
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et ministre de l’Education par intérim, Slim Khalbous, s’est exprimé ce jeudi 8 juin 2017 dans La Matinale d’Express FM, à propos du calendrier de l’année scolaire 2017/2018. Il a également évoqué les problématiques qui touchent les écoles et les universités tunisiennes.
Après avoir fait état du bon déroulement des épreuves du baccalauréat, le ministre s’est exprimé sur le calendrier scolaire en déclarant « il y aura toujours des personnes qui sont pour et d’autres qui sont contre, l’important, c’est d’en discuter !». Il a également détaillé ce calendrier en précisant que l’année scolaire débutera le 15 septembre 2017 jusqu’au 10 juin 2018 pour les écoles primaires. Les élèves auront également droit à une semaine de vacances toutes les 6 semaines en plus des vacances d’hiver et de printemps qui ont été reprogrammées.
A propos des cours particuliers qui ont créé une vive polémique sur les réseaux sociaux, le ministre a commenté : « Lorsque j’ai parlé des cours particuliers en tant que sources de revenus des enseignants, mes propos ont été extrapolés. En parlant de ces cours, j’entendais les cours particuliers institutionnalisés par l’Etat et non ceux dispensés dans les garages » a-t-il martelé ajoutant que le phénomène des cours particuliers est complexe et qu’il nécessite du temps pour être réglé.
Slim Khalbous a également insisté sur la nécessité du dialogue entre le syndicat de l’enseignement et le ministère pour l’élaboration d’une réelle vision de l’éducation qui permettra également d’encadrer les diplômés au chômage.
W.N

Commentaires (11)
CommenterUn ministre vous avez dit
Cours particuliers pourquoi pas mais...
de l'EN et autorisations préalables après visites des locaux dans lesquels seront dispensés ces cours, niveau des rémunérations, déclaration au fisc par exemple. Ces cours peuvent être dispensés dans les établissements scolaires pendant les vacances scolaires et comptabilisés comme heures supplémentaires pour les enseignants. Notons qu'en France ces cours sont dispensés bénévolement.Une brève enquête au sein de mon entourage m'a d'ailleurs révélé que dans la grande majorité des cas ces cours particuliers n'étaient vraiment pas nécessaires vu le bon niveau des élèves. Du coup quelle serait leur finalité? Les enseignants vous diront qu'un cours doit être assimilé dans la majorité des cas durant l'heure d'enseignement. Pour terminer j'ai comme l'impression que ces cours ont connu une explosion depuis que les moyennes obtenues au cours de l'année scolaire intervenaient pour 25% dans celle du Baccalauréat. A méditer.
Détruire pour exister!
priorité à l'arrêt des fuites des sujets
Cours
Les cours particuliers dans les garages
Un peu de rigueur!!!
Le Resquilleur
Because, Khalbous a expliqué aux syndicalistes de l'enseignement supérieur qu'ils peuvent demander tout ce qu'ils veulent, et ils auront toujours tout ce qu'il veulent, pourvu qu'il reste à son poste de ministre. Conséquences :
' la production scientifique totalement absente chez les enseignants chercheurs ? Khalbous s'en fout éperdument,
' les universitaires qui assurent clandestinement des cours particuliers, du jamais vu même sous Ben Ali ? Khalbous s'en fout éperdument,
' l'Université tunisienne complètement absente sur la liste des universités mondiales, l'Université tunisienne est inclassable selon les normes internationales ? Khalbous s'en fout éperdument.
Pour réconforter Slim Khalbous dans son insouciance envers l'Université tunisienne et la formation des futurs cadres du pays, on lui a confié un deuxième ministère : l'Education Nationale. La première chose que Slim Khalbous a faite en débarquant dans le ministère de l'Education Nationale c'est une réunion avec le Syndicat de l'Enseignent Secondaire. En ouvrant la réunion, Slim Khalbous a immédiatement mis les points sur les i, en s'adressant aux syndicalistes en ces termes : je suis là, demandez tout ce que vous voulez, et vous aurez toujours tout ce que vous voulez. Lassad Yakoubi, Secrétaire Général du Syndicat de l'Enseignement Secondaire n'en croyait pas à ses yeux, à tel point que, en sortant de la réunion, Yakoubi a déclaré, pour la première fois de sa vie, que la réunion avec le ministre par intérim Slim Khalbous était extrêmement positive.
Conclusion : Slim Khalbous n'est rien d'autre qu'un vulgaire resquilleur dans les rangs de l'enseignement en Tunisie, et ce n'est pas avec un resquilleur que l'on va construire l'avenir de nos jeunes.
Cours particuliers ! c'est de vol !
Ceux qui exercent ce double boulot ne sont que des affamés, qui prennent les élèves et leurs parents en otage, c'est du banditisme caractérisé, du vol, et de la triche, des cupides ni plus ni moins, pour construire des villas, et autres sur le dos des parents miséreux, il faut que ça cesse ces pratiques illicites, ces gens-là c'est des contrebandiers ils devraient être en prison. (Manai)