de change du dinar tunisien. Il a mis en garde contre les conséquences du déséquilibre continu de la balance commerciale et la réticence des investisseurs nationaux et étrangers à investir en Tunisie, en l'absence d'une stratégie claire pour remédier à ces problématiques.
L’UPL en a profité aussi pour tacler Youssef Chahed et ses politiques qui «confirment son échec à cause du manque de vision claire, sans objectifs ou stratégies bien établis». Il dénonce aussi «un manque de franchise envers le peuple en ce qui concerne la réalité de la situation et l'adoption d’une politique de fuite en avant». Il a, également, dénoncé le non respect de Youssef Chahed des élections de 2014, les ayant écarté de la composition actuelle et précédente de son gouvernement.
I.N
Commentaires (1)
Commenterministres de l'ancien régime

